Selon l'évangile de Saint Luc, Marie déposa l'enfant Jésus dans la mangeoire d'une étable où Joseph et elle avaient trouvé refuge. Le mot crèche désigne ainsi toute représentation de la Nativité.
C'est au VIème siècle que l'on situe la première célébration de la nuit de Noël dans l'église de Sainte Marie à Rome, avec des statues de la Vierge Marie, de Joseph, de l'âne et du boeuf.
Selon la légende, François d'Assise "inventa" au 13ème siècle la crèche vivante dans une grotte de Greccio en Italie, où les frères mineurs avaient établi un ermitage. Joseph, la Vierge Marie, les mages, les bergers, et les paysans étaient joués par les gens du village. Les animaux aussi étaient réels. Thomas de Celano, le premier biographe de François, rapporte qu'il prêcha, durant la messe de Noël, et qu'on le vit se pencher vers la crèche et prendre un enfant dans ses bras. Plus tard, on plaça un enfant dans la mangeoire. Petit à petit, la coutume s'est répandue, sous l'influence des prédicateurs franciscains, surtout en Provence et en Italie.
Du latin « cripia », qui signifie la « mangeoire » d'un animal, la crèche est une tradition mise en place durant l'Avent qui, tous les ans, vient apporter son lot de magie à la période de Noël. Celle-ci s'installe aux côtés des sapins et autres décorations de Noël généralement le 4 décembre, pour la Sainte Barbe, ou bien le 6 décembre, jour de la Saint Nicolas, ou encore le premier dimanche de l'Avent. Et ce, jusqu'au 2 février, jour de la Chandeleur et date de la Présentation de Jésus au Temple.
Les premières crèches "en modèles réduits" firent leur apparition dans les églises au XVIème siècle à Prague avec les Jésuites. A la fin du XIXème siècle apparaissent les santons (de santouns : petits saints) façonnés dans l'argile, originaires de Provence. Ces figurines représentent tous les petits métiers traditionnels. Les habitants du villages ainsi représentés apportent le fruit de leur labeur à l'Enfant Jésus. Ces figurines sont venus enrichir le décorum de la crèche traditionnelle. La naissance de cette tradition remonte à la fermeture des églises pendant la Révolution française en 1793, généralisée dès 1794. A cette époque, et afinde perpétuer cette coutume, des petits santons ? car ils représentent des saints ? ont commencé à voir le jour en Provence, pour que chacun puisse réaliser depuis chez soi sa petite crèche clandestine. Loin des santons que l'on connaît aujourd'hui, ils étaient au départ confectionnés à partir de morceaux de cartons, de plâtre ou de bois. Jusqu'à ce que Jean-Louis Lagnel, (1764-1822), révolutionne la vie de ces petits personnages en les fabriquant en argile.
Il existe plusieurs types de crèches :
- la crèche baroque : créée au 17ème siècle lorsque les crèches commencent à décorer les demeures aristocratiques de style baroque.
- la crèche napolitaine qui apparaît dès le Trecento (14èmesiècle italien) dans le sud de l'Italie et les édifices religieux l'exposent à la vénération des fidèles ; les personnages sont des statues colorées richement ornées atteignant et parfois de taille humaine. Au 18ème siècle, à Naples, elle connait une véritable passion collective. Typiquement baroque, le décor ainsi que ses personnages se caractérisent par un réalisme formel.
- la crèche génoise connaît son âge d'or au 18ème siècle et se distingue principalement par une production de santons en bois.
- la crèche provençale qui s'inspire de la vie locale. Les artisans évoquent des personnages typiques de la région ou du village ou des défunts de la famille. Elle date du 18ème siècle. Ont été rajoutés aussi à Marseille les santons (« santoun », « petits saints » en provençal) qui représentent des petits métiers connus (le meunier, le rémouleur, la lavandière, etc...)
- la crèche comtoise est un théâtre populaire né à la fin du 18ème siècle. Comme la crèche provençale, elle invite, autour de la Sainte famille, des personnages issus de la société franc-comtoise de l'époque.
- la crèche vivante est un spectacle joué en public, ou une crèche qui contient des personnages réels. Une représentation célèbre du genre est tenue à Matera (Italie) qui accueille la plus grande crèche vivante du monde.
- la crèche-théâtre géante et animée : ce type de crèches de Noël a été présentée à Paris place de l'Hôtel de Ville pendant 17 ans. Paul Chaland produisit ces crèches de Noël avec les artistes de chaque pays : Venise, Sicile, Andes, Vieux-Paris, Assise (François d'), du Soleil (Provence), crèche merveilleuse. Les spectacles sont automatisés car l'informatique commande les lumières, le son et les automates. Ces crèches font 18 mètres de large, 5 mètres de profondeur et 4 mètres de hauteur, et ont entre 100 et 220 personnages, et de 15 à 50 automates avec changements de décors à vue.
- la crèche permanente, existe tout au long de l'année, comme la crèche stabile d'Anzi (Italie).
Et puis, il existe désormais la crèche politiquement correcte : pour satisfaire les différentes sensibilités, celle-ci ne comporte pas d'animaux pour éviter les problèmes de maltraitance et d'exploitation de nos ami(e)s les bêtes. Elle ne comporte pas non plus de Marie pour ne pas offusquer les opposants aux douloureux problèmes des mères porteuses. On supprime aussi les rois-mages qui ne sont après tout que des migrants, ce qui pourrait gêner nos « Français de souche ». Pas d'ange non plus, cela pour ne pas froisser nos camarades athées, anti-théistes et autres thé?.. La paille a été supprimée car elle ne correspond pas à la norme NF X 08-070 sur les incendies. Le nouveau-né a été également retiré, pour ne pas donner des idées à de vilains pédophiles. La grange, elle, est en bois recyclable, issu de forêts respectant les normes environnementales ISO 143245342542245567654. Elle est donc admise.
Joyeux Noël !
(merci à Stéphane pour cette contribution)
 
LE CLIN D'OEIL DU MOMENT
Cultiver son potager, fabriquer ses produits d'entretien ou s'essayer aux low-tech, seul, en famille ou en collectif, la quête d'autonomie permet d'échapper à la dépendance à l'industrie, et peut ensuite se développer sur de plus vastes territoires.
L'autonomie débute souvent dans la cuisine en s'initiant d'abord à la confection de soupes et de gratins, puis de confitures, de yaourts, de biscuits ou de pestos... Cela passe bien sûr par la culture de ses propres fruits et légumes mais aussi par le glanage.
