Des profiteurs de guerre ...aux profiteurs de crise
Qui n'a pas entendu parler des profiteurs de guerre, ces individus qui profitent du malheur des autres (lors d'un conflit armé par exemple) pour s'enrichir personnellement en fournissant des biens à tous les belligérants, qu'ils soient alliés ou adversaires, car c'est bien connu, l'argent n'a pas d'odeur ?
Nos anciens connurent aussi le marché noir, qui apparaissait durant la guerre et en période de pénurie, histoire de faire monter les prix des marchandises. En cas de conflit armé, le pouvoir politique intervient généralement pour taxer les prix (non, sans blague?) et organiser des circuits de distributions spéciaux (rationnement) ce qui pousse les vendeurs à chercher des débouchés plus lucratifs. Et les produits détournés des circuits officiels de rationnement d'être vendus illégalement à des prix plus élevés : en 1944, dans notre pays, le prix du beurre était cinq fois supérieur au tarif officiel (ce qui permettait à certains de faire leur « beurre » à bon compte) et le prix des oeufs quatre fois plus élevé. Le film « La Traversée de Paris » (https://youtu.be/-NHKbtYZlPw) avec Jean Gabin, Bourvil et Louis de Funès repose sur ce marché noir qui se mit en place durant l'occupation allemande en France de 1940 à 1944.
De nos jours, on a les profiteurs de crise, qui usent de stratagèmes pour tirer leur épingle du jeu et augmenter ainsi leur marge en période d'inflation. Le jeu consiste à gonfler les prix, ou à diminuer très légèrement la quantité de produit vendu, ou les deux à la fois.
Le secteur de l'agroalimentaire (qui nourrit bien son homme!) est notamment concerné par ces pratiques récemment mises à jour par l'association Foodwatch France (www.foodwatch.org) organisation à but non lucratif. Des champs aux assiettes, les gens ont faim et payent l'addition salée de la crise.
Il y a d'abord la Shrinkflation (vous croyez acheter un pot de 380 grammes mais ce pot ne contient en réalité que 350 gr de produit).
Vient ensuite le Cheapflation (qui signifie bas de gamme ou bon marché en anglais). Cette pratique consiste à réduire, à supprimer ou à substituer un ingrédient par un autre ingrédient moins cher et/ou de moins bonne qualité. Non contents de modifier les recettes en catimini, les prix au kilo des produits ont aussi augmenté dans les rayons, bien au-delà de l'inflation. Un comble !
Or, six marques adhérant à ce genre de pratiques viennent d'être épinglées par Foodwatch :After Eight (Nestlé), Bordeau Chesnel, Findus, Fleury Michon, Maille (Unilever), Milka (Mondelez) ont toutes modifié les ingrédients de leurs recettes et le prix au kilo de leurs produits a augmenté, jusqu'à + 47%. Les produits épinglés contiennent moins d'ingrédients dits nobles (viande, poisson), de l'huile de palme à la place de l'huile de tournesol ou encore de moins en moins d'oeuf dans la mayonnaise. « Avec la cheapflation, les consommateurs et consommatrices sont doublement perdants. Ces marques justifient cela par les crises récentes. Le problème, c'est qu'on a l'impression qu'on perd en qualité alors que le prix au kilo augmente dans les rayons. Les changements de recettes sont quasi imperceptibles, on a de moins en moins d'ingrédients nobles alors que les prix dans les rayons augmentent parfois jusqu'à près de 50%. Mais jusqu'où iront-ils ainsi ? », s'indigne Audrey Morice, chargée de campagnes chez Foodwatch.
Reprenons les six marques concernées par cette pratique :
- After Eight, Nestlé : Nestlé a ajouté différentes matières grasses végétales, dont de l'huile de palme - que de nombreux consommateurs cherchent à éviter - dans ses chocolats After Eight entre fin 2021 et 2024. Nestlé le justifie notamment par le retravail de certaines de ses recettes. Bien que le coût de l'huile de palme soit moins cher, le prix au kilo des After Eight a augmenté de 7.4 % sur la période, en tenant compte de l'inflation (prix constaté chez Carrefour). Décidément, entre After Eight et l'eau minérale contaminée, Nestlé se distingue ces temps-ci !
- Bordeau Chesnel, spécialité charcutière au poulet rôti en cocotte : la quantité de viande de poulet a diminué de 5,5% (de 90% à 85%) entre 2021 et 2024. La graisse de canard a été remplacée par des huiles végétales tandis que l'origine de la viande, initialement française, est devenue européenne. En tenant compte de l'inflation, le prix au kilo du produit a augmenté de 31% chez Super U. L'industriel a indiqué avoir effectué ce changement dans le contexte de la grippe aviaire. (Mon conseil : Chez Aldi, on trouve la même recette de Poulet rôti de la marque Le Marsigny, de qualité et bien moins cher!)
