Célébrée la veille du jour des Morts, la Toussaint, fête de tous les saints connus ou inconnus, ont vu ce 1er novembre des millions de Français rendre hommage à leurs défunts.
Moment de recueillement et de partage en famille, la Toussaint est souvent l'occasion, entre visites au cimetière, souvenir de ceux qui ne sont plus et célébrations religieuses, de s'interroger sur sa propre mortalité, sujet généralement tabou ou ignoré dans les conversations courantes.
Ce rapport des Françaises et des Français à la mort, l'IFOP l'a récemment mesuré lors d'une enquête menée à la demande du site plaquedeces.fr et de l'agence spécialisée en data FLASHS.
S'ils sont de moins en moins enclins à donner un caractère religieux à leurs propres obsèques, nos concitoyens sont en revanche de plus en plus nombreux à dire leur incertitude face à l'éventualité d'une vie dans l'au-delà. Au-delà des pratiquants convaincus, les plus jeunes sont notamment ceux qui adhèrent le plus aux concepts de paradis, d'enfer ou encore de réincarnation comme le montrent les résultats de cette enquête.
Depuis l'après Seconde Guerre mondiale, le rapport des Français à la mort, à la vie après leur disparition terrestre ou encore à l'organisation de leurs obsèques a considérablement évolué.
Fort d'historiques précis, l'IFOP a mesuré, à la demande de l'agence spécialisée en data FLASHS et du site plaquedeces.fr, cette évolution à la lumière d'une nouvelle enquête menée auprès de plus de 1 000 Françaises et Français.
La vie après la mort
- Au cours des 50 dernières années, la croyance en une vie après la mort chez les Français a légèrement diminué de 37% à 31%.
- Le nombre de personnes indécises ou incertaines a doublé au cours de cette période, passant de 16% en 1970 à 33% en 2023.
- Les jeunes sont plus enclins à croire en une vie après la mort que les personnes plus âgées. 41% des moins de 35 ans y souscrivent contre 27% des plus de 35 ans.
- 69% des croyants pratiquants envisagent cette perspective, un chiffre nettement supérieur à celui des simples croyants (38%) et sept fois plus élevé que celui des athées (10%).
L'au-delà et les croyances
- En 1948, 58% des Français croyaient en la vie éternelle. Ce chiffre a chuté à 27%en 2023.
- Les jeunes générations sont plus enclines à croire en la vie éternelle : 37% des moins de 35 ans y adhèrent contre 18% des 50-64 ans et 23% des 65 ans et plus.
- La croyance en la réincarnation a pour sa part augmenté ces 20 dernières années, passant de 22% en 2004 à 32% en 2023. C'est le cas de 43% des moins de 35 ans et de plus de la moitié (55%) des croyants religieux.
- Les croyances en le paradis et l'enfer sont restées stables : 32% en 2023 contre 30% en 1980. 80% des croyants religieux et 48% des moins de 35 ans pensent qu'ils existent.
- 24% des personnes interrogées croient en la résurrection, en baisse par rapport aux 30% qui l'indiquaient en 1980.
- 39% des Français ? et 58% des athées convaincus ? estiment que l'être humain disparait totalement après la mort.
Obsèques : moins de religion et plus de crémation
- Majoritaires en 2008 (55%), les Français qui souhaitent des obsèques religieuses sont aujourd'hui 40%. 6 sur 10 envisagent une cérémonie civile (31%) ou pas de cérémonie du tout (29%).
- Avec 50% de Français qui veulent y avoir recours, la crémation confirme avoir pris le pas sur l'inhumation (29% contre 53% en 1979).
- 63% des Français aimeraient que leurs cendres soient dispersées dans la nature, ce qui est réglementé, et 44% souhaiteraient un enterrement hors d'un cimetière, ce qui ne l'est pas.
- 11% des personnes interrogées sont séduites par l'idée d'envoyer leurs cendres dans l'espace, les hommes (16%) l'étant plus que les femmes (7%).
- Moins de la moitié des Français (44%) considèrent que le critère environnemental est important dans le choix entre crémation et inhumation. C'est notamment le cas des croyants religieux qui sont 58% à l'indiquer.
L'angoisse de la perte
- Moins de la moitié des Français (49%) sont anxieux à l'idée de leur propre mort, mais 88% le sont à l'idée de perdre un proche.
- La perte d'un enfant (83%), d'un conjoint (76%) ou encore d'un ami proche (70%) est très redoutée.
- Les femmes sont généralement plus anxieuses à propos de la mort que les hommes. Elles sont ainsi 54% à redouter leur propre disparition contre 45% des hommes.
 
LE CLIN D'OEIL DU MOMENT
Le 31 octobre dernier, à l'occasion de la journée mondiale de l'épargne, YOMONI (www.yomoni.fr), gestionnaire d'épargne en ligne, a interrogé 1 602 Français afin de connaître les raisons qui peuvent les pousser à tout claquer et les coups de folies qu'ils considèrent comme futiles.
Bien loin de certains clichés, les Français de 2023 ne sont pas prêts à tout dilapider pour des futilités.
En effet, parmi les raisons qui peuvent les pousser à dépenser tout leur argent, cinq réponses se détachent largement et remportent l'adhésion de plus de 50 % des Français.
Ainsi, à la première place du classement, 71 % des femmes et 66 % des hommes sont prêts à donner tout leur argent à leur(s) enfant(s).
En deuxième choix : l'amour ! Une excellente raison pour 58 % des femmes, contre 49% pour les hommes.
À la troisième position, c'est pour s'occuper de leur santé que 53 % des Français sont disposés à casser leur épargne.
En quatrième choix, 52% des répondants seraient prêts à casser leur tirelire pour un rêve immobilier, en achetant une magnifique maison ou un appartement.
Enfin, à la cinquième place du podium, c'est étonnamment la création d'une entreprise qui remporte 41 % de votes chez les femmes et plus de 59 % chez les hommes !
Changer de vie, aider un parent, un membre de la famille, un ami, sauver la vie de quelqu'un, agir pour la planète, etc. sont bien en dessous des 50 % de réponses.
À l'inverse, les Français considèrent également certains choix inutiles.
Ainsi, pour 61% des femmes et 64% des hommes, tout dépenser pour acheter une moto, une voiture ou un bijou ne font pas partie de leur priorité et ne voient pas l'intérêt de casser leur tirelire.
Dépenser son argent et tout claquer d'un coup : 62 % des femmes et 53 % des hommes considèrent ce coup de folie comme futile.
À la troisième place, dépenser tout son argent pour une opération chirurgicale est estimé inutile par 53 % des Français. Enfin, aider un membre de sa famille dans le besoin ou sauver la vie de quelqu'un ne sont pas une priorité pour 47 % et 41 % des Français.
 
 
MURIEL S'INTERESSE AU CHANVRE
Saviez-vous qu’en 1914, des agriculteurs faisaient déjà pousser du « cannabis » en échange de dollars américains...
En effet, le chanvre industriel n’est pas seulement une plante agricole, et pourtant il est interdit d’en cultiver.
C’est dommage parce que :
- Un hectare de cannabis produit autant d’oxygène que 25 hectares de forêt.
- Un hectare de chanvre produit la même quantité de papier que quatre hectares de forêt.
- Alors que le bois peut être transformé trois fois en papier, le chanvre, lui, est capable d’être transformé huit fois en papier.
- Le chanvre pousse en quatre mois, et l’arbre en 20 à 50 ans.
- Le cannabis piège les radiations.
- Il peut être cultivé partout dans le monde et n’a besoin que très peu d’eau. Eloignant de lui-même les insectes, il ne nécessite pas l’usage de pesticides à tel point que si les textiles du chanvre devaient se généraliser, l’industrie des pesticides pourrait purement et simplement disparaître..
- Les premiers jeans furent fabriqués avec du chanvre, plante également idéale pour produire cordes, lacets, sacs à main, chaussures et chapeaux.
- Le chanvre réduit les effets de la chimiothérapie et de la radiothérapie dans le traitement du cannabis, du Sida et du cancer. Il est aussi utilisé dans au moins 250 maladies (rhumatismes, cœur, épilepsie, asthme, estomac, insomnie...)
- Produire du chanvre est plus économique que produire du soja
- Les animaux nourris avec cette plante n’ont pas besoin d’additifs hormonaux
- Tout plastique peut être fabriqué à partir de chanvre et est d’autant plus facile à recycler
- Le chanvre peut aussi servir d’isolant pour le bâtiment car il est à la fois bon marché, durable et flexible
- Les savons et les cosmétiques conçus à base de chanvre ne contaminent pas l’eau
Dimanche 5 novembre 2023 : A moi les chemins de campagne et les pattes dans la boue
Lundi 6 novembre 2023 : Je renifle, je renifle...c’est ma raison d’être.