L'étape suivante est l'autonomie énergétique qui passe parfois par un poêle bouilleur fonctionnant au bois, lequel chauffe l'eau à usage domestique en complément du chauffe-eau solaire. Pour le reste, on rend visite aux producteurs locaux de fromages, de pain ou d'oeufs.
Une autonomie réussie implique d'être curieux et d'avoir envie d'apprendre. On rencontre ainsi des femmes qui font elles-mêmes leur vidange auto ou qui tronçonnent du bois, après avoir participé à un stage d'initiation au bricolage comme à l'association d'éducation populaire Pivoine sur le plateau de Millevaches.
La récupération de l'eau de pluie a aussi sa place : récupéré dans de grandes citernes, le précieux liquide, qui, par déclivité naturelle, atteint seul une pression d'1 bar et alimente douches solaires et machines à laver. Rien que l'utilisation de toilettes sèches permet d'économiser un tiers de la consommation d'eau. Au passage certaines ménagères fabriquent même leurs produits d'entretien...
Quid de la construction de sa demeure ? Dans ce domaine, les plus audacieux trouveront l'appui du réseau Twiza, www.lesavoirfaire.fr, www.lokaleko.com ou du magazine La Maison Ecologique.
 
 
MURIEL S'INTERESSE AUX FOURMIS
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les grains de blé stockés par les fourmis ne germent pas ?
On a découvert que les fourmis prenaient soin de couper chaque grain en deux, empêchant ainsi la céréale de germer.
Mieux, les graines de coriandre, elles, sont divisées en … quatre par ces mêmes créatures. Et les scientifiques, de découvrir lors de recherches qu’une graine de cette plante peut germer si elle est divisée en deux. Les fourmis coupent donc la graine de coriandre en quatre.
Mais comment les fourmis savent-elles cela ? Décidément, ces animaux ont de quoi nous surprendre.
Dimanche 10 décembre 2023 : En ce beau dimanche ensoleillé, mon maître, Ruben et moi sommes allés à la plage pour dégourdir les papattes
Lundi 11 décembre 2023 : Ca y est ! Grâce à mon maître, je maitrise l’art de courir sur un tapis de course
Mardi 12 décembre 2023 : Aujourd’hui, on m’a filmé alors que je m’entrainais avec mon maître sur le tapis de course en vue des JO 2024
Mercredi 13 décembre 2023 : Le temps froid qui prévaut lors de notre première balade me convient parfaitement, car il me vivifie
Jeudi 14 décembre 2023 : Petit tour chez la véto ce midi pour la révision des 50 000. Je ne refuse jamais une consultation lorsque la vétérinaire est jolie.
Vendredi 15 décembre 2023 : je m’adapte bien au tapis roulant. J’ai réalisé cette fois un entrainement de 20 minutes
Samedi 16 décembre 2023 : Mes caprices horripilent mon maître qui éprouve ce matin les pires difficultés pour me faire marcher au pied
 
 
VOICI DE QUOI SE POSER DES QUESTIONS SUR...
La baisse du niveau scolaire de nos enfants :
Avec Jean-Paul Brighelli, essayiste et auteur de "L'école à deux vitesses" publié aux éditions de l'Archipel
La mixité scolaire est une supercherie. Neuf élèves sur dix sont concernés dans des établissements de second ordre, pour ne pas dire des ghettos éducatifs. Les autres pratiquent l'entre-soi. C'est cela, l'héritocratie ".
Depuis quarante ans, les politiques publiques ont prétendu rectifier ce déséquilibre. Elles sont parvenues au résultat inverse : une minuscule élite sociale a élaboré les conditions de sa reproduction.
Un système à deux vitesses s'est mis en place, conforté par toutes les décisions prises pour prétendument l'empêcher.
L'égalité des chances et la mixité sociale sont pourtant de l'intérêt des " bons élèves ", qui ont tout à y gagner ; mais aussi de la nation, qui se suicide lentement en se privant de 90% de ses forces vives.
Non, l'évaluation permanente des " compétences " ne prime pas sur la transmission des savoirs. Non, la vocation de l'enseignement n'est pas de faire garderie, de surnoter les élèves ni d'encenser le " vivre ensemble ". Et non, les pauvres ne sont pas plus bêtes que les riches.
Il est temps d'amener chaque élève au plus haut de ses capacités, par un travail assidu, des horaires et des programmes différenciés.
Il est grand temps de restaurer un authentique élitisme républicain, digne d'un pays qui fut jadis l'exemple de l'efficience scolaire.
Monter le niveau d'exigence, c'est élever le niveau de tout un peuple.
Sans quoi nous allons droit vers une déflagration qui ne serait pas seulement scolaire.
 
 
QUOI DE NEUF EN CRYPTO ?
Un visa de résident pour le Salvador pour un million de dollars en Bitcoin ou USDT
Le 7 décembre 2023, a été lancé un nouveau programme de résidence et de citoyenneté par l’investissement, avec l’aide de la crypto-société Tether. De son nom complet « Adopting El Salvador Freedom Visa Program », ce programme promet un visa de résidence à long terme, pouvant déboucher sur l’obtention de la citoyenneté salvadorienne, pour1000 étrangers souhaitant investir au moins 1 million de dollars dans le pays en Bitcoin ou en stablecoin USDT.
 
 
NOUS PRENDRAIT-ON POUR DES CONS ?
Hervé Juvin : les modifications génétiques tolérées par Bruxelles auront-elles raison de notre santé ? Avec Charles Gave (https://youtu.be/fSUwoWTROC4)
L’eurodéputé, homme d'affaires et essayiste Hervé Juvin que l'on ne présente plus sur IDL est l 'invité de Charles Gave à la veille d’un vote crucial du Parlement européen sur les Nouvelles technologies génétiques. A Bruxelles, l’assouplissement de la réglementation sur les "nouveaux OGM" inquiète. Les promoteurs des nouvelles technologies génétiques, ou NGT, veulent faciliter la vente de leurs produits : grâce à la manipulation génétique, il est possible de rendre des plantes plus résistantes ou d’améliorer leur composition nutritionnelle. Pour l’heure, la Commission prévoit de faire échapper à la réglementation d’étiquetage et de traçabilité des OGM, les produits qui présenteraient moins de 20 modifications génétiques. La clause de sauvegarde a aussi disparu : dans la réglementation de 2001, elle permettait à un Etat membre d’interdire les OGM sur son propre territoire.