- Findus, colin d'Alaska à la bordelaise : en avril 2023, Findus a diminué la quantité de chair de poisson de 75% à 71%. En parallèle, le prix au kilo du produit a augmenté de 47%, en tenant compte de l'inflation (prix constaté chez Auchan). Ce produit a aussi subi de la shrinkflation puisque son poids est passé de 400g à 380g sur la même période, rapetissant de 5%. La marque explique avoir retravaillé la recette pour tenir compte de l'évolution des attentes des consommateurs. Un moyen comme un autre de « noyer le poisson » !
- Fleury Michon, bâtonnets Le Moelleux : depuis le début de l'inflation alimentaire, Fleury Michon a diminué la quantité de chair de poisson de 11%, passant de 43% à 38%. Sur la même période, et en prenant en compte l'inflation le prix au kilo du produit a bondi de 40% (prix Auchan)
- Maille, mayonnaise Fin Gourmets Qualité Traiteur : depuis le début de l'inflation, Unilever a diminué la proportion de jaunes d'oeufs de 9.3% à 7% et y aurait augmenté la quantité d'huile pendant que le prix au kilo du produit, en tenant compte de l'inflation, augmentait de 12,16% (vu chez Intermarché). A ce tarif-là, la marque doit s'attendre à avoir « maille » à partir avec les consommateurs.
- Milka, cookies « choco » Sensations : entre avril 2022 et 2024, sur fond de dérogations accordées à l'industrie agroalimentaire en raison des pénuries de céréales à cause de la guerre en Ukraine, Mondelez a remplacé l'huile de tournesol par de l'huile de palme dans ces cookies. Mais une fois sifflée la fin des dérogations, en janvier 2024, la marque a continué d'utiliser de l'huile de palme, sans informer clairement les consommateurs et consommatrices du changement. L'huile de palme est moins coûteuse, pose un problème environnemental et ses acides gras saturés contribuent au mauvais cholestérol, sans oublier le risque cardiovasculaire. Le prix au kilo du produit, lorsque comparé chez Casino entre l'ancien format -182g - et le nouveau format et en prenant l'inflation en compte, mis en rayon en janvier 2024, - 208g - a augmenté de 27%. Milka devrait se méfier de l'huile car elle est en terrain ...glissant !
Les consommatrices et consommateurs sont invités par Foodwatch à interpeller marques, distributeurs et lobbies. Personnellement, je vous invite à boycotter purement et simplement ces marques !
 
LE CLIN D'OEIL DU MOMENT
En janvier dernier, les Editions Vasco ont eu le bonne idée de lancer la revue « Direction Japon », neuvième titre d'une collection consacrée aux voyages dans le monde.
C'est un Japon exploré sous toutes les coutures que vous découvrirez à la lecture de cette nouvelle revue, à la fois dans les domaines historique, spirituel ou gastronomique. On y parle aussi d'écrivains (Mishima, Haruki Murakami?), de cinéma (Kurosawa, Ozu, Imamura?), et de mangas.
Le tourisme y figure en bonne place et ce n'est que justice compte tenu de l'engouement croissant des Français pour le pays du Soleil Levant. En 2019, ils étaient 300000 à avoir visité le Japon, un chiffre revu à la hausse depuis la levée des restrictions dues au Covid.
Au sommaire de ce premier numéro, vous trouverez un zoom sur le Tokyo ancien, ensemble miraculeusement épargné fait de temples, de musées, de jardins et de charmantes ruelles bordées de maisons traditionnelles, dont les quartiers portent les noms de Ueno, Yanaka, Nezu ou Asakusa.
Un reportage complet est enfin consacré à l'Île de Kyushu, avec ce mois-ci une première partie portant sur le sud et l'est de l'île, de Kagoshima à Fukuoka. Kyushu est en effet la plus méridionale de l'archipel, jouissant d'un climat tropical, émaillée de volcans, de nombreuses sources d'eaux chaudes, ce qui en fait le paradis des onsen.
Historiquement, Kyushu est sans doute la partie du Japon qui s'est montrée la plus ouverte aux influences étrangères, qu'elles soient chinoises,coréennes ou portugaises. A découvrir dans le premier numéro de « Direction Japon ».
Bonne lecture !
N°1 Janvier/Février/Mars 2024. 7,95?
 
 
MURIEL S'INTERESSE AUX PERROQUETS
En Australie, des perroquets - plus particulièrement des loriquets arc-en-ciel - souffrent chaque année durant l'été d'un mal mystérieux qui les paralyse et les fait tomber du ciel. Rien que la semaine dernière, ce sont ainsi plus de 200 animaux qui ont été touchés dans l'Etat de la Nouvelle-Galles du Sud, laissant les scientifiques perplexes.