Mardi 7 novembre 2023 : Cet après-midi, j’ai rencontré le jardinier duquel ressortaient des odeurs canines. Me tromperait-il avec une autre ? Notre homme est effectivement l’heureux propriétaire d’une chienne !
Mercredi 8 novembre 2023 : A chaque fois que mon maître enfile un manteau, je m’imagine que nous allons partir en balade
Jeudi 9 novembre 2023 : Le jour ne s’étant pas encore levé à 7h00, c’est à la lampe torche que nous effectuons notre première balade
Samedi 11 novembre 2023 : Dès que Jacqueline, la voisine, arrive et que mon maître ouvre la fenêtre, je me dresse sur mes pattes arrières et dis bonjour en tendant la patte
 
 
VOICI DE QUOI SE POSER DES QUESTIONS SUR...
La guerre des intelligences ? Avec Laurent Alexandre
CSI (Conseil Scientifique Indépendant) N°123 du jeudi 9 novembre 2023 : le Docteur Carole Fouché nous parle du vaccin anti-Covid (https://crowdbunker.com/v/c4VP8j6Z)
 
 
ACTIVONS NOS NEURONES
Avant l’épisode Covid et ses joyeusetés, et mon départ en retraite, j’adorais me rendre au Japon. Ceux qui connaissent mon site savent que j’ai parcouru ce merveilleux pays, en long, en large et en travers. J’ai notamment parcouru la route du Tokaïdo en train, et ai écrit une série d’articles à ce sujet.
Il existe une autre route, celle du Nakasendo, la randonnée la plus mythique des Alpes japonaises. Cet axe de communication centenaire, avec ses 69 villages-relais et long de près de 500km, fait partie des cinq routes qui reliaient l’impériale Kyoto à la nouvelle capitale Edo-Tokyo.
Voici une randonnée que j’aimerais faire avec mon chien et ami Souko. Peut être un jour...ou dans une autre vie. J’entends déjà résonner le cliquetis des bâtons de randonnée sur ce chemin de pierre encore préservé de l’urbanisation, qui serpente dans la vallée de Kiso et ses denses forêts de cèdres.
Nous sommes ici au sud de Nagano, dans les Alpes japonaises, à l’endroit même où subsistent encore les plus beaux vestiges d’un chemin pluri-centenaire chargé d’histoire, qui se parcourt sac au dos.
Un petit retour en arrière nous apprend qu’à l’époque Edo (1603-1848), le Nakasendo faisait partie des cinq routes shogunales qui reliaient l’impériale Kyoto (l’empereur n’ayant alors plus qu’une valeur symbolique) à la nouvelle capitale Edo (l’actuelle Tokyo) où résidait le shogun, celui qui exerçait de fait le pouvoir.
Comme je l’explique dans certains articles consacrés à l’histoire de ce pays, le pouvoir shogunal avait en effet mis en place le sankin-tokai (système de résidence alterné imposant aux seigneurs et à leurs vassaux de résider une année sur deux à Edo) d’où le surnom de « route des samouraïs » donné à cette route. Ce système favorisera la circulation des hommes et des marchandises ainsi que le développement d’une intense activité économique le long de cette voie.
Une différence toutefois avec le Tokaïdo, qui longe le littoral, le Nakasendo, lui, traverse le centre montagneux du Honshu, le préservant ainsi d’une urbanisation destructrice.
A la fin de l’ère Edo, ce chemin escarpé tombe dans l’oubli un siècle durant, puis renait de ses cendres au milieu du 20ème siècle, en tant que patrimoine historique et culturel, et tout particulièrement la partie traversant la vallée de Kiso, ancienne route commerciale plus tard intégrée à la voie lors de l’établissement de celle-ci. Plusieurs villages-relais qui offraient jadis le gite et le couvert aux voyageurs pour la nuit font désormais l’objet de programmes de préservation et sont intégrés à des parcours balisés pour la randonnée, l’activité phare de deux villages séparés de seulement sept kilomètres, Magome et Tsumago.
Deux à trois heures de marche sont tout de même nécessaires pour relier ces deux villages et mieux vaut prévoir une demi-journée pour cette randonnée, avec Magome comme point de départ (le dénivelé est plus facile dans ce sens) dès le lever du jour (afin d’éviter les groupes qui débarquent vers 10h) pour pleinement profiter de la lumière matinale. A peine quitte t-on la rue principale de Magome et ses maisons typiques, que le chemin devient plus sauvage. C’est alors une succession de rizières, forêts et points de vue sur les montagnes. Une heure de marche plus tard, on aperçoit une maison de thé se dressant au bord de la route depuis la fin de l’époque Edo. Un ravissement.
Sur place, une association ouvre les portes de cette demeure et accueille les randonneurs le temps d’une courte pause. Tsumago se rapproche mais une halte est conseillée en chemin aux chutes d’eau imposantes Medaki-Odaki. Puis Tsumago apparaît bientôt avec ses élégantes architectures de bois que l’on contemple en dégustant sur un banc de la rue principale le manju, petit gâteau cuit à la vapeur.
Pour s’y rendre : Tokyo-Nagoya en shinkansen (2h30 de voyage), puis emprunter la ligne Chuo jusqu’à Nakatsugawa (1h30 de trajet), puis prendre le bus à la sortie de la gare en direction de Magome (trajet de 30 mn).
 
 
DU COTE DE CHEZ NOUS
Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix:Quand la médecine cherche à prendre le contrôle d’autrui au lieu d’en prendre soin (https://odysee.com/@campagnoltvl:2/medecins1:7)
 
 
EXPOSITIONS
« Préhistomania », du 17 novembre 2023 au 20 mai 2024, à Paris (75)
Le Musée de l’Homme présente, en partenariat avec l’Institut Frobenius pour la recherche en anthropologie culturelle (Francfort-sur-le-Main) une exposition temporaire exceptionnelle consacrée aux relevés d’art rupestre.
Ces peintures sur toile ou papier reproduisant les œuvres peintes ou gravées sur les parois des grottes, ont été réalisées dès le début du XXème siècle lors d'expéditions scientifiques lancées, à travers le monde, à la recherche des origines de l'humanité.
Élaborées par des artistes sur le terrain, elles ont été immédiatement exposées dans de prestigieux musées, donnant l'occasion aux plus anciennes traces picturales de faire irruption dans la modernité. Avec plus de 200 documents et objets, dont une soixantaine de relevés originaux, l'exposition offre un panorama mondial de ces œuvres, raconte les aventures que furent les expéditions, montre quelle source d'inspiration les relevés devinrent pour les artistes du XXème siècle, et documente les techniques actuelles de transposition et de conservation des peintures rupestres.
Le premier espace de l’exposition presente un panorama mondial de l’art rupestre, a travers une selection de releves emblematiques, de tres grand format, qui donnent la sensation « d’entrer dans les grottes » et d’experimenter le choc esthetique de leurs decouvreurs. Le visiteur est transporte dans le temps et dans l’espace a travers l’Afrique australe, le Tchad, l’Afrique du Nord, la Papouasie, l’Europe. Il decouvre quelques pieces maitresses des fabuleuses collections de l’Institut Frobenius de Francfort, mais aussi celles du Musee de l’Homme, notamment les releves qu’Henri Lhote realisa dans le Tassili n’Ajjer en Algerie, dans les annees 1950. Ces releves ont une valeur scientifique et historique inestimable : ils sont souvent les seuls temoins de peintures du Neolithique degradees depuis... et revelent parfois des paysages disparus depuis des millenaires avec la desertification et autres modifications des conditions environnementales.
Ces transpositions de peintures rupestres ont ete realisees au cours d’extraordinaires expeditions internationales, dont celles de l’Allemand Leo Frobenius des les annees 1910, celles du Francais Henri Breuil des les annees 1930, puis celles de Gerard Bailloud et Henri Lhote a partir des annees 1950. Veritables aventures, pour certaines, ces missions correspondent aux debuts de l’etude de la Prehistoire a l’echelle mondiale, que les releves ont largement contribue a faire connaitre.
Les series de photographies conservees a l’Institut Frobenius et au Musee de l’Homme, qui documentent ces voyages, permettent de mieux comprendre le travail de ces pionniers... et pionnieres, les femmes etant nombreuses, particulierement au sein des expeditions Frobenius.