Energie et immigration : le point avec Charles-Henri Gallois, Olivier Delamarche et Sylvain Tiger
Charles-Henri Gallois, président de génération FREXIT est l'invité de Sylvain TIGER pour présenter son nouveau livre: Énergie, immigration, reprenons le contrôle. Et comme d'habitude, Olivier Delamarche est présent pour apporter son expertise économique et son franc-parler. Olivier a écrit la préface du nouveau livre de Charles-Henri et donnera sa vision des choses sur la nécessité d'une sortie de l'Union Européenne. https://youtu.be/sN0s0lP0DVw
 
 
LE PETIT MANUEL DU RESISTANT
CSI (Conseil Scientifique Indépendant) N°128 du jeudi 14 décembre 2023. L’invitée est aujourd’hui Maria Gutschi, pharmacologue à Ottawa (Canada) qui nous parle des fragments DNA détectés dans les vaccins COVID-19 Pfizer et Moderna (https://crowdbunker.com/v/23fVajqu)
 
 
ACTIVONS NOS NEURONES
Pour certains, la mort est une fin, et pour d’autres, l’âme survit au corps,ou s’incarne de corps en corps jusqu’à atteindre la pureté et la sagesse.
Ce mystère de la réincarnation pose la question de savoir s’il est possible que nous ayons déjà vécu. Des millions de personnes à travers le monde y croient.
D’après les spécialistes de la question, il existe dix signes démontrant que notre âme s’est réincarnée à plusieurs reprises :
- Le temps n’a pas d’importance
- On est conscient de notre mission sur terre
- On se souvient de nos vies antérieures
- On aime transmettre nos propres expériences
- On est endurant à la douleur
- On sait attirer les autres
- On a une intuition phénoménale
- Il nous arrive de ne pas nous sentir à notre place
Johnny Hallyday l'Exposition, du 22 décembre 2023 au 19 juin 2024, à Paris (75)
Après un premier passage à Bruxelles, l'édition parisienne de l'exposition rend hommage au chanteur. Les costumes de scene de Johnny sont des pieces essentielles à découvrir. Outre les accessoires, le parcours se présente comme une invitation à s'immerger dans l'univers musical du chanteur et son rapport privilégié à la scène. Les musiques rythment la visite ainsi que la voix du comédien Jean Reno, ami proche de Johnny et qui a participe a l’ecriture des textes et prete sa voix pour guider le visiteur tout au long de sa visite.
A Paris Expo, Porte de Versailles, à Paris (15ème)
 
 
FESTIVALS, FÊTES, EVENEMENTS & SALONS
Spectacle nocturne « La Cathédrale de Guillaume, le merveilleux voyage » du 20 décembre 2023 au 6 janvier 2024, à Bayeux (14)
Nouvelle intrigue « Le Merveilleux voyage » va faire découvrir aux spectateurs les visages méconnus de l’histoire médiévale à travers le monde.
Accès gratuit.
Séance tous les jours (sauf les 22, 24, 25 et 31 décembre 2023, et le 1er janvier 2023) à 18h00, 18h30, 19h00, 19h30 et 20h00). Limité à 300 places.
 
 
CINEMA
Sortie du film « Voyage au Pôle sud » de Luc Jacquet, le 20 décembre 2023
Nouveau documentaire de Luc Jacquet, réalisateur de La Marche de l’empereur, Oscar du meilleur film documentaire en 2006.
Nouveau documentaire de Luc Jacquet, réalisateur de La Marche de l’empereur, Oscar du meilleur film documentaire en 2006.
 
 
LECTURES
Guide « Cancun, Riviera Maya et Yucatan » (Editions Ulysse)
Avec le lancement de la dernière édition de ce guide phare, Ulysse présente une sélection renouvelée d’attraits, d’activités et d’établissements qui se démarquent afin d’accompagner voyageurs et vacanciers à la découverte de cette péninsule aux innombrables richesses.
L’ouvrage s’ouvre sur une douzaine de palmarès thématiques qui illustrent ce que la région de Cancun, Riviera Maya et Yucatan a de mieux à offrir et facilitent l’organisation d’un séjour personnalisé, tout en ciblant les incontournables :
- plages de rêve,
- parcs écotouristiques à explorer en famille,
- points d’observation des animaux,
- cenotes parfaits pour batifoler,
- vestiges mayas à explorer,
- trésors coloniaux à découvrir,
- sites de plongée-tuba,
- lieux d’hébergement qui se démarquent,
- activités de plein air enivrantes,
- expériences culinaires inoubliables,
- bons plans pour faire la fête,
- astuces pour s’amuser à petit prix.
Cette section compte également des suggestions d’itinéraires détaillés pour des visites d’une semaine ou plus. Le chapitre « Comprendre Cancún, la Riviera Maya et le Yucatán » permet d’en apprendre davantage sur la géographie, la faune, la flore, l’histoire, la politique, la société, les arts et la culture, tandis que le chapitre « Explorer Cancún, la Riviera Maya et le Yucatán » présente huit circuits comportant, pour chacun d’entre eux, une carte détaillée, les attraits de l’endroit, des restaurants, des hôtels, des boutiques ainsi que des suggestions d’activités de plein air et desidées de sorties. Un système d’étoiles et les coups de cœur d’Ulysse guident les lecteurs vers les attractions et adresses qui se distinguent. Enfin, le chapitre « Cancún, la Riviera Maya et le Yucatán pratique », est truffé de renseignements utiles pour mieux préparer ses vacances, et un lexique français-espagnol, complète l’ouvrage.
256 pages, 28 cartes, 22,99€.
Album « Hiroshige en 500 estampes » (Editions de La Martinière)
Grand maitre de l’estampe japonaise, auteur des celebres Cent vues d’Edo, Utagawa Hiroshige (1797-1858) a laisse une œuvre immense. Il est le peintre des paysages ruraux, des echoppes urbaines, de l’intime et de la beaute feminine, et egalement un amateur eclaire de poesie dont il parseme ses gravures. Sont ici reunies 500 estampes de la collection Alan Medaugh, la plus importante collection privee dediee a l’artiste en dehors du Japon, et presentant l’ensemble de son repertoire : des paysages a l’atmosphere evocatrice, des vues d’Edo – sa ville natale –, mais aussi ses premiers travaux, des kacho-ga (peintures d’oiseaux et de fleurs), des portraits, des œuvres sur eventails, des harimaze... Gros plans, comparaisons de differents tirages et reproductions en pleine page laissent decouvrir le processus creatif d’Hiroshige. En contrepoint, les auteurs – conservateurs de musee et specialistes du Japon, apportent un regard fin et exigeant sur l’artiste dans un parcours autant chronologique que thematique. Ils retracent sa vie, decodent ses techniques, le contexte de creation et de reception de ses premiers dessins a ses pieces les plus matures.