Chaque été, d'octobre à juin en Australie, ces perroquets souffrent d'une mystérieuse condition baptisée "syndrome de paralysie du loriquet" (LPS). Identifié pour la première fois en 2010, le LPS ne semble affecter que les oiseaux entre les villes de Bundaberg, dans le Queensland, et de Grafton, en Nouvelle-Galles du Sud.
Il a été envisagé que la maladie pourrait être due à une consommation excessive de mangues et à une ivresse, due aux sucres en fermentation contenus dans le fruit et sa peau. Ou qu'elle soit déclenchée par un pesticide ou un fongicide pulvérisé sur un fruit. Mais les tests se sont révélés négatifs. Malheureusement, la cause de cette maladie n'est toujours pas claire, les chercheurs n'ayant pas réussi à trouver un agent pathogène ou une toxine environnementale responsable, selon l'Université de Sydney.
Les conséquences pour ces oiseaux sont dramatiques, puisque, paralysés, ils finissent par tomber du ciel lorsqu'ils deviennent incapables de voler. Un pic de chutes a été constaté entre les mois de décembre et février, où des milliers d'oiseaux sont pris en charge par des centres de protection de la faune.
Les scientifiques pensent malgré tout que le LPS pourrait être causé par une toxine dans un fruit, qui ne mûrit qu'à cette période spécifique de l'année.
"Tous les fruits qu'ils mangent ne sont pas nécessairement toxiques, il pourrait donc s'agir d'une toxine qui se forme à l'intérieur d'eux, peut-être parce que le fruit se détériore, a suggéré David Phalen. Nous pensons toujours qu'il pourrait y avoir des toxines que nous n'avons pas testées et qui seront au centre de notre enquête cette année."Les chercheurs du Lorikeet Paralysis Syndrome Project sollicitent également l'aide des habitants de la région, afin qu'ils observent les perroquets, notamment ce qu'ils ingèrent - au cas où ils auraient trouvé de nouvelles sources de nourriture "à la suite d'événements météorologiques extrêmes ou d'autres déclencheurs".
Dimanche 11 février 2024 : La route du retour au Portugal promet d’être longue
Lundi 12 février 2024 : Mon maitre dit que je suis un bon chien car j’avale de kilomètres en voiture sans broncher
Mardi 13 février 2024 : Première séance d’entrainement sur mon nouveau tapis de course : un régal !
Mercredi 14 février 2024 : Premier cours de dressage avec Duarte depuis début janvier. Il y a du boulot...
Jeudi 15 février 2024 : Mon attitude me conduit ces derniers temps au manque d’obéissance
Vendredi 16 février 2024 : J’aime beaucoup les entrainements sur mon nouveau tapis de course
Samedi 17 février 2024 :Ce matin, il fait un temps superbe et je me sens d’une humeur soumise, marchant bien au pied. J’en connais un qui est content !
Pendant que la guerre en Ukraine continue de faire rage, les deux grands gagnants savourent leur victoire. L’Occident qui s’est mobilisé pour faire plier Poutine se retrouve le dindon de la farce avec des indicateurs au plus bas.
Découvrez par quels stratagèmes les deux puissances se sont alliés en arrière-plan pour contourner les sanctions internationales et renforcer leurs liens stratégiques.
C’est une partie d’échec grandeur nature qui s’est lancée entre l’Occident et les puissances communistes
Dans un monde où l’agriculture tient une place stratégique, le modèle agricole français vient d’être violemment attaqué par le roi du soja argentin. Il accuse directement l’agriculture française d’être une des plus polluantes au monde. Devant de telles allégations, qu’en est-il réellement et quelles vérités se cachent en arrière-plan ? Le modèle argentin, souvent décrié pour son productivisme à outrance, est-il en mesure de donner des leçons à la France ?
Dans ces deux visions qui s’opposent, nous verrons, qui des deux modèles, détient la clé d’une agriculture durable et responsable. Partons ensemble pour une exploration en profondeur de ces systèmes agricoles, où vérités et mythes s’affrontent dans un débat crucial autour de notre avenir alimentaire. (source : NTD)
Médecin gériatre en hôpital, Geneviève Bourgeois est aussi porte-parole de La Marche Pour La vie. Elle témoigne de son métier qui est d'accompagner les personnes âgées, parfois jusqu'au grand passage. Elle explique pourquoi 88% des soignants sont opposés à la loi sur le suicide assisté et en quoi il est incompatible avec les soins palliatifs.