Au Musée de l’Homme, 2ème étage, 17, Place du Trocadéro, à Paris (16ème)
« Visions chamaniques, arts de l'ayahuasca en Amazonie péruvienne », du 14 novembre 2023 au 31 mars 2024, à Paris (75)
Sous les effets de l’ayahuasca, psychotrope d’origine végétale prisé par les sociétés d’Amazonie péruvienne, les arts s’ouvrent à des contrées insoupçonnées. Offrez-vous un trip cosmique avec ce « musée visionnaire du chamanisme mondialisé ».
Au Musée du Quai Branly, 37, quai Branly à Paris (7ème)
« Les nouveaux héros. Paul Richer et la sculpture du travail », jusqu'au 31 décembre 2023, à Chartres (28)
L'exposition Les nouveaux héros : Paul Richer et la sculpture du travail met en avant la production du sculpteur entre 1889 et 1903 où il manifesta un intérêt marqué pour la représentation des ouvriers et des paysans en action. Elle replace Richer dans l'histoire de la sculpture de la fin du XIXème siècle, notamment dans le contexte de la représentation du travail, en comparant ses œuvres avec celles de son ami Jules Dalou.
L'exposition commence par une introduction sur l'artiste, suivie du Portrait de Paul Richer par Jules Dalou. Elle présente ensuite chronologiquement ses œuvres, comme Le Faucheur (1889), Paysan à la bêche (1891), et Paysan à la houe (1892), ainsi que des reliefs en plâtre tels que La Moisson (1893) et Travaux des champs(1895).
Des dessins montrant des scènes de la vie rurale et agricole soulignent le talent d'observation de Paul Richer en tant que dessinateur. La mise en regard du Semeur en bronze (1896) avec les projets de monuments de Jules Dalou illustre le dialogue entre les deux artistes.
Au Musée des Beaux-Arts, 29, Cloitre Notre-Dame, à Chartres (28)
« Sur les Traces de Tolkien et de l'imaginaire médiéval. Peintures et dessins de John Howe », jusqu'au 28 janvier 2024, à Landerneau (29)
Conçue par Diane et Jean-Jacques Launier comme une exploration picturale et commentée de l’œuvre de Tolkien et de l’origine des légendes médiévales, l’exposition présente plus de 250 dessins et peintures de John Howe. Artiste de renommée internationale, John Howe a d’abord illustré les romans de Tolkien, avant de participer à la direction artistique des deux trilogies cinématographiques Le Seigneur des Anneaux, et Le Hobbit aux côtés du réalisateur Peter Jackson. Plus récemment, il a également pris part à la création artistique de la série Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir. L’évocation des influences poétiques et mythologiques ancestrales permet de percevoir à quel point la richesse de l’œuvre romanesque de Tolkien et de l’imaginaire médiéval puisent leurs sources dans la résonance de ces temps lointains. L’exposition est complétée par d’authentiques objets d’époque médiévale (armure, épées...) et ponctuée d’œuvres contemporaines de Tolkien.
Au FHEL pour la culture, Aux Capucins, à Landerneau (29)
« Loris Gréaud. Les Nuits corticales » jusqu'au 14 janvier 2024, à Paris (75)
Gratuite et accessible à toutes et tous, l’exposition Les Nuits Corticales s’articule autour d’œuvres inédites, conçues in situ par l’artiste pour le Petit Palais. Énigmatique, délicate, parfois inquiétante ou encore immatérielle, la proposition de Loris Gréaud hantera le musée qui, tel un vaisseau fantôme, sera traversé de rumeurs, de systèmes opaques et de rendez-vous singuliers. L’exposition innervera le Petit Palais et le transformera en véritable caisse de résonance(s), jusqu’à en faire le cœur pulsatile de notre monde.
Depuis le 4 octobre, le Petit Palais propose ainsi au public d’explorer un archipel mental, où se feront écho d’inclassables créatures en expansion, le chant vibrant de statues, un jardin d’ubiquités multiples, la fragrance répliquée du centre de la voie lactée, une sculpture mobile qui progresse au rythme de la croissance de la pilosité humaine, un musée à observer les yeux fermés... le mirage infra-mince des « nuits corticales ».
Au Petit Palais, Avenue Winston Churchill, à Paris (8ème)
« Peter Doig, Reflets du siècle », jusqu'au 21 janvier 2024, à Paris (75)
Peter Doig est considéré comme l’un des plus grands peintres vivants. Pour ce contrepoint exceptionnel aux œuvres du musée d’Orsay, il a choisi de présenter quelques-unes de ses toiles majeures qui ont trait aux préoccupations modernistes de la perspective, de la couleur, du lieu et du décor.
Né à Édimbourg en 1959, Peter Doig n’a pas fait l’objet d’une exposition monographique en France depuis quinze ans. Visiteur et grand admirateur des collections du musée d’Orsay, Peter Doig a accepté l’invitation de Christophe Leribault, et a choisi de présenter quelques-unes de ses œuvres majeures, dans le cadre exceptionnel des salles à coupole du musée. Simultanément, dans une salle mitoyenne, l’artiste dialoguera avec la collection en portant à l’attention du public une sélection d’œuvres, enrichie de ses commentaires.
Au Musée d’Orsay, 1 rue de la Légion d’honneur, à Paris (7ème)
« Viviane Sassen. Phosphor : Art & Fashion 1990-2023 » jusqu'au 11 février 2024, à Paris (75)
La MEP – Maison Européenne de la Photographie présente la première exposition rétrospective de l’artiste néerlandaise Viviane Sassen. L'exposition PHOSPHOR : Art & Fashion 1990-2023 réunit plus de 200 créations et retrace 30 ans de production d’une œuvre protéiforme où la photographie côtoie le collage, la peinture et la vidéo.
Déployée sur les deux principaux niveaux de la MEP, cette exposition réunit ses séries iconiques, parmi lesquelles « Umbra », « Parasomnia », « Flamboya » ou « Roxane », des archives inédites, ses œuvres aux techniques mixtes mêlant tirages photographiques, peintures, collages et vidéos ainsi qu’une sélection de ses photographies de mode. L’exposition ambitionne d’éclairer le processus créatif de Viviane Sassen en suivant deux grands axes : la recherche constante de renouvellement des formes photographiques et l’importance de la sphère intime dans son œuvre. Chez Sassen, la photographie n’est pas une simple surface mais un lieu ouvert où elle fait cohabiter ses rêves, ses désirs et ses craintes avec la réalité tangible du monde.
A la MEP, 5/7 rue de Fourcy, à Paris (4ème)
« Simone Prouvé, de fil et de lumière » jusqu'au 31 décembre 2023, à Nogent-sur-Marne (94)
Jusqu’au 31 décembre prochain, la Maison nationale des artistes accueille la nouvelle exposition de Simone Prouvé, entre textile et photographie, intitulée De fil et de lumière.
Depuis ses débuts, l’artiste n’a de cesse d’étonner et d’innover dans sa manière d’amalgamer dans son travail design, architecture et abstraction. On peut y découvrir neuf panneaux composés de tissages à suspendre et deux ensembles photographiques. Ces derniers sont issus de travaux récents de Simone Prouvé, entre 2010 et 2020, ainsi que d’une série totalement inédite conçue dans le parc de la Maison nationale des artistes en 2021. Des vitrines présentent aussi des échantillons de ses recherches créatives récentes.
Âgée de 92 ans, Simone Prouvé, fille de Jean Prouvé et petite-fille de Victor Prouvé, n’a eu de cesse d’évoluer dans l’univers des architectes et des designers. Elle a été formée dès ses 18 ans aux techniques de tissage (elle se considère d’ailleurs comme une « lissière ») et elle a pu montrer toute l’étendue de son talent à la fin des années 1950 grâce à la commande de l’architecte Dominique Louis, d’une grande tapisserie à suspendre. Depuis, elle a œuvré aux côtés de noms tels que Shadrach Woods, Jean-Louis Lotiron, Bernard Taillefer ou Annie Tribel. Quant à la photographie, c’est également dans les années 1950 qu’elle s’en imprègne, en devenant une pionnière de l’urbex (ou exploration urbaine), en prenant des images d’usines et de lieux désaffectés. Une artiste inclassable donc, pour une exposition qui l’est tout autant.