528 pages, 59€.
Récit « Une partie du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle » de Jacques Bruslé (Vérone Editions)
Une partie du chemin de Saint Jacques de Compostelle est un temoignage dans lequel l’auteur fournit une description des parcours champetres, boises ou forestiers, le long des cours d’eau (ici le Cele puis le Lot) et des routes, des chemins de campagne, des sous-bois, a travers les villages. Il fait egalement le recit de ses rencontres en maison d’hotes avec d’autres marcheurs – parfois rencontres sur le chemin –, qui sont riches d’echanges et font tout le charme des etapes du chemin de Saint Jacques de Compostelle.
Jacques Brusle tient a apporter un temoignage de la faisabilite d’un tel parcours aux alentours des 90 ans. Il s’agit d’une performance physique, mentale, qu’il estime parfois mystique et assurement sociale, assez unique en son genre
qui justifie sa celebre reputation. Un effort rarement accessible a tous et qui semble reserve a un petit nombre, et pourtant.
200ème anniversaire de la naissance de l'entomologiste Jean-Henri Fabre (le 21 décembre 1823)
Jean-Henri Casimir Fabre est un homme de sciences, un humaniste, un naturaliste, un entomologiste éminent, un écrivain passionné par la nature et un poète français de langue occitane (et à ce titre félibre) et française, lauréat de l'Académie française et d'un nombre élevé de prix.
Il peut être considéré comme l'un des précurseurs de l'éthologie, science du comportement animal, et de l'écophysiologie.
Ses découvertes sont tenues en haute estime en Russie, aux Etats-Unis, en Corée du Sud et surtout au Japon où Jean-Henri Fabre est considéré comme le modèle accompli de l'homme de sciences et de l'homme de lettres réunis et, à ce titre, figure au programme des enseignements de l'école primaire. Il est aussi mondialement connu pour ses Souvenirs entomologiques, qui ont été traduits en quinze langues.
Au cœur des ruelles pittoresques d'Aix-en-Provence, une aventure extraordinaire attend les curieux et les amateurs d'énigmes, prêts à découvrir les mystères culturels de la ville. L'énigmatique document volé du peintre Paul Cézanne devient le point de départ d'une quête passionnante, où l'intrigue se mêle à l'histoire vivante de la ville. La recherche du document dérobé oriente tous les soupçons vers Albert Haas, un ancien mafieux régulièrement accusé de racket. Cette quête devient ainsi une exploration captivante et ludique dans la ville, offrant aux participants une opportunité unique de connaître Aix-en-Provence mieux que quiconque.
Aixplorer est bien plus qu'un simple jeu d'escape game en ville ! C’est une clé d'accès à la richesse culturelle et locale d'Aix-en-Provence.
Pour y jouer, il suffit de se connecter sur le site en ligne https://www.aixplorer.app/ moyennant un tarif de 13 euros pour une durée minimum de 1h30 comprenant l'aventure, les recommandations et des informations insolites sur les places de la ville. L'exploration commence depuis le centre-ville d’Aix en Provence avec son téléphone ou sa tablette.
Jouer à Aixplorer va au-delà d'une simple enquête : c'est une immersion où l’on peut découvrir non seulement la riche culture aixoise, mais également les meilleurs endroits pour prendre un café, ou trouver la table parfaite pour déguster des plats locaux. En fait, à chaque étape du jeu, il est possible de consulter l'onglet dédié aux bars et restaurants pour faire une pause agréable, puis repartir à l'aventure, enrichi de nouvelles découvertes aixoise.
Les incontournables de l'Equateur
Situé sur la côte ouest de l'Amérique du Sud, l'Équateur est l'un des plus petits pays du territoire. Il regroupe des paysages variés, des hauts plateaux andins en passant par la jungle de l'Amazonie et par ses formidables îles Galapagos. En résumé, l'Équateur est une destination digne d’intérêt lors d’un voyage en Amérique du Sud. En voici les incontournables :
- Quito
La capitale de l'Équateur, qui se situe à 2850 mètres d'altitude, est une étape incontournable dans le pays. Ne serait-ce que pour avoir le plaisir de flâner dans son centre historique coloré, l'un des mieux préservés d'Amérique du Sud, et qui regorge de couvents, de monastères, de bâtiments à l'architecture coloniale de toute beauté, de palais et d'églises. Depuis 1978, il est inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO.
Parmi les incontournables : l'église San Francisco et l'église de la Compagnie, aussi belles à l'extérieur qu'à l'intérieur. Sur la Plaza Grande, c'est le palais gouvernemental qui interpelle le regard, tout comme la Cathédrale métropolitaine. Quito est aussi une cité où il ne faut pas avoir peur de prendre la hauteur. On peut pour cela se rendre au pied de la vierge de Quito, sur la colline du Panecillo ou bien embarquer à bord du téléphérique. On se rend compte alors de sa situation si particulière, au cœur des Andes. En soirée, en fin de semaine, c'est à La Ronda, la plus ancienne rue de Quito, que l'on profite des cafés, des boutiques et des animations festives. Un autre quartier à ne pas manquer est la Floresta, pour ses peintures murales et son ambiance bohème.
- Le volcan Chimborazo
Le volcan Chimborazo culmine à 6 310 mètres d'altitude et est le plus haut de l'Équateur. Il est endormi et deux de ses refuges, situés à 4 800 mètres et 5 000 mètres, sont accessibles, d'abord en voiture, puis à pied. En revanche, pour rejoindre son sommet, il faut être un alpiniste ou un randonneur expérimenté, les longues heures de marche et le manque d'oxygène demandant des conditions physiques optimales. Les visiteurs peuvent en tout cas s'adonner à une randonnée de quelques heures ou à une descente en VTT, d'autres belles façons de profiter de cette splendeur. Au pied du volcan, il faut aussi découvrir la réserve du Chimborazo, où vivent vigognes et lamas. La zone est protégée afin de permettre leur réintroduction sur le site.
- Le Parc national de Yasuni
Véritable sanctuaire de la biodiversité, le Parc national de Yasuni est un autre formidable coin de nature où randonner en Équateur. On y trouve en effet une large diversité de plantes, d'amphibiens, de mammifères et d'oiseaux. C'est là, au cœur d'une forêt primaire, que l'on découvre une végétation luxuriante, des lacs, des rivières, des lagunes e des villages authentiques. Ce parc national est la plus importante zone protégée en Équateur, et les visiteurs peuvent marcher pendant des heures et se laisser surprendre par la découverte de la faune et de la flore, mais aussi faire du canoë-kayak, en se laissant bercer par les bruits de la vie environnante.