Tout politique qui ne dénonce pas cet agenda de 2030 est complice (avec Jean-Jacques Le Moel)
Face à la hausse de la criminalité, le Trésor américain envisage d’encadrer les cryptomonnaies
Récemment, le Département du Trésor (organe responsable de l’intégrité économique du pays), dirigé par Janet Yellen, a publié un communiqué annonçant certaines recommandations. Son message ? Il est grand temps de mettre de l’ordre. La raison de cette urgence ? L’ombre grandissante de la finance illicite dans notre bel écosystème.
Le combat des Etats-Unis contre les cryptomonnaies, attisé par l’affaire FTX, est justifiable et se poursuit avec vigueur. Au cœur de cette bataille, la finance décentralisée (DeFi) et les stablecoins se dressent comme de nouveaux défis pour les régulateurs.
Les plateformes DeFi, malgré leur assujettissement théorique aux règles anti-blanchiment et anti-terrorisme, glissent souvent entre les mailles du filet réglementaire, ouvrant grand la porte aux abus par des criminels, comme le souligne le rapport du Trésor américain qui évoque, par exemple, les arnaques de jeux en ligne et autres Casino sur la DeFi.
En parallèle, une inquiétude grandissante se focalise sur les stablecoins (paradoxalement plus centralisés que certaines cryptomonnaies). Ces derniers, devenant la monnaie de choix pour les groupes terroristes en quête de financement et prenant le relais du bitcoin, représentent un nouveau front dans la lutte contre l’utilisation malveillante des cryptomonnaies.
À noter également que Chainalysis met en lumière l’ascension de l’utilisation des stablecoins, notamment des tokens TRC-20 (dont l’USDT sur Tron) dans son rapport, soulignant la complexité croissante du paysage des cryptomonnaies face aux tentatives de régulation.
Alors que le combat pour une régulation équilibrée est sans doute nécessaire, il représente aussi un nouveau coup dur pour un secteur des cryptomonnaies qui lutte pour se développer dans un cadre souvent perçu comme punitif et truffé de stéréotypes. Des entreprises phares, telles que Coinbase et Ripple, ne se sont pas contentées de rester les bras croisés. Elles ont pris les devants en engageant des actions en justice contre des régulateurs comme la SEC, marquant ainsi leur résistance face à des mesures qu’elles jugent inéquitables.
Enfin, la représentation du secteur crypto comme un refuge pour les activités illégales ne tient pas compte de la réalité dans son intégralité. Si les discours officiels tendent à peindre un tableau sombre, ils omettent souvent de reconnaître que le véritable défi auquel cette économie numérique est confrontée n’est autre que la multitude de cyber attaques dont elle est régulièrement le cible. Ces incidents soulignent la nécessité d’une approche plus nuancée et mieux informée de la part des régulateurs, une approche qui reconnaît les efforts de sécurisation et d’innovation continus au sein même du secteur crypto.(Source : Le Journal du Coin)
 
 
LE PETIT MANUEL DU RESISTANT
CSI (Conseil Scientifique Indépendant) N°135 du jeudi 15 février 2024 : Le mathématicien Bernard Guennebaud traite de l’invraisemblable usage des tests statistiques en épidémiologie (https://crowdbunker.com/v/o2Fi859b)
Loi sur les « dérives sectaires » avec Nicolas Dupont-Aignan (source : FranceSoir)
Saoulé par les conseils à la noix de notre gouvernement de petits marquis pour les J.O 2024, voilà pourquoi je décanille à l’étranger :
- Idéalement, l’État vous conseille de quitter la capitale durant les J.O :
Fin 2023, un Francilien sur deux était très tenté de quitter son domicile pour le louer durant la période des Jeux. Pourquoi pas ? Mais attention ! Veillez à mettre toutes les chances de votre côté (caution, assurances) au cas où votre bien vous serait rendu dans un sale état. Et renseignez-vous auprès du fisc sur le taux d’imposition de ce genre de location. Pensez-y car lui ne vous oublie jamais !
- Sérieusement, l’État appelle les retraités à devenir vigiles pendant les Jeux :
Au ministère de l’Intérieur, on n’a pas honte de lancer une campagne de recrutement auprès des retraités français pour les inciter à occuper les poste de vigiles non pourvus pour assurer la sécurité des JO 2024. Je rassure les candidats : une formation (rapide) à ce métier leur sera offerte.
- Lamentablement, l’État vous déconseille d’emprunter les transports en commun :
Devant les risques de saturation du réseau francilien, et compte tenu de l’affluence attendue d’étrangers (plus de 10 millions de spectateurs attendus), les habitants d’Ile-de-France sont dissuadés d’emprunter ces transports. Seule bonne nouvelle, la non-augmentation du prix des tickets de métro et RER pour les Franciliens.