A la Maison nationale des Artistes, 14, rue Charles VII, à Nogent-sur-Marne (94)
« Horace Vernet » du 14 novembre 2023 au 17 mars 2024, à Versailles (78)
Intimement lié au Versailles de Louis-Philippe, l’artiste exécute pendant plus de treize ans certaines des plus belles toiles des Galeries historiques. Ainsi, Versailles conserve aujourd’hui la plus grande collection d’œuvres du peintre. Plus de quarante ans après la dernière exposition consacrée à Vernet, cette rétrospective d’environ 200 œuvres sera l’occasion de découvrir de nombreux chefs-d’œuvre inédits, accompagnés d’esquisses et de dessins témoignant de la méthode de travail de l’artiste.
Né en 1789 au Louvre, Horace Vernet est le petit-fils du peintre de marines Joseph Vernet et fils du peintre de chevaux Carle Vernet. Digne héritier de la dynastie familiale, malgré un échec au Prix de Rome, il s’attire très tôt les faveurs de Napoléon Ier et de sa famille.
Évoluant d’abord au sein du cénacle romantique des années 1820, aux côtés de son ami Théodore Géricault, il développe une manière facile et séduisante et s’initie à la lithographie. Il devient alors le peintre favori du duc d’Orléans, futur Louis-Philippe.
« Le Paris de la Modernité (1905-1925) » du 14 novembre 2023 au 14 avril 2024, à Paris (75)
Tout au long du premier quart du XXème siècle, Paris continue plus que jamais d’attirer les artistes venus du monde entier et constitue le foyer d’un formidable rayonnement culturel. Paris est au cœur de l’innovation et de « ce qui se fait ». L’exposition illustrera comment Paris a réussi une fois de plus à maintenir cette position dans les premières décennies du XXème siècle en dépit de la recomposition de l’échiquier international.
Ambitieuse, inédite et trépidante, cette exposition aborde avec originalité cette période fascinante, en faisant ressortir les ruptures et les géniales avancées tant artistiques que technologiques. Une large place sera faite aux femmes, dont le rôle majeur à cette époque est trop souvent oublié.
À travers la mode, le cinéma, la photographie, la peinture, la sculpture, le dessin, mais aussi la danse, le design, l’architecture et l’industrie incarnant cette modernité à l’œuvre, l’exposition donne ainsi à vivre et voir la folle créativité de ces 1905-1925 ; période où Paris brille d’une aura artistique et culturelle, qui continue aujourd’hui de nous éblouir.
Au Petit Palais, Avenue Winston Churchill, à Paris (8ème)
« Cartier. Art de l'Islam et Modernité », du 18 novembre 2023 au 24 mars 2024, à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis)
Cette exposition explore l’impact de la découverte des arts de l’Islam sur les créateurs de la maison de haute joaillerie, du début du XXème siècle à nos jours.
A travers plus de 400 pièces (bijoux, objets précieux, chefs-d’oeuvre de l’art islamique, des textiles, des photographies et des dessins, elle met en lumière les sources d’inspiration aujourd’hui oubliées.
Au Musée du Louvre Abu Dhabi, Saadiyat, à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis)
 
 
FESTIVALS, FÊTES, EVENEMENTS & SALONS
Foire aux Santons, du 18 novembre au 31 décembre 2023, à Marseille (13)
La traditionnelle Foire aux Santons, créée à Marseille en 1803, est de retour pour une nouvelle « édition spéciale » empreinte de couleurs et de convivialité. Du 18 novembre au 31 décembre 2023, le Vieux Port de Marseille se transformera en un véritable village de crèches grâce à la présence de 25 artisans santonniers venus des quatre coins de la Provence.
Depuis deux siècles, la Foire aux Santons est un événement annuel emblématique pour la Cité Phocéenne et sa région.
Elle offre une opportunité unique de découvrir cet art ancestral qui rivalise aujourd’hui d’imagination avec ces figurines traditionnelles provençales en argile et ces icônes des temps modernes.
Des classiques aux nouveautés avec un savoureux mélange de tradition, la Foire aux Santons est l'occasion parfaite pour trouver des cadeaux uniques en s’imprégnant de l'atmosphère chaleureuse des fêtes de fin d'année.
Ainsi, l'esprit de Noël à Marseille invite tous les habitants locaux mais aussi les touristes à une authentique immersion provençale lors de cette édition 2023 de la Foire aux Santons, chaque jour du 18 novembre au 31 décembre de 10h à 19h sur le Quai du Port.
163ème vente des vins des Hospices de Beaune, le 19 novembre 2023, à Beaune (21)
La 163ème Vente des Vins des Hospices de Beaune se tiendra dimanche 19 novembre 2023 sous les Halles de Beaune. À l’occasion de la vente de sa Pièce de Charité, les Hospices Civils de Beaune se mobilisent en faveur du bien vieillir. En effet, consciente et soucieuse de cette priorité de santé publique, l’Institution soutiendra une ou plusieurs associations engagées dans la prévention et la préservation de l'indépendance des personnes vieillissantes à travers le bénéfice du produit de la vente de cette pièce de vin unique.
Les Hospices Civils de Beaune souhaitent accompagner des projets axés sur la prévention de la perte d’autonomie et des actions visant à renforcer les compétences des personnes âgées dans le but de prolonger leur indépendance et soutenir santé et qualité de vie à domicile.
Sous les halles de Beaune (21)
26ème Festival international de la photo animalière et de Nature, du 16 au 19 novembre 2023, à Montier-en-Der (52)
Le festival Photo Montier est le rendez-vous unique en Europe pour la photo animaliere et de nature qui reunit photographes, naturalistes, associations et professionnels, du 16 au 19 novembre, autour de 100 forums sur la connaissance naturaliste et la technique photo et plus de 80 h de conferences, projections et tables rondes. Cinq structures ardennaises seront presentes cette annee. Elles exposeront et/ou proposeront des animations jeunesse sur des themes naturalistes, scientifiques et environnementaux : la Federation des Clubs de Protection de la Nature, la Ferme pedagogique de Liart, la Maison de la Nature de Boult-au-Bois, l’association Renard (Regroupement des Naturalistes ardennais) et le Campus Agro Environnemental de Saint-Laurent (le Lycee du Balcon des Ardennes).
2 000 photos, 250 exposants, 100 expositions, 45 500 visiteurs en 4 jours, ce festival d’envergure se veut egalement educatif face aux enjeux ecologiques a venir. L’AFPAN « l'Or Vert », association organisatrice du festival, propose de nombreuses actions et ateliers d’education a l’environnement et au developpement durable, afin de donner les cles a la jeune generation pour acquerir un comportement environnemental responsable et solidaire. Plus de 3 500 scolaires sont presents durant l’evenement.
500ème anniversaire de la mort du Pérugin, à Bordeaux (33)
Dans le cadre du 500ème anniversaire de la mort du Pérugin, le musée des Beaux-Arts de Bordeaux est fier de participer aux célébrations internationales commémorant le génie de cet artiste de la Renaissance.
Qualifié de son vivant comme étant le plus grand maître d’Italie, Pietro di Cristoforo Vannucci, dit Il Perugino, fut un artiste novateur. Durant sa carrière, il côtoya les plus grands peintres de la Renaissance, tels que Léonard de Vinci, Sandro Botticelli ou encore il Divino Raphaël qu’il compta parmi ses élèves et travailla pour les plus importants commanditaires de la Péninsule comme Laurent de Médicis à Florence ou encore le pape Sixte IV à Rome.
Ce fut néanmoins dans sa Pérouse natale qu’il travailla le plus, ce qui lui valut le surnom de Il Perugino, comme en atteste La Vierge à l’Enfant sur le trône entre saint Jérôme, saint Augustin, quatre anges et deux chérubins qui fut réalisée pour l’église Sant’Agostino de cette ville. L’œuvre faisait partie d’un retable, soit un ensemble de tableaux destinés à orner le dessus d’un autel, exécuté pour le juriste Benedetto Capia, vers 1505, pour la chapelle dédiée à saint Nicolas de Tolentino. Pour plus d’infos : https://www.perugino2023.org
Au Musée des Beaux-Arts, 20 Cours d’Albret, à Bordeaux (33)
 
 
MUSIQUE
37ème édition du Red Sea Jazz Festival, du 16 au 18 novembre 2023, à Eilat (Israël)
Tous les spectacles auront lieu dans le port d’Eilat.