- Les Îles Galapagos
Les îles Galápagos sont un archipel volcanique situé à environ 1 000 km des côtes de l’Équateur. Il se compose d’îles et d’îlots où il est agréable d'observer la faune sur de splendides plages de sable blanc. Les voyageurs du monde entier aiment s'y rendre pour observer des animaux, notamment ceux qui sont endémiques à l'archipel. Parmi les espèces présentes, on retrouve des tortues, des iguanes, de nombreuses espèces d’oiseaux, des lions de mer et des requins. Chaque île possède ses propres spécificités, parmi les plus visitées, on note San Cristobal, Isabela et Santa Cruz. Une belle façon de découvrir toute la richesse des îles est d'effectuer une croisière.
- La lagune de Quilotoa
La lagune de Quilotoa est un grand cratère de volcan rempli d'une magnifique eau turquoise où se reflètent aussi les nuages. Le cratère s'est formé il y a 800 ans suite à l'éclatement du volcan Quilotoa. Pour s'imprégner de la beauté du lieu, il est conseillé de faire les 12 kilomètres de randonnée le long des crêtes qui entourent cette beauté de la nature. Cela permet de fuir le mirador principal où se trouvent de nombreux visiteurs et de profiter d'autres points de vue à couper le souffle, au calme. À certains endroits, du gaz s'échappe et forme des bulles à la surface de l'eau, qui témoigne de l'activité volcanique des lieux.
- Vilcabamba
Cette petite ville se trouve dans la vallée de la Longévité, au sud de la Loja. La Cité a été rendue célèbre grâce aux nombreux habitants centenaires dans les années 1970. Les habitants en sont convaincus, l'air pur, l'eau de la montagne et la culture d'une nourriture biologique en font un territoire du bien-vivre. En rejoignant la place de l'église, il faut prendre le temps de s'arrêter à la table d'un restaurant ou dans un café où se côtoient des habitants et des touristes issus du monde entier. La ville est un véritable melting pot. Pour varier les plaisirs, de belles randonnées attendent les marcheurs, dans des paysages environnants sublimes et verdoyants, où les lignes de crêtes surplombent une vallée fertile et ensoleillée, et au climat toujours très doux.
- Le Parc national El Cajas
Pour les accrocs aux paysages naturels, le Parc national El Cajas est une véritable pépite, qui est situé à une heure de bus de la très belle ville de Cuenca. L'atmosphère y est très particulière puisque cette contrée, qui se trouve à environ 4 000 mètres d'altitude, est brumeuse et humide, ce qui lui confère des allures bien mystérieuses. On y trouve pas moins de 250 lacs et lagunes et de petites forêts se forment à l'ombre de parois rocheuses. Le long des différents chemins de randonnée qui sont proposés aux visiteurs, il faut prendre le temps de s'émerveiller devant la végétation de type toundra, et aussi bien ouvrir les yeux, car il n'est pas rare de croiser en chemin des lamas qui vivent ici et là, dans leur milieu naturel.
- Le marché d’Otavalo
Cette bourgade de la Sierra du Nord est particulièrement célèbre pour abriter un superbe marché. Ce qui fait sa particularité est en premier lieu d'être considéré comme le marché le plus varié, le plus grand et le moins cher du continent sud-américain. Il faut pour cela s'y rendre un samedi matin, la meilleure façon de voir arriver les Indiens à dos d'âne et d'autres qui traînent en laisse leurs petits cochons noirs pour se rendre aux marchés aux bestiaux. La marché d’Otavalo se compose en effet de trois marchés distincts : la foire aux bestiaux, le marché aux fruits et légumes où l'on peut goûter à certaines spécialités et acheter de très belles poteries, et l'antique marché indien, idéal pour repartir avec de superbes objets de l'artisanat local, pulls, tapis, couvertures, sacs bijoux et autres bibelots.
- Cuenca
La ville de Cuenca est une étape immanquable lorsque l'on prend la direction de la Sierra du sud de l'Équateur. On commence par la découverte du centre historique de la ville, où de beaux édifices à l'architecture coloniale côtoient de superbes églises dont la plus imposante est la cathédrale de l'Immaculée Conception, qui date du XIXème siècle. Lors d'un autre moment, on prend la direction des bords du Rio Tomebamba, pour une balade piétonne qui longe la rivière et où l'on admire les belles maisons du quartier de Barranco. On découvre aussi les étals de marchés, typiques andins, avec des fruits, des légumes, des fleurs, de l'artisanat, et ce à n'importe quel moment de la semaine. Pour se mettre au vert, on rejoint le Parque San Blas pour un pique-nique, avant de prendre de la hauteur en allant au mirador de Turi, et bénéficier d'un panorama époustouflant sur l'ensemble de la cité.
- Escapade amazonienne
Un séjour en Équateur permet aussi de s'offrir des moments inoubliables au cœur de la forêt amazonienne. Par exemple, en partant du village de Puerto Misahualli, on peut rejoindre le cœur de la forêt et les communautés qui vivent sur place pour quelques jours, au rythme de la forêt. Le plus authentique est de loger chez l'habitant, et de profiter de beaux moments d'échanges autour de repas toujours consistants. Puis les hommes des villages se font un plaisir d'accompagner les visiteurs pour une marche en pleine forêt tropicale ou un tour en pirogue. On observe alors la diversité de la faune et la flore et tout ce qui fait le charme de ce poumon du monde.
Cinq expériences insolites à vivre en Irlande cet hiver
Découvrir les secrets du tweed irlandais dans le Donegal
C’est un incontournable de la garde-robe irlandaise : le tweed du Donegal. Ce tissu confectionné avec de la laine issue de moutons irlandais est utilisé pour réaliser de nombreux vêtements et accessoires aussi chauds que résistants : écharpes, chapeaux, vestes et bien d’autres. Le Studio Donegal, situé à Kilcar dans le comté de Donegal, à l’extrême nord-ouest de l’Irlande, accueille les curieux pour une visite de ses ateliers. Ils y découvrent comment les artisans confectionnent à la main les pièces de tweed selon les méthodes traditionnelles. Une visite passionnante et éducative de laquelle les visiteurs repartent souvent avec leur propre souvenir en tweed. Un cadeau idéal pour affronter l’hiver.