- Judicieusement, l’État vous demande de préférer le télétravail :
Encore faut-il exercer une profession qui offre cette possibilité
- Scandaleusement, l’État vous demande de reporter vos livraisons de colis Amazon :
Sur le site internet du ministère des Transports dédié à toutes les questions liées à la compétition sportive, l'État invite ainsi "dans la mesure possible" à "anticiper" ses commandes de colis "pour que ces derniers soient livrés avant le 24 juillet, après le 8 septembre ou entre les deux olympiades, soit entre le 12 et le 27 août 2024". S'il n'est pas possible d'éviter une livraison pendant ces dates, le gouvernement conseille de consulter les prévisions de circulation pendant les Jeux "afin de privilégier des livraisons à des heures et des jours avec moins de trafic", de se tourner vers des livraisons à vélo ou à pied, ou encore de privilégier un point relais "en dehors des périmètres de sécurisation".
Quel mic-mac !
 
 
DU COTE DE CHEZ NOUS
Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix: Leur vaccin est tellement irréprochable qu’ils ont besoin d’une loi pour que personne n’en doute (https://odysee.com/@campagnoltvl:2/pauvres22:a)
 
 
SAVOIRS
Conférence « Les Trésors de la Réserve des livres imprimés », le 24 février 2024, à Paris (75)
Fondée en 1886 pour doter les artisans d’art et décorateurs de documentation et de motifs d’inspiration, la bibliothèque « d’art et d’industrie » rassemble un large fonds d’imprimés centrés sur la création artistique et l’histoire de ses techniques, avec pour spécialités les métiers d’art, les arts décoratifs et graphiques, la mode et le design. Ainsi, qu’il s’agisse d’ébénisterie, de joaillerie, de vitrail, de textile, de publicité, les collections traitent aussi bien les techniques que le résultat du processus de fabrication.
La bibliothèque Forney est devenue un immense réservoir de textes et d’images qui reflètent l’évolution des arts visuels et des goûts. Les documents les plus précieux sont réunis dans sa Réserve : livres illustrés comme ces traités botaniques ou architecturaux, recueils d’ornements, de modèles ou d’échantillons de tissus, manuels de savoir-faire professionnels, catalogues de caractères typographiques, portfolios de planches décoratives Art nouveau ou Art déco, guides des expositions universelles….Venez découvrir ces trésors.
A la Bibliothèque Forney, 1 rue du Figuier, à Paris (4ème)
 
 
FESTIVALS, FÊTES, EVENEMENTS & SALONS
Salon international de l'agriculture, du 24 février au 3 mars 2024, à Paris (75)
Évènement incontournable pour les passionnés du monde agricole, les professionnels du secteur, et tous ceux intéressés par les enjeux de l’agriculture moderne.
A Paris Expo, Porte de Versailles à Paris (15ème)
 
 
« Déborder l'anthropologie » jusqu'au 12 mai 2024 à Paris (75)
L’exposition met à l’honneur trois femmes africaines-américaines engagées (Zora Neale Hurston, Eslanda Goode Robeson, Katherine Dunham) considérées comme des figures majeures de l’histoire culturelle et politique des États-Unis, de l’anticolonialisme, du féminisme, de la danse et de la littérature. Le parcours présente leurs archives de terrain, puis la manière dont elles les transforment et les utilisent en dehors du champ de l’anthropologie.
À travers les portraits de la romancière Zora Neale Hurston (1891-1960), de la journaliste Eslanda Goode Robeson (1895-1965) et de la danseuse Katherine Dunham (1909-2006), l’exposition explore une autre approche de l’anthropologie. Par leurs démarches audacieuses et innovantes, ces trois personnalités afro-américaines ont su adopter une posture différente de celles des anthropologues blancs, et ainsi écrire une autre histoire de la discipline, devenant des figures militantes et artistiques majeures du XXème siècle.
Au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac, 37 quai Branly, Paris (7ème)
Derniers jours de l'exposition « Energies légères » jusqu'au 17 mars 2024, à Paris (75)
Énergies du vivant, hydrauliques, éoliennes, solaires, géothermiques, fossiles, nucléaires… Autant de types dont la conversion nécessite la construction d’architectures spécifiques. L'exposition fait l’analyse de ces infrastructures et de la relation mouvementée entre architecture et énergie, en questionnant l’empreinte territoriale, esthétique et culturelle des techniques.
Des moulins à vent aux éoliennes, des premières utilisations du feu aux cheminées solaires, l’exposition présente des trajectoires de l’architecture énergétique qui recense l'implantation actuelle des énergies et imagine leur avenir. Avec ces représentations inédites, avec des maquettes et prototypes, le parcours interroge les défis de sobriété de l'architecture énergétique, affranchis des énergies fossiles et libérés des matières non renouvelables.