Parmi les artistes attendus cette année : Robert Glasper, Omri Mor, Hiromi Uehara, Kenny Garrett, Melvis Santa, Omer Avital, et Mehdi Nassouli...
htps://redseajazz.co.il/en/
 
 
LIVRES
Livre « Petite et grande histoire des légumes » d'Eric Birlouez (Editions Quae)
Tour a tour convoites, meprises, rehabilites, oublies, les legumes reinvestissent en force nos assiettes. Pas seulement pour leurs qualites gustatives et leurs bienfaits pour la sante, mais aussi par desir de remettre au gout du jour des aliments percus comme « authentiques », avec moins d’effets sur l’environnement et le climat.
Dans cet ouvrage, Eric Birlouez nous entraine dans la passionnante odyssee des legumes qui, pendant plus de dix mille ans, ont constitue, avec les cereales et les legumes secs, le socle de notre alimentation. Plus de cinquante legumes sont ici mis a l’honneur, dont certains « oublies » — aujourd’hui redecouverts comme les panais ou les crosnes — et ceux venus d’ailleurs tels que les choux asiatiques. Vous decouvrirez ainsi comment ils sont devenus comestibles et savoureux, grace a la perseverance de paysans et de cuisiniers qui ont domestique des legumes sauvages, les ont detoxifies par la cuisson ou la fermentation et en ont croise les varietes.
168 pages, 26€
Guide « Petit Futé, Voyage au féminin dans le monde 2024 »
L’Histoire a connu de nombreuses femmes voyageuses et aventurières, et elles ont contribué à préparer le terrain du voyage féminin en solitaire. Ces figures historiques faisaient indéniablement exception : il en fallait du courage, de l’audace et de l’inventivité pour parcourir le monde à l’heure où l’on pouvait à peine parcourir la rue.
Aujourd’hui, si l’imaginaire du voyage au féminin demeure hostile, la pratique est bien moins sombre : la voyageuse est moins subversive qu’on ne le pense, car les femmes voyagent… et pas qu’un peu.
Ces mêmes femmes sillonnent les routes étrangères et s’approprient l’inconnu. En tente, en chambre d’hôtel, en dortoirs, mixtes ou féminins, seules ou entre amies, elles partent à l’aventure. S’aidant des applications touristiques, des réseaux sociaux, de la sororité locale et internationale, ou baroudant seules et sans artifices, le voyage en solitaire serein, sécuritaire et épanouissant n’est pas une utopie !
Au sommaire de cette toute première édition, des destinations pour les débutantes du voyage solo mais aussi pour les aventurières, avec les incontournables du matrimoine et de l’histoire des femmes.
Et bien sûr les recommandations pour en profiter en toute sécurité, les agences de voyage spécialisées, et les meilleures adresses tenues par des femmes.
288 pages, 11,95€
Livre « Inspiration Venise », de Catherine Galinou (Editions Vérone)
Vous souhaitez decouvrir la ville pour la premiere fois ou vous l’aimez depuis longtemps, voici douze portraits de Venise qui vous en reveleront le mystere et la beaute.
Ces douze lieux ou oeuvres a decouvrir sont l’occasion d’aborder comment et pourquoi cette ville a l’histoire et au rapport si singulier a la nature a influence profondement l’art, la peinture, la musique, l’architecture, mais aussi la vie de ses habitants et inspire tant de visiteurs.
Ces douze aspects de la ville sont associes a douze musiques ecrites a Venise, accessibles par un QR code et commentees, permettant ainsi de comprendre par les sens autant que par l’intelligence la magie de la Serenissime.
Venise, c’est la ville ou le Titien abandonne ses pinceaux et etale les couleurs a meme la toile ; la ville ou il represente la Vierge Marie, quitte a choquer, non plus comme une deesse etheree mais comme une femme faite de chair et de sang. C’est la ville ou la musique prend des couleurs, ou les pretres chantent dans des operas et des castrats a la messe de minuit ; la ville de la premiere compositrice independante, bien avant Mozart ! C’est la ville qui invente une autre facon d’etre au monde.
Veritable plongee dans le mystere de Venise, ce livre riche et foisonnant permet aux lieux, a l’histoire, aux arts, de se repondre et de se completer. Il explicite par les sens autant que par l’intelligence comment la richesse de cette ville peut, au-dela de sa beaute, tour a tour nous unifier, nous consoler, nous enrichir et nous inspirer.
120 pages, 13,50€.
 
 
TOURISME
Les plus beaux endroits d'Espagne
Voyager en Espagne, c’est l’occasion de découvrir les multiples facettes d’un pays résolument pluriel. Gros plan sur les visites à ne surtout pas manquer :
- La Sagrada Familia (Barcelone)
L'exceptionnelle église de la Sagrada Familia a été conçue par le génie de l'architecte Antoni Gaudí. Cette image d’Épinal de la ville de Barcelone est un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Plus de 140 ans depuis la pose de sa première pierre, cette basilique n’est toujours pas achevée. Cette merveille architecturale est le monument le plus visité d'Espagne et c’est évidemment un incontournable d’une visite à Barcelone. Gaudí a créé un véritable chef-d'œuvre avec notamment 18 tours de différentes hauteurs et trois façades principales qui racontent les histoires bibliques en pierre sculptée.
- Le parc Güell (Barcelone)
Le Parc Güell est à nouveau un véritable symbole de la ville de Barcelone et il a été inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1984. C’est un jardin spectaculaire qui est parsemé de structures conçues par le génial architecte Antoni Gaudí. A l’entrée, on découvre le double escalier et la célèbre salamandre toute vêtue de mosaïques. Une fois en haut, on accède à la place du marché couvert soutenue par 84 colonnes. Sur un dénivelé de 60 mètres, l'artiste a créé un véritable chemin spirituel jusqu’à la célèbre vue imprenable sur la cité catalane. L’occasion de faire une pause sur le célèbre banc.
- Le musée Picasso (Barcelone)
Le musée Picasso de Barcelone est situé dans un ensemble de cinq palais emblématiques du gothique catalan datant des XIIIème et XIVème siècles. Le musée met en valeur la relation étroite entre l'artiste et la ville de Barcelone. Si la collection est splendide, l'ensemble architectural participe également à une unité artistique de toute beauté. La collection permanente abrite un fonds de plus de 4 200 œuvres, constitué en grande partie grâce au legs de Jaume Sabartés, ami et secrétaire de Picasso, mais aussi grâce à des donations de l'artiste lui-même et de son épouse Jacqueline Picasso. De quoi plonger dans le monde vibrant de ses débuts.
- La Plaza Mayor (Madrid)
La Plaza Mayor est sans conteste la plus belle place de Madrid. L'emplacement était occupé par un marché à l'époque de la domination arabe, et même après la reconquête par Alfonso VI. La statue équestre de Philippe III, érigée en 1847, trône aujourd'hui au milieu de la place. Durant tout le XVIIème siècle, elle a été le théâtre de réjouissances royales, mais aussi d'autodafés et d'exécutions publiques lors de l'Inquisition. En juillet 1631, un incendie a malheureusement ravagé 27 maisons de la Plaza Mayor. L'architecte Juan de Villanueva, chargé de la reconstruction, a par la suite respecté le tracé original de la place, mais a remplacé le plomb des toitures par des tuiles rondes et a aligné la hauteur de tous les bâtiments sur celle de la Casa de la Panadería. Tout au long de l'année, la place accueille une variété de salons et d'événements culturels.
- Le Palais Royal (Madrid)
La beauté du Palais Royal réside en l’éclat de sa couleur et le quadrilatère parfait formé par les façades. Aujourd’hui, le roi n’y réside plus mais y tient certaines visites officielles. En face de la superbe cathédrale de l’Almudena, on pénètre avec bonheur à l’intérieur du palais et, au fil de la visite des salons de style baroque, on peut admirer de superbes œuvres de Rubens, du Caravage, de Goya, de Velázquez ou du Greco. On peut voir aussi une vaste collection de tapisseries flamandes et espagnoles, des sculptures et de belles horloges qui habillent élégamment les pièces de ce véritable palais.
- Le Musée du Prado (Madrid)
Le célèbre musée du Prado, qui a célébré son bicentenaire en 2019, est une visite incontournable lors d’un séjour dans la capitale espagnole. Il abrite l'une des plus grandes collections d'œuvres du pays (Velázquez, Zurbarán, Goya, Murillo, Ribeira, El Greco, entre autres) ainsi qu'une impressionnante sélection d'œuvres européennes datant du XIIème au XIXème siècle (Rubens, Raphaël, Titien, Tintoret, Dürer, Van der Weyden) et d'œuvres antiques grecques et romaines. Le bâtiment a été conçu par Juan de Villanueva, un célèbre architecte madrilène, en 1786. Si l’on a peu de temps devant soi, il ne faut surtout pas manquer les salles de peinture espagnole, en particulier celles consacrées au Greco, à Velázquez et à Goya.