Apprendre à concocter des pâtisseries traditionnelles en Irlande du Nord
C’est dans un cadre bucolique, propice à la détente et à la créativité que la Wee Buns Cookery School accueille les gourmands et les gourmets. Nichée dans le verdoyant comté de Tyrone, en Irlande du Nord, l’école de cuisine propose aux apprentis pâtissiers d’apprendre à concocter quelques unes des spécialités les plus gourmandes d’Irlande. Soda bread, scones, tourte aux pommes traditionnelle : autant de recettes réconfortantes typiquement irlandaises que les élèves pourront reproduire à leur retour de voyage pour continuer d’apprécier les saveurs d’Irlande pendant les fêtes.
Prendre un bain d’algues sauvages dans le comté de Sligo
Réputé pour ses paysages parmi les plus spectaculaires d’Irlande, le comté de Sligo, au nord-ouest de l’île, est le lieu idéal pour se reconnecter avec la nature. Quoi de mieux qu’un bain d’algues marines pour une immersion complète ? Le long du Wild Atlantic Way, de nombreux thermes et bains publics proposent de se relaxer dans des baignoires privatives etun jacuzzi remplis d’eau chaude dans laquelle infusent des algues sauvages récoltées directement dans l’océan Atlantique, tout proche. Les bienfaits des algues pour la peau, le corps et l’esprit ne sont plus à prouver, alors pourquoi s’en priver ?
Explorer le ciel étoilé aux quatre coins de l’Irlande
L’Irlande est le terrain de jeu idéal pour les passionnés d’astronomie. L’île compte en effet trois réserves et parcs internationaux de ciel étoilé Dark Sky.
Les comtés de Mayo et de Kerry, à l’ouest de l’Irlande, abritent tous deux des endroits parfaits pour l’observation du ciel nocturne. Par nuit claire, on peut y apercevoir plus de 4 500 étoiles ainsi que d'autres planètes et parfois même une pluie de météores. Pas étonnant que le littoral a été choisi comme lieu de tournage pour Star Wars.
En Irlande du Nord, le site archéologique de Beaghmore permet d’observer les étoiles loin de la pollution lumineuse. Mais c'est le parcours « Stars and Stones » organisé par l’Observatoire OM qui enflamme l'imagination, car il associe astronomie et histoire des pierres. Au Dark Sky Discovery Site de Carrick-a Rede et Larrybane, des aurores boréales ont même été aperçues d'ici et le site est réputé pour ses vues imprenables sur la Voie Lactée.
Participer à un concours de poterie dans le comté d’Armagh
Quoi de mieux qu’un cours de poterie pour s’essayer à l’artisanat irlandais ? À Portadown, en Irlande du Nord, MUD Ireland offre des cours privés pour apprendre à façonner et à décorer ses propres créations. Un moyen original de tester ses capacités manuelles et de rapporter d’Irlande un souvenir utile et qui perdurera dans le temps.
Pendant tout le mois de decembre, les guides conferencieres de l’office de tourisme vous font (re)decouvrir la ville de Remiremont, son histoire et ses richesses. A l’approche des fetes de fin d’annee, elles embarquent petits et grands dans un monde fait de magie et de feerie, d’illuminations et de legendes, a travers leur programme de visites guidees et d’ateliers creatifs :
- Samedi 23 decembre, plongez-vous dans l’ambiance de Noel avec cette nouvelle visite pour toute la famille. Connaissez-vous vraiment les origines de Noel et de son traditionnel sapin ? Avez-vous deja entendu la legende de Saint-Nicolas, patron des lorrains et ancetre du Pere Noel ? Et bien sur, comment evoquer Noel au cœur de l’eglise de Remiremont sans conter l’histoire des rois mages et de la galette des rois !
Le samedi 23 decembre a 10h, 14h et 15h
- Visites guidees du patrimoine
En decembre et pendant les vacances de Noel, des guides conferencieres vous proposent leurs 3 visites guidees de Remiremont (duree 1h30) :
Remiremont au fil de son histoire
La ville de Romaric trouve ses racines sous l’impulsion du monastere feminin. Nous pouvons retracer son histoire depuis sa fondation au IXeme siecle jusqu’a nos jours. Accompagnes de guides, parcourez les lieux emblematiques de la cite des Chanoinesses tels que l’eglise, les arcades ou encore la rue de la Franche- Pierre. En cette periode de fetes, profitez des sublimes illuminations de la ville lors des visites en fin de journee !
Le Mercredi 3 janvier a 17h
Sur les pas des dames chanoinesses
Remiremont, la ville de Romaric, doit son existence aux femmes. Son histoire, remontant aux VIIeme siecle, temoigne de cette puissance feminine exceptionnelle a une epoque ou etre une femme n’etait pas toujours l’ideal. Laissez-vous conter la naissance du double monastere sur le Saint-Mont puis la secularisation des moniales, decouvrez des tresors caches dans l’eglise et le palais abbatial.
Mercredi 27 decembre a 10h et Vendredi 5 janvier a 10h
Les belles demeures
La cite de Remiremont est connue pour son Chapitre de Nobles Dames, mais pas seulement ! La ville a eu un tres riche passe industriel du XIXeme au XXeme siecle. De puissantes familles se sont enrichies dans l’industrie du coton, laissant une empreinte durable sur le paysage urbain de Remiremont. Cette histoire vous sera devoilee lors d’une visite autour de la gare de Remiremont.
Vendredi 22 decembre a 15h et Vendredi 29 decembre a 15h
 
 
ACTUALITES
Vins de Bourgogne : rendez-vous 2024
Avec l’arrivée des deux très beaux millésimes 2022 et 2023, les vignerons et négociants de Bourgogne repartent en 2024 sur les marchés internationaux avec des volumes.
Le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne organise en 2024 « Bourgogne, The Winemakers’ Cut », cinq grandes dégustations professionnelles. Une occasion unique pour les acteurs du monde entier (importateurs, cavistes, agents, sommeliers, journalistes…) de rencontrer les Domaines, Maisons et Caves Coopératives de toute la Bourgogne !
Accompagnés par les importateurs étrangers, ces évènements permettront de réaffirmer l’image internationale et dynamique des vins de Bourgogne et se dérouleront à Londres, Royaume-Uni, le 10 janvier (à l’occasion de la Bourgogne Week), Hong Kong, le 16 avril, Tokyo, Japon, le 18 avril, Stockholm, Suède, le 21 mai et Oslo, Norvège, le 23 mai.