Au Pavillon de l’Arsenal, 21 Boulevard Morland, à Paris (4ème)
Exposition immersive «Mondes disparus » jusqu'au 16 juin 2024, à Paris (75)
Mondes disparus est une expérience en réalité virtuelle qui invite à vivre chaque grande étape de l'évolution de la planète et du vivant depuis ses origines. Une fois munis de son casque, le visiteur rentre dans une aventure qui débute il y a 3,5 milliards d’années jusqu'à l’an 2200 ! L'occasion d'un voyage dans le temps pour admirer les paysages du passé et rencontrer certaines espèces telles que d'immenses mille-pattes, des reptiles marins et des dinosaures.
Durant 45 minutes, cette expérience immersive plonge le spectateur dans les paléo-paysages de grandes périodes géologiques. Paléontologues, paléobotanistes, spécialistes en évolution, bioacousticiens... Les scientifiques du Muséum permettent à cette épopée de prendre vie, de façon onirique, parfois humoristique, mais toujours à partir de données scientifiques.
A la Galerie de Minéralogie et Géologie, Muséum national d’Histoire naturelle, 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire, à Paris (5ème)
« Myriam Mihindou » jusqu'au 10 novembre 2024, à Paris (75)
Invitée à investir l’espace d’exposition de la galerie Marc Ladreit de Lacharrière, l’artiste franco-gabonaise Myriam Mihindou propose une installation inédite qui « réactive » les collections d’instruments de musique et les archives sonores conservées au musée. L'artiste rend hommage aux pleureuses punu, accompagnatrices d’âmes qui guident les défunts vers l’au-delà et les vivants dans leur deuil.
Par le travail de la céramique, l’assemblage d’objets, de sculptures, de formes, de matières, de sons et les interactions suscitées avec les visiteurs, Myriam Mihindou propose une œuvre qui donne à voir, entendre et ressentir la relation qu'elle entretient avec la culture du Gabon. L'artiste met ainsi en évidence la vertu cathartique des chants et des larmes des femmes punu sur le corps social et individuel.
Au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac, 37 Quai Branly, à Paris (7ème)
« Précieux déchets », jusqu'au 1er septembre 2024, à Paris (75)
Chaque année, plus de deux milliards de tonnes de détritus sont générées dans le monde. De nombreux détritus, des déchets électroniques aux emballages plastiques, empoisonnent le sol, l’eau et l’air de la planète. L'exposition invite à prendre conscience de la montagne de déchets générée par l’économie productiviste. Elle tord l’idée reçue selon laquelle matériaux et objets durables seraient nécessairement ringards ou laids et rappelle que les matériaux recyclés sont de précieuses ressources.
L’exposition met en exergue les rouages de la production de masse et du consumérisme. À l’aide de visualisations de données, de photographies et d’objets jetables, elle montre le besoin urgent de transformer notre façon de penser comme de consommer. Le parcours souligne aussi le potentiel des déchets : designers, ingénieurs et scientifiques questionnent aujourd’hui les moyens pour contribuer à éliminer les déchets, soutenir la « conception régénératrice » et respecter l’économie circulaire.
A la Cité des Sciences et de l’Industrie, 30 Avenue Corentin-Cariou, Parc de la Villette, à Paris (19ème)
Derniers jours de l'exposition « Antony Gormley, Critical Mass » jusqu'au 3 mars 2024, à Paris (75)
Depuis plus de quarante ans, Antony Gormley explore les relations de l’homme a l’espace qui l’entoure a travers le corps humain. Intitulee Critical Mass, l’exposition se deploie dans tous les espaces du musee, jardin, salle d’exposition temporaire, galerie des marbres, collections permanentes. Des œuvres significatives du parcours de l’artiste dialoguent avec celles d’Auguste Rodin, invitant les visiteurs a s’interroger sur les deux sculpteurs et leur volonte commune d’utiliser le role du corps en tant que sujet de la sculpture mais aussi comme objet et outil de questionnement.
Au Musée Rodin, 77 rue de Varenne, à Paris (7ème)
Derniers jours de l'exposition « Terra Incognita, rendez-vous au bout du monde » jusqu'au 3 mars 2024, à Lyon (69)
Luc Jacquet, realisateur passionne, s’inscrit dans le sillage de grands explorateurs et partage dans cette exposition la « fievre » de l’Antarctique, cet attachement magnetique aux terres polaires pourtant inaccessibles et inhospitalieres.
L’Antarctique, terre du bout du monde, a fait l’objet de tous les fantasmes jusqu’a sa decouverte au 19ème siecle, suivie de nombreuses expeditions polaires epiques. Les temoignages de ceux qui ont atteint ces immensites glacees sont unanimes: ce continent emet une attraction sans precedent.