- Grenade
Nichée au cœur des montagnes de la Sierra Nevada, Grenade est une ville qui n’a cessé de fasciner ses visiteurs à travers les siècles. Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, c’est la ville la plus orientale d'Espagne. Elle fut également la dernière cité conquise par les chrétiens en 1492 lors de la Reconquista. Aujourd'hui encore, Grenade conserve cette magie et cette torpeur sensuelle évoquées au début du XXème siècle par le dramaturge espagnol Federico García Lorca. Son patrimoine historique est tout simplement époustouflant, avec en tête d'affiche le merveilleux palais de l'Alhambra, l'un des sites les plus visités du Vieux continent et souvent considéré comme la huitième merveille du monde. Une superbe entrée en matière pour partir à la découverte de l’Andalousie.
- Cordoue
Pendant les trois siècles précédant la Reconquista, la ville de Cordoue était la capitale de l'Espagne musulmane et une ville phare de l'islam. La cité ibérique a vu naître des grands noms comme Averroès ou Maïmonide, mais aussi des mathématiciens, des théologiens, des penseurs et des poètes. Et pour découvrir le charme de cette ville absolument captivante, il faut se balader dans la Judería, cet ancien quartier qui entoure la mosquée et qui est naturellement inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.
- La cathédrale et la Giralda (Séville)
Depuis des siècles, la cathédrale et la Giralda sont l’image d’Épinal de la ville de Séville. Les deux bâtiments sont indissociables et ils témoignent surtout du triomphe durable du christianisme sur la péninsule Ibérique. Il faut dire que le symbole est plutôt puissant : la cathédrale a été construite à l'emplacement exacte de l'ancienne Grande Mosquée à l’époque almohade… dont la Giralda était le minaret ! Bien que la ville ait été touchée par plusieurs guerres ou séismes, l’élégante Giralda est toujours restée debout et trône sur Séville du haut de ses 98 mètres.
- La Plaza de Espana (Séville)
Considérée comme l'une des plus remarquables places d'Andalousie et d'Espagne, voilà un véritable joyau d'architecture. Située dans les jardins de María Luisa, la Plaza de Espana se compose d'un palais central impressionnant de styles néo-Renaissance, gothique et mudéjar, entouré d'un canal traversé par quatre ponts. Des ponts qui symbolisent les anciens royaumes de l'Espagne : Castille, León, Navarre et Aragón. Pour en profiter, on peut s’y balader en barque, en bateau à moteur ou même en aviron. Pour apprécier pleinement la beauté de cet endroit qui a été le décor de nombreux films célèbres comme Lawrence d'Arabie ou Star Wars : épisode II - L'Attaque des clones, il est recommandé de venir tôt le matin ou en fin d'après-midi pendant l'été.
- Formentera
Au cœur de la mer Méditerranée, à 6 km au sud de la festive Ibiza,l’île de Formentera ressemble à s’y méprendre à un lagon tahitien avec son sable blanc et ses eaux cristallines. Cette île délicieusement préservée des Baléares est un véritable petit trésor de la nature et de grand charme avec ses quelques villages, ses deux routes qui serpentent entre ses marais, ses salines et ses vignes, ses deux phares, son port et sa marina. Contrairement à Ibiza, il n'y a pas d'aéroport à Formentera, c’est en bateau que l’on débarque pour explorer les dunes, les forêts de pins et les eaux turquoise de ce caillou méditerranéen. Formentera, où l’on peut pratiquer la voile et la randonnée, est aussi une destination très connue pour ses spots de plongée sous-marine.
- Ibiza
Ibiza représente le monde de la fête en Espagne et même dans le monde entier. Sur l’île, tout est réuni pour se détendre, avec d’innombrables plages et criques ensoleillées, et dance-floors mythiques où les meilleurs DJ de la planète mettent le feu jusqu’au petit matin… voire plus. Ici, cigales et musique électronique rivalisent donc en décibels tout au long de la journée. Mais résumer Ibiza à ses (longues) soirées serait trop réducteur. Car sur cette île des Baléares les amateurs de culture et de vieilles pierres trouveront de quoi faire avec des sites inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO, comme le site phénicien de Sa Caleta, la nécropole de Puig des Molins ou encore le centre historique d'Eivissa, Dalt Vila. A l’heure de se mettre à table, direction les tables typiques et charmantes qui fleurissent dans les villages pittoresques de cette île méditerranéenne décidément surprenante.
- Valence
Valence est une ville située sur la côte méditerranéenne du pays. Si elle est surtout connue comme étant la ville de la paella, la cité ibérique a entrepris ces dernières années une ambitieuse politique urbaine pour retrouver son prestige d'antan. On peut notamment citer l’installation d’une coulée verte de 10 km dans l'ancien lit de la rivière Túria ou l’ouverture de la Cité des Arts et des Sciences, conçue par l'architecte Calatrava. Un édifice incontournable qui est vite devenu l'emblème de la ville. Bien que résolument tournée vers l'avenir, Valence n'oublie pas non plus son riche passé. Les festivités occupent une place importante dans la vie de la ville, et les Fallas, une immense fête populaire inscrite au patrimoine immatériel de l'humanité de l’Unesco depuis 2016, attirent chaque année une foule gigantesque dans les rues.
- Ségovie
Située à environ 90 km au nord-ouest de Madrid, Ségovie est tout simplement l'une des plus belles villes d'Espagne et elle a été naturellement inscrite au Patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco dès 1985. Avec le plus grand nombre de monuments romans de toute l'Europe, cette ville possède un centre urbain d'une grande richesse architecturale. A la confluence des rivières Eresma et Clamores et perchée à une altitude de 1 001 mètres, la ville offre un climat froid et sec en hiver et plutôt très agréable en été, pendant la canicule castillane. Les sites à ne surtout pas manquer sont l'aqueduc, la cathédrale et l'alcazar.
- Tolède
Tolède se dresse sur un immense bloc rocheux à quelques dizaines de kilomètres de la capitale espagnole. Elle-même ancienne capitale du royaume espagnol, la cité a été construite sur une colline dominant les eaux du Tage. Les Romains y ont érigé une forteresse, aujourd'hui remplacée par l'Alcazar. A l'intérieur de ses murs, Tolède est un véritable labyrinthe de rues et ruelles typiques et elle a été inscrite au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. Cette ville fait donc partie intégrante de l'histoire espagnole, notamment pour avoir été un lieu de cohabitation entre les cultures arabe, juive et chrétienne tout au long des siècles.
- Montserrat
La Serra de Montserrat est un lieu exceptionnel à plus d'un titre, notamment d'un point de vue géologique. Et, en approchant les roches abruptes de cette montagne qui culmine à 1 236 mètres d'altitude, on se sent vraiment petit. Le monastère lui a été édifié selon la légende de la Sainte Vierge. Montserrat est aujourd'hui considéré comme un haut lieu du catholicisme catalan et espagnol. Quatre-vingts moines y vivent dans le but de préserver ce lieu sacré pour la prière et le recueillement. Par ailleurs, Montserrat est une destination de choix pour les amateurs de randonnée. De nombreux sentiers sillonnent la montagne, offrant des paysages magnifiques.
- Ronda
Ronda, située dans une région très montagneuse d’Andalousie, est construite sur un plateau rocheux abruptement coupé par l’impressionnante gorge du Tajo et sa centaine de mètres de profondeur. Cette gorge sépare donc la ville en deux parties bien distinctes : la Ciudad, ou vieille ville, située au sud, et le Mercadillo, la partie moderne, au nord, également appelée « ville des marchands ». La mise en scène de ce décor théâtral, ses arènes légendaires et ses bandoleros, ont contribué à forger la réputation d'une ville romantique qui a fasciné de nombreux intellectuels dès le XVIIIème siècle. Aujourd'hui, les points de vue époustouflants de la Serranía de Ronda, ainsi que les balcons et les belvédères, continuent à juste titre d’attirer les touristes.