Cette année, les dégustations auront pour thème les coulisses du cinéma. Elles joueront sur le parallèle entre coulisses d’un film et élaboration d’un vin et dévoileront ainsi la face cachée et l’authenticité du quotidien des vignerons et des négociants. Exclusivement réservées aux professionnels, les dégustations mettront en avant les trésors insoupçonnés de la Bourgogne, avec une large sélection de vins dont le rapport qualité-prix répond aux attentes des marchés et des consommateurs internationaux.
« Bourgogne, The Winemakers’ Cut » en quelques chiffres :
- 2 continents - 5 pays
- 104 exposants Bourguignons
- 56 importateurs
- 5 régions de Bourgogne
- 480 références dégustées et 160 références inattendues
Un décret du 31 octobre 2023 place l'inspection du travail dans l'aérien sous tutelle de la DGAC
Selon les syndicats, les ministères du Travail et du Transport font le jeu des low cost, alors même que l'aéroport d'Orly va devoir trouver des repreneurs pour les nombreux créneaux abandonnés par Air France.
Récemment, les contrôleurs aériens battaient le pavé pour protester contre une loi visant à imposer une déclaration préalable de participation individuelle 48h avant le début de la grève. Cette fois, ce sont les personnels navigants (PN) qui entendent protester contre ce décret publié secrètement.
Le présent décret rend le code de l’aviation inutile et va favoriser le dumping social selon le SNPL (Syndicat national des Pilotes de ligne). Les syndicats craignent que ce décret entraîne une forme de concurrence déloyale, vis-à-vis des entreprises françaises, mais surtout un nivèlement vers le bas des acquis sociaux.
Pour l'heure le SNPNC-FO, ainsi que les autres syndicats du ciel français, ne s'interdisent pas d'attaquer en justice le décret, tandis qu’une menace de mouvement social plane aussi lourdement, alors que dans quelques mois la France doit accueillir en grande pompe le monde entier pour les Jeux olympiques de Paris 2024.
 
 
PATRIMOINE
Brasseries, tavernes et auberges...ces chères institutions parisiennes (75)
Après la sortie du livre de Gilles Picq « Les brasseries parisiennes de l'avant-siècle (1870-1914) », aux éditions L'Échappée, focus sur ces cafés parisiens où peintres, écrivains, journalistes, musiciens et autres politiciens se retrouvaient dans leurs quartiers généraux. Ces quelque 3 000 lieux d'agapes et de libations où l’on s’asseyait pour quelques heures ou toute la nuit : bars, bouillons, estaminets, crémeries – qui étaient alors de petits restaurants ouverts en nocturne –, brasseries, bals, cafés-concerts, tavernes, buvettes, auberges, cabarets, asiles de nuit, bouges…
C’est entre la guerre franco-prussienne et la Première Guerre mondiale, que Rimbaud et Verlaine se retrouvent dans les brasseries qui fleurissent avec l'arrivée de la bière apportée par les Allemands - jusque-là on buvait essentiellement du vin à Paris. Le monde de l'art et de la culture fréquente de moins en moins les salons mondains, et les Parisiens ne s'invitent pas les uns chez les autres.
Ces établissements deviennent donc des lieux de cénacles littéraires. On y voit aussi bien Oscar Wilde trinquer avec Toulouse-Lautrec que Courbet avec Jules Vallès. En dehors des réunions enflammées et fêtes retentissantes, l'histoire de ces lieux mythiques est aussi marquée par les moments plus sinistres durant lesquels les lames de couteaux étincellent, la prostitution sévit, une explosion retentit…
1er arrondissement
Près du Palais-Royal, on trouvait une multitude de restaurants, dont Les Mille-Colonnes et Le Grand Véfour. Près des Halles, lieu idéal pour alimenter les commerces de bouche, s’imposaient Le Pied de Mouton, Fradin, Le Caveau des Innocents ainsi que des restaurants dont l’enseigne perdure de nos jours, tels Au chien qui fume et À L’escargot. Il ne faut pas oublier les brasseries tenues par des femmes, comme Le Bock et Le caprice, ainsi que l’institution que représente La Mère Moreaux et l’insubmersible brasserie Zimmer, qui parade encore aujourd’hui place du Châtelet.
Jules Verne, Emile Zola et Sarah Bernhardt étaient les habitués de cette brasserie-taverne, tout comme les poètes réunis sous le nom des Argonautes. Avant d'être repris par la société Zimmer, déjà propriétaire d'établissements rue Blondel et boulevard Montmartre en 1899, le café-restaurant du théâtre du Châtelet connut quatre exploitants successifs.
En 1909, l'établissement sert de siège social à l'Union des Allobroges qui regroupait les Dauphinois et Savoisiens de Paris. L'exploitant Marie-Dosithée Suatton était lui-même savoyard.
2ème arrondissement
Le 2ème arrondissement abrite alors les célèbres cafés Calisaya, Le Helder, Hill’s Tavern, Julien, Le Napolitain, Noel-Peter’s ou encore Véron. Trois autres quartiers concentrent les cafés restaurants : celui de la Bourse, où se trouvent les sièges de nombreux journaux, et donc fréquentés par les journalistes, avec Champeaux, La Cigogne et le Café du Croissant ; celui de Montorgueil avec Le Compas d’Or et Philippe ; enfin, celui plus chic, du quartier de l’Opéra, avec le Café de Paris, Drouant et Prunier. Situé au 146, rue Montmartre, le Café du Croissant est tristement célèbre, car c'est sur une de ses banquettes que Jean Jaurès est assassiné le 31 juillet 1914. L'établissement, planté au beau milieu des principales salles de rédaction de la presse parisienne, était fréquenté par des journalistes et hommes politiques. D’autres établissements plus chics, dans le quartier de l’Opéra, dont le Café de Paris, Drouant et Prunier, sont également remarquables.
3è arrondissement
Le 3ème arrondissement ne compte alors qu'une poignée d'établissements renommés, mais s’enorgueillit encore aujourd’hui d’héberger la plus ancienne maison de Paris, au 51, rue de Montmorency, qui fut longtemps un hôtel avant de devenir un bouillon, puis la taverne Nicolas Flamel, où l’on peut toujours faire bombance de nos jours. Cette partie du Marais concentre peu d'établissements émaillés d'une certaine renommée, à part Bonvalet, la Belle Gabrielle ou le Lion d'Or.
À l'angle du boulevard du Temple et de la rue Charlot, ce restaurant est fondé en avril 1811 par Bonvalet, premier garçon de cave à la maison Langin, rue Richelieu. Il est alors fréquenté par Hugo, de Musset, de Vigny, Sainte-Beuve.