Aux confins des mers et des terres australes, livres a des conditions extremes, les aventuriers n’ont d’autre issue que d’interroger leur place sur la planete, et de constater la fragilite du monde qui les entoure.
Luc Jacquet invite les visiteurs a le suivre pour vivre une experience unique et immersive : un voyage de la Patagonie au pole Sud au travers d’ambiances sonores et de sequences filmees en noir et blanc, projetees sur une structure geante et mouvante.
Au Musée des Confluences, 86 Quai Perrache, à Lyon (2ème)
Derniers jours de l'exposition « Où sont les femmes ? », jusqu'au 11 mars 2024, à Lille (59)
L’etat des lieux est sans appel : sur pres des 60 000 œuvres conservees au Palais des Beaux-Arts de Lille, seulement 135 sont attribuees a des artistes femmes et a peine une dizaine sont actuellement exposees. Hormis quelques grands noms, le travail de ces artistes est souvent meconnu, voire inconnu. Comment expliquer cette absence
et cet oubli ? Manque de talent, difficultes d’acces a la formation artistique, mauvaise reception critique ? Comment et pourquoi ces œuvres ont-elles rejoint les collections du Palais des Beaux-Arts de Lille ? Concue comme une enquete, cette exposition d’une centaine d’œuvres, pour la plupart sorties de reserves et dont plusieurs seront restaurees pour l’occasion, mettra en lumiere les trajectoires variees de ces creatrices, dont le travail couvre une periode allant du 17ème siecle a nos jours.
Au Palais des Beaux-Arts, Place de la République, à Lille (59)
« Explorer l'infiniment », jusqu'au 12 mai 2024, à Paris (75)
Des pôles à l’espace, l’exposition interroge la notion d'exploration dans un voyage en cinq étapes, aux confins du monde connu et faisant la part belle à l’expérience et aux découvertes.
Depuis l'Antiquité, les humains ont exploré leur environnement, pour comprendre ce qui les entoure. De leurs explorations, scientifiques et esprits curieux ont construit des représentations, cartographié et interprété les nouveaux mondes avec des dessins, des globes, des modèles et aujourd’hui avec la modélisation numérique ou l’intelligence artificielle.
Au Musée des Arts et Métiers, 60 rue Réaumur, à Paris (3ème)
Derniers jours de l'exposition « The Art of the Brick », jusqu'au 3 mars 2024, à Paris (75)
Après un grand succès dans plusieurs villes du monde, l’exposition événement revient à Paris et plonge les visiteurs dans l'univers de Nathan Sawaya. Avec plus d'un million de briques LEGO, l’artiste a réalisé pas moins de 100 œuvres qui inspirent autant les enfants que les adultes. La collection comprend une grande variété de sculptures originales, mais aussi des versions réimaginées de certains des chefs-d'œuvre artistiques, tels que la Nuit étoilée de Vincent Van Gogh et la Joconde de Léonard de Vinci.
L’exposition présente un million de briques LEGO transformées en plus de 100 œuvres d'art. Sont notamment à découvrir un T-Rex de plus de 6 mètres de haut, des instruments de musique en tout genre et les toutes nouvelles créations de Nathan Sawaya, huit ans après sa dernière exposition à Paris. L'occasion aussi de découvrir sa collaboration avec l’artiste et photographe Andrei Duman. L’exposition propose une zone de jeu et de construction destinée aussi bien aux enfants qu’aux adultes.
Aux Galeries Montparnasse, 22 rue du Départ, à Paris (15ème)
 
 
JO 2024
Les femmes et les Jeux olympiques : Natation artistique et gymnastique rythmique, deux disciplines féminines
Aux Jeux olympiques, deux disciplines restent encore des bastions féminins : la natation artistique(anciennement appelée natation synchronisée) et la gymnastique rythmique(ou GRS), toutes deux entrées au programme olympique lors des Jeux de Los Angeles en 1984.
A l’inverse, la lutte gréco-romaine est exclusivement masculine. C’est l’un des plus anciens sports olympiques, présent dès les premiers Jeux de l’ère moderne en 1896 à Athènes, et pratiqué aux Jeux olympiques depuis 708 avant J.-C. Seule la lutte libre est ouverte aux femmes lors des Jeux olympiques. Les Françaises ont d'ailleurs de très bonnes chances de médailles en 2024.
En lutte gréco-romaine, il n’est permis d’attaquer qu’en utilisant les bras et la partie supérieure du corps. En lutte libre, les possibilités d’attaque sont plus variées : on peut utiliser les jambes et ceinturer le haut comme le bas du corps.