- Bilbao
A environ 100 kilomètres de la frontière française et située entre les côtes escarpées de l'Atlantique et les vallées verdoyantes du nord du pays, la ville toujours très animée de Bilbao et ses alentours offrent de nombreuses possibilités à ses chanceux visiteurs. La ville basque séduit d’abord par son authenticité, ses petits ports de pêche pittoresques, ses villages de montagne et l'enthousiasme avec lequel ses habitants perpétuent leurs traditions. Le patrimoine historique de Bilbao est également très riche et côtoie de beaux exemples d’architecture moderne, à commencer par le musée d'art contemporain Guggenheim conçu par le célèbre architecte Frank Gehry. Enfin, il est impossible de parler de Bilbao sans mentionner son inoubliable gastronomie : dans tous les quartiers de la ville, les bars à pintxos régalent locaux et visiteurs qui pourront aussi aller trinquer dans les bodegas où l'on trouve un vin exceptionnel. La ville abrite également quelques-uns des meilleurs restaurants du pays.
- San Sebastian
A 20 kilomètres de la frontière entre la France et l'Espagne se trouve la charmante ville touristique de San Sebastian (Donostia en basque), entourée de montagnes et bordée par la mer. La qualité de vie agréable de la ville est due à l'océan et aux trois magnifiques plages qui la bordent : Zurriola, La Concha et Ondarreta, délimitées par les monts Ulia et Igueldo. La baie de San Sebastián fait penser, toutes proportions gardées, à celle de Rio avec l'île de Santa Clara au centre. Les habitants de San Sebastián, appelés Donostiarres, aiment sortir, bien manger et faire la fête. Dans le vieux quartier, de nombreux bars à tapas ravissent les touristes, mais la ville propose également de nombreux et excellents restaurants.
- Malaga
Pendant très longtemps, Malaga a été renommée pour ses vins doux, mais jusqu'au début des années 2000, rien n'a été véritablement entrepris pour attirer les touristes. Mais ces dernières années, la ville andalouse s’est considérablement transformée en rénovant ses rues et ses monuments tels que le palais de l'Alcazaba. Les musées se sont également multipliés depuis 2003 et l'ouverture du musée Picasso. Le magnifique musée Thyssen est également devenu une visite incontournable de la ville. Avec en plus une vie nocturne assez dynamique et de bonnes tables à tapas, cette escapade andalouse est toujours une bonne idée.
- Majorque
Majorque est une île offrant une grande diversité de paysages, des sommets de la Tramuntana aux paysages abrupts du cap de Formentor, en passant par les criques et les plages sauvages de l'est de l'île et les plaines d'orangers de Soller. Les amateurs d'histoire pourront explorer les vestiges romains d'Alcúdia, les grottes de Porto Cristo et le patrimoine architectural de Palma, qui les plongeront dans un voyage à travers les siècles. Bien que certaines zones soient très touristiques, Majorque garde tout le charme de ses villages de l'intérieur, tels que Valldemosa, Artà ou Sineu, où vous pourrez vivre au rythme tranquille de ses habitants.
 
 
PATRIMOINE
Louise Weber dite « La Goulue », icône du Paris de la Belle Epoque
Grâce à ses talents, sa personnalité, sa liberté, celle qui était destinée à être blanchisseuse est devenue une figure du Paris Canaille et de la butte Montmartre… avant de finir dans la misère et l’anonymat.
Louise Joséphine Weber est née le 12 juillet 1866 à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Son père est charpentier et sa mère couturière. Douée pour la danse, elle exprime son art dès l’âge de 6 ans dans les bals publics de l’Elysée Montmartre en dansant le chahut, ancêtre du cancan. Cette pratique inspirée par une danse andalouse se compose de sauts allant jusqu’au grand écart.
En 1884, la jeune femme s'installe boulevard Ornano (18ème), travaille comme blanchisseuse le jour et danse le soir, après avoir emprunté les tenues de ses clientes, dans les petits bals de la Chapelle, Montmartre, la porte Saint-Denis et même au Moulin de la Galette. Elle donne ou vend son corps aux hommes et aux femmes.
En 1885, Louise devient actrice chanteuse dans une revue au cirque Fernando. La danseuse-chorégraphe Grille d'Égout et la danseuse Céleste Mogador lui prodiguent leçons et conseils et la font débuter comme danseuse au bal Bullier ou à la Closerie des Lilas. Elle est connue sous le sobriquet de « La Goulue »… sans doute à cause de son penchant pour l'alcool.
En octobre 1889, elle danse au Moulin-Rouge nouvellement ouvert, avec Valentin le Désossé, célèbre contorsionniste et son amant officiel. Ils formeront un couple de danse pendant neuf ans. La Goulue devient la reine du lieu en créant quelques figures du cancan et surtout la célèbre figure du « coup de cul ». Personnalité du Paris de la Belle Époque, elle côtoie les grands du monde tels que le Shah de Perse, le baron de Rothschild, le marquis de Biron et Edouard VII.
Elle devient un des sujets favoris de Toulouse-Lautrec, qui immortalise la Vénus parigote dans ses portraits et ses affiches. La Goulue est devenue une légende…
Riche et célèbre, mais lassée, elle quitte le Moulin-Rouge en 1895 pour rejoindre le milieu forain et se produit d’abord comme danseuse orientale à la foire du Trône, puis comme dompteuse de lions. En 1898, devenue belluaire (dompteuse de fauves), elle poursuit cette carrière dans les cirques, à la fête à Neu-Neu, à la foire du Trône, jusqu’en 1907. Puis abandonne le domptage après avoir été blessée par un lion.
La guerre, la fin de l'engouement pour les cirques, le vieillissement et la bouteille… C'est le retour à la case départ. La Goulue, devenue Madame Louise, vit dans sa roulotte déglinguée du faubourg de Saint-Ouen, mais reste fantasque. Elle déambule sur la butte Montmartre, vend des allumettes et des cigarettes devant le Moulin-Rouge, recueille les animaux de cirque malades et âgés ainsi qu'une multitude de chiens et de chats.
À son décès en 1929, elle est enterrée au cimetière parisien de Pantin, mais en 1992, à la demande de ses descendants, la Ville de Paris accepte de faire transférer ses cendres au cimetière de Montmartre (Paris 18ème). Deux mille personnes assistent à cette cérémonie.
La Goulue donne son nom au jardin de la rue Burq (18ème) en février 2021. D’une superficie de 1 798 m² et ouvert depuis 1985, cet espace vert se cache non loin de la butte Montmartre et à quelques pas du Moulin-Rouge si cher à l’artiste.
Des jardinières plantées d’arbustes s’accrochent aux coteaux de ses petites terrasses, qui accueillent les jeux destinés aux enfants. Des érables, des micocouliers et un rideau de cyprès cohabitent avec de petits arbustes : des haies de lauriers du Portugal, des orangers du Mexique, des Photinias, des lavandes et des éléagnus.
(source : Marie de Paris)
A la (re)découverte du pont d'Arcole (75)
Le pont de l’Arcole est l’un des neuf ponts qui relient les rives de la Seine à l’île de la Cité. En le traversant, on accède directement au parvis de Notre-Dame de Paris. Ce n'est peut-être pas le plus impressionnant ni le plus ancien, mais sa singularité en fait une attraction à part entière.
C'est en 1827 qu'une ordonnance royale autorise la construction du pont entre la place de l'Hôtel de Ville et l'île de la Cité. Construite en 1828, une passerelle est ouverte à la circulation. Ce pont suspendu composé de deux travées d'environ 40 mètres ne mesure alors que 3,50 mètres de large et est réservé aux piétons.
La passerelle est d'abord appelée « pont de la Grève » pendant ses deux premières années. Elle prend ensuite son nom actuel… Mais cette nouvelle dénomination vient-elle de la victoire bonapartiste de novembre 1796… ou de l'exploit héroïque d'un jeune républicain ? Celui-ci, apprenti serrurier de son état, brandissant un drapeau sur le pont lors de la révolution de 1830, aurait prononcé ces paroles « Mes amis, si je meurs, souvenez-vous que je m'appelle Arcole » avant de s'écrouler foudroyé par une salve. Personne ne détient à ce jour la réponse, sachant qu'aucun Arcole ne figure sur la liste des tués au cours de cette échauffourée…
Quelques années après sa construction, l'insuffisance du pont suspendu saute aux yeux : l'intensification du trafic routier et les nouveaux aménagements urbains de la capitale, tels que le prolongement de la rue de Rivoli, incitent l'administration à lui substituer un édifice plus solide et plus large.