Bonvalet fils, qui succède à Bonvalet père, annexe à son établissement un immeuble voisin et le transforme en salle de restaurant. En 1858, c'est Alexis Tavernier qui rachète les murs et agrandit encore l'établissement. Tavernier cède ensuite sa place à Elie Herbomez, avant qu'il prenne les commandes du Grand Véfour et passe le relais à ses frères, d'abord Louis Herbomez, puis Gustave Herbomez. La lignée Tavernier-Herbomez est celle qui a le plus marqué « l'avant-siècle », régnant près de cent ans sur de nombreux cafés parisiens.
5ème arrondissement
Le Quartier latin est la crypte des professeurs de la Sorbonne et la Mecque des étudiants qui s'encanaillent dans des établissements tels que Le François 1er, Le Soleil d’Or, Soufflet, La Source, Vachette et l’inaltérable Tour d’Argent.
Omniprésence de la jeunesse oblige, les bals y ouvrent grand leurs portes : Bullier, Bal Chabot, Bal des écoles, Octobre. Mais aussi des cabarets, comme Les Noctambules, et les Bouges-Assommoirs. C'est ainsi que l'on nomme les débits de boisson bas de gamme et mal famés, parmi lesquels l'Hôtel Gougeant, l'Hôtel Maitre-Albert et l'Hôtel du Cantal de la rue Maitre-Albert et Le Père Lunette de la rue des Anglais. Mendiants et prostituées pouvaient y manger un bouillon et boire une chopine, et souvent passer la nuit assis sur un banc.
Le cabaret du Père Lunette fut fondé vers 1857 par un certain Lefèvre, doté d'une énorme paire de lunettes à monture de cuivre qu'il « avait plus souvent sur le front que devant les yeux et les demandait à chaque instant à sa femme. En raison de cette manie, le bonhomme Lefèvre a été surnommé “le père Lunette”, c'est alors qu'il fit peindre sur le vitrage de sa boutique, les bésicles que voici, devenues légendaires ; il s'est enrichi ainsi que ses successeurs ». G. Macé dans La Police moderne, un joli monde, 1887.
En 1906, le peintre Paul Schaan peint un tableau représentant Le père Lunette et la rue des Anglais -toile conservé au musée Carnavalet). Aujourd'hui, le local appartient à la Ville de Paris et est occupé depuis 2022 par les éditions EdiSend On peut encore y admirer les fresques qui ornaient les murs vers 1900 ! On y reconnaît Emile Zola, Bonaparte, Louise Michel ou encore Sarah Bernhardt dans le costume de Gismonda.
6ème arrondissement
Le 6e, quant à lui, est le pendant sage du Quartier latin, son alter ego plus bourgeois. Un territoire pimenté par des établissements historiques comme le séculaire Procope, dont le nom résonne toujours, mais aussi la pension Laveur, chère à Courbet, Le Magny, cantine des Goncourt, et la toujours vaillante Closerie des Lilas.
Alors sur les fonts baptismaux, Lipp, Le Café de Flore et Les Deux Magots esquissent l'histoire de Saint-Germain-des-Prés. L'arrondissement est aussi connu pour regrouper une myriade de brasseries tenues par des femmes, souvent paravents prostitutionnels ou de jeux clandestins, comme L'Apollon, Le Caprice ou La Cigarette. Les descentes de police y étaient monnaie courante.
Encore bien connue des Parisiens et située à l'angle du boulevard Montparnasse et de l'avenue de l'Observatoire, La Closerie a eu Renoir, Monet, Sisley ou Cézanne parmi ses habitués.
9ème arrondissement
Plus au nord, le 9ème était l'un des arrondissements les mieux dotés de la capitale : au nord, des effluves de Montmartre s’échappent de L’Âne Rouge, du Clou ou du Tréteau de Tabarin et autres cabarets ; le quartier Pigalle affiche des enseignes illustres comme Le Rat Mort, La Nouvelle Athènes et L’Abbaye de Thélème. Sur les grands boulevards se dressent une pépinière de cafés et des restaurants, dont certains subsistent : Café de la Paix, Grand Café, Brébant, Tortini, Paillard… Dans le 18ème, la renommée de certains établissements franchit les frontières comme Le Lapin Agile ou Le Moulin de la Galette.
Vers 1860, le café de la Nouvelle Athènes est alors l'un des lieux de rendez-vous des peintres de l'école de Barbizon. En 1865, Alfred Delvau le dépeint comme le « rendez-vous des rapins et des gens de lettres du pays Bréda, panachés de quelques “hétaïres” [prostituée d'un rang social élevé, ndlr] ». À cette époque on pouvait y voir Baudelaire et Fantin-Latour. À partir de 1872, les impressionnistes y prennent leurs quartiers. Le patron des lieux, M. Heitz, recrute en 1896 l'Homme-Protée, contorsionniste/transformiste dont Méliès tire un film en 1899, pour l'exhiber dans un salon au fond du café. En 1904, la chanteuse Eugénie Buffet rachète La Nouvelle Athènes pour en faire un café-concert, mais elle fait faillite et l'établissement se scinde en café-restaurant. Plus tard, le lieu deviendra une boîte de strip-tease et finira par être rasé.
Manet y peint La Prune et l’Homme au chapeau rond, Degas y compose Dans un café en 1875, Forain y signe l'aquarelle Au café La Nouvelle Athènes. Ces deux œuvres sont conservées au musée d'Orsay…
Quant au livre de Gilles Picq, impressionnant avec ses 800 pages, il trouve ses origines dans la curiosité de son auteur, spécialiste de la période dite « Avant-siècle », lequel s’est rendu à la BnF puis aux Archives de Paris où il dénicha une foule d’informations sur les brasseries parisiennes et autres lieux d’agapes et de libations.
861 pages, 36€
 
REPORTAGE DE LA SEMAINE
Exposition "Noël Coypel (1628-1707), Peintre de Grands Décors" (Grand Trianon, Versailles, Yvelines,... Quel lieu plus approprié que le château de Versailles (dont nous fêtons cette année le 400ème anniversaire) pour évoquer ces grands décors sculptés, dorés, et surtout peints, dont Noël Coypel fut l'une des figures marquantes au 17ème siècle ? Ces grands ensembles, aujourd'hui méconnus dominent pourtant l'oeuvre de ce grand peintre auquel est consacré l'exposition « Noël Coypel, Peintre de grands décors » actuellement présentée au public, jusqu'au 28 janvier 2024.
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