 
 
LIVRES
«Les lendemains de la conspiration du marquis de Pontcallec » de Hubert Allanic (Editions du Panthéon)
Le 26 mars 1720, quatre nobles bretons jugés coupables de crime de lèse-majesté et de félonie, sont exécutés place du Bouffay à Nantes. L’un d’entre eux était l’époux de la propriétaire du manoir de Fontaineper dans lequel l’auteur du livre a vu le jour.
Intrigué par ces évènements tragiques, Hubert Allanic a analysé et compilé les écrits relatifs à cette conspiration, fameuse pour les Bretons, mais moins connue des autres.
Etonnante histoire qui nous plonge au coeur de la Bretagne ancestrale et de la conspiration autour du marquis de Pontcallec.
216 pages, 20,90€.
« Le populisme ou la mort » d'Olivier Maulin (Via Romana)
Observateur attentif de la vie littéraire, artistique, politique et sociale de son époque, Olivier Maulin a rassemblé ici le meilleur de ses analyses de chroniqueur anticonformiste. Abaissement moral des élites, fracture entre la France d'en-haut et celle d'en-bas, désintégration de la société sous les coups de boutoir du capitalisme, de l'immigration et des diktats de l'Union européenne, promotion d'une société multiculturelle et multiconflictuelle, destruction du goût et de l'environnement, trahison des médias : l'inventaire est lourd et c'est avec une verve satirique et un humour cocasse digne de Marcel Aymé qu'Olivier Maulin dresse un portrait de notre époque régressive qu'on ne lira nulle part ailleurs. Mais le chroniqueur ne désespère pas pour autant et guette dans le moindre soubresaut des peuples les raisons d'espérer, consignant scrupuleusement les éléments d'une révolution conservatrice qui dans toute l'Europe se mettent lentement en place, et qui peuvent assurément changer la donne. Pourrons-nous éviter le précipice vers lequel nous entraînent nos élites ? Une course contre la montre a commencé.
Prix : 24€
 
 
TOURISME
Escale en Catalogne (Espagne)
Si vous souhaitez découvrir une Catalogne sortant des sentiers battus, voici cinq expériences à réaliser :
- Se réunir au Palais de la musique Catalane de Barcelone
Construit entre 1905 et 1908 par l'architecte moderniste Lluís Domènech i Montaner, le Palais de la Musique Catalane, situé dans le quartier de Sant Père à Barcelone, est une perle architecturale du modernisme catalan, la seule salle de concert déclarée patrimoine mondial par l'UNESCO. C’est actuellement un point de rencontre incontournable de la vie culturelle et sociale de la Catalogne. https://www.palaumusica.cat/en/introduction-and-contact_1169655
- La station Baqueira-Beret
Avec trois aéroports à moins de 170 km et de bonnes infrastructures routières, Baqueira-Beret est bien desservi. Situé en haute montagne, Baqueira- Beret offre depuis toujours des expériences qualitatives avec une offre hôtelière haut de gamme et des services client attentionnés soucieux du détail. Au printemps, tout comme en été et en automne, une multitude d'activités est proposée, telle que le rafting, le canyoning, le VTT, la randonnée, le vélo de route, la via ferrata et bien sûr la découverte du patrimoine aranais à travers l'architecture, des visites et des ateliers avec les producteurs locaux tels que la production du caviar Nacarii. Pendant la saison hivernale, les options ne manquent pas non plus, avec des activités telles que les thermes, les raquettes, la motoneige, le ski, les circuits de conduite sur neige, la construction d'igloos, et l'incontournable dîner en altitude au refuge de Montgarri. https://www.baqueira.es/fr
- Le circuit de Barcelona-Catalunya
Le Circuit de Barcelona-Catalunya, à Montmeló, accueille divers événements internationaux de renom, tels que le Grand Prix de Formule 1 d’Espagne et le Grand Prix Moto de Catalogne, ainsi que d'autres championnats prestigieux comme le Championnat du Monde FIA de Rallycross et le Championnat du Monde de Superbike. En plus des compétitions, le circuit propose la location de ses installations toute l'année pour des entraînements, des cours de conduite, des événements promotionnels, des présentations mondiales et diverses activités. Le circuit offre également une variété d'expériences, comme des tours de piste, la conduite de Ferrari et des visites guidées. Au fil de ses 30 ans d'existence, le Circuit de Barcelona-Catalunya s'est établi comme l'un des meilleurs circuits permanents, offrant des services de qualité et une polyvalence remarquable pour l'organisation d'événements et d'expériences. Sa situation stratégique à proximité de Barcelone ajoute une dimension touristique attrayante. https://www.circuitcat.com/fr/
- Dégustation d’huile d’olive à la Pobla de Cervoles, dans les Garrigues
La découverte des mystères de la fabrication de l'huile d'olive est une activité ludique