Le choix oscille entre deux options : soit un pont de trois arches de 27 mètres d'ouverture chacune, en maçonnerie, soit une unique volée de fer, très surbaissée, de 80 mètres de long sur 14 mètres de large. La seconde solution est préférée, quoique plus coûteuse, prenant en compte le grand avantage que retirerait la navigation sur la Seine d'un pont n'ayant aucun point d'appui sur la rivière. Mais ce n'est pas tout… En se lançant dans une telle entreprise, Paris se positionnerait comme pionnière en matière d'art des constructions, cette travée métallique dépassant en portée tout ce qui avait été fait jusqu'à alors ! (Source : « Les Ponts de Paris », de Jocelyne Van Deputte)
C'est donc en 1854 que la construction du pont d'Arcole version métallique, conçu par Nicolas Cadiat et Alphonse Oudry, débute. Comme ses pairs, le pont de l'Alma et celui des Invalides, il doit être fin prêt pour l'ouverture de l’Exposition universelle de mai 1855. Mais comme pour les deux autres, les travaux doivent se plier aux conditions météorologiques, et l'ouvrage n'est accessible qu'un an plus tard, le 12 mai 1856.
Contrairement à d'autres ponts de Paris, la structure métallique n'est pas affublée de décors abondants, la mode architecturale de l'époque penchant plutôt pour des surfaces lisses et des longues lignes mettant en valeur la perspective. Une tendance qu'appliquera d'ailleurs Gustave Eiffel pour créer la Tour Eiffel. (source : Mairie de Paris)
 
 
ACTUALITES
Vente aux enchères de vinyles RMC, jusqu'au 25 novembre 2023
Riche d’un catalogue de 300000 vinyles, RMC propose de partager une partie de sa collection mythique avec le public à travers plusieurs ventes aux enchères en ligne.
La première a lieu jusqu’au 25 novembre sur le site https://drouot.com/fr/v/146558 et propose 1500 vinyles répartis en 275 lots.
La sélection mise en vente est classée en neuf catégories dont de la chanson française, du rock, du funk, du jazz, des musiques du monde, des bandes originales de films... Ce trésor musical, qui regroupe quatre décennies de musiques allant des années 1960 aux années 2000 offre aux connaisseurs comme aux néophytes l’opportunité d’acquérir un morceau du patrimoine musical.
Saccage des Châteaux de la Loire à coup de parc éolien, à Auzouer-en-Touraine (37)
Le préfet d’Indre-et-Loire est sur le point de rendre une décision favorable au projet éolien Oratorio, remettant en cause la préconisation du plan Loire de rejeter tout projet éolien à moins de 15 km du rebord de la Loire et ce, en dépit des avis consultatifs rendus par la Mission régionale de l’Autorité de l’Environnement, la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites et une récente étude menée par l’ADEGT.
Ce projet de quatre éoliennes d’Auzouer-en-Touraine, situé à 10,8 km de ce rebord, avec des flashs lumineux toutes les trois secondes, nuit et jour, impactera fortement le panorama observé depuis le Domaine de Chaumont-sur-Loire comme depuis le château d’Amboise.
L’Association des châteaux de la Loire-Vallée des Rois, soutenu par Stéphane Bern, célèbre animateur et défenseur du patrimoine et membre de cette association, s’oppose au projet Oratorio.
 
 
INFOS PRATIQUES
Près de 13 millions de Français sont en difficulté avec le numérique
Besoin d’accompagnement à l’utilisation d’un ordinateur ou d’une tablette ? D’une formation pour effectuer vos démarches administratives en ligne ? Le chèque numérique peut répondre à vos attentes. On vous présente ce dispositif.
Qu’est-ce que le chèque numérique ?
Le chèque ou le Pass Numérique est un support d’une valeur monétaire, physique ou dématérialisée, qui donne droit à celui qui le reçoit d’accéder à des services d’accompagnement numérique.
En contrepartie, la structure qui a accompagné le bénéficiaire reçoit la valeur du Pass (au moins 10 euros par Pass).
Il peut notamment prendre la forme d’un carnet de chèques sur le modèle des tickets- restaurant ou des chèques vacances.
À quoi sert le chèque numérique ?
Aujourd’hui, près de 13 millions de Français sont en difficulté avec le numérique. L’objectif du chèque numérique est de répondre aux besoins de formation des citoyens en difficulté vis-à-vis du numérique (particuliers, salariés, demandeurs d’emplois, associations…) en matière d'utilisation des outils numériques. Il s’agit de favoriser l’inclusion numérique en facilitant l’accès à Internet des personnes qui rencontrent des difficultés dans leur usage du numérique.
Comment obtenir le chèque numérique ?
Si vous rencontrez des difficultés avec le numérique, vous pouvez vous adresser à une structure locale (guichet de service public, travailleurs sociaux, espace France Services) afin de recevoir un lot de Pass.
Vous serez ensuite dirigé vers une structure qualifiée, organisatrice d’ateliers d’initiation ou de perfectionnement au numérique. La structure scannera le Pass et dispensera la formation au bénéficiaire gratuitement. Elle sera ensuite payée par l’opérateur de chèques numériques.
Comment utiliser le chèque numérique ?
Construit sur le modèle du titre-restaurant, le chèque numérique permet une prise en charge partielle ou totale des services d’accompagnement au numérique proposés aux citoyens par les acteurs de la médiation numérique, avec une priorité donnée à l’accompagnement de la dématérialisation des services publics.
(source : Bercy Infos)
Comment vérifier si l'on est bénéficiaire d'un contrat d'assurance ?
Contrats d’assurance vie, obsèques ou dépendance : les assurés n’informent pas toujours leurs proches des contrats qu’ils ont conclus. Un service en ligne vous permet de rechercher si des contrats d'assurance ont été souscrits et si vous en êtes bénéficiaire. On vous le présente.
Véritable informateur du public des assureurs et de leurs partenaires, elle vous permet de vous renseigner sur plusieurs types de contrat d’assurance :
- Contrat d’assurance obsèques :
Le contrat d’assurance obsèques est un placement financier qu’un souscripteur établit pour couvrir les frais des obsèques. L’assuré désigne un bénéficiaire qui touchera le capital au moment du décès.
Le dispositif de recherche des contrats Obsèques de l'Agira permet, en cas de décès, à toute personne proche ou à l’entreprise funéraire de connaître l’existence d’un contrat Obsèques souscrit par le défunt.
Placement financier souscrit pour prévoir les aléas de la vie, le contrat assurance vie permet à l’assuré de léguer des biens/fonds à ses proches. Cependant, il arrive que le bénéficiaire soit non identifié ou que les bénéficiaires ne déclarent pas le décès à l’assurance du contrat souscrit. L’héritage posthume ne peut alors être versé aux bénéficiaires.
Toute personne peut demander par tout moyen à être informée de l’existence d’un contrat d’assurance vie qu’aurait souscrit une personne décédée et dont elle serait la (ou l’un des) bénéficiaires(s).
Placement financier souscrit pour prévoir une perte d’autonomie, le contrat d’assurance dépendance permet à l’assuré de bénéficier d’un fond mensuel pour couvrir les frais que nécessite cette situation. Cependant, il arrive que l’assuré n’informe pas ses proches de cette souscription et que sa perte d’autonomie l’empêche de mettre en œuvre son contrat.
Pour répondre aux situations dans lesquelles un assuré ne serait pas en mesure de faire jouer un contrat d’assurance Dépendance du fait de sa perte d’autonomie, les organismes d’assurance s’engagent à ce que toute personne physique ou morale puisse rechercher l’existence d’un contrat en adressant une demande à l’Agira.
Il faut savoir que cette recherche auprès de l'AGIRA est valable pendant une période de 10 ans suivant l'échéance du contrat d'assurance. Après ces 10 ans, le contrat d'assurance vie est automatiquement transféré de l'assureur à la Caisse des dépôts, qui le conservera pendant 20 ans.
Pour retrouver les sommes issues de ces contrats dits en « déshérence » (non-réclamées et/ou perdues depuis plus de 10 ans) et en demander la restitution, rendez-vous sur ciclade.fr, l'outil en ligne et gratuit de la Caisse des dépôts.
(source : Ministère de l’économie)
 
REPORTAGE DE LA SEMAINE
Exposition "Gengis Khan. Comment les Mongols ont changé le monde" (Musée d'histoire, Nantes, Loire-A... Cette exposition est la première en France consacrée à l'un des plus grands conquérants de l'Histoire : Gengis Khan. Ce guerrier hors du commun et son armée mongole édifieront un immense empire durant le XIIIème siècle, des plaines de Mongolie à l'extrême sud de la Chine, et de l'océan Pacifique aux confins du Moyen-Orient.
Le public sera comblé grâce à la présentation exceptionnelle d'objets issus des collections nationales de Mongolie dont un nombre important de trésors nationaux, certains d'entre eux n'ayant d'ailleurs jamais été montrés jusqu'alors en Occident.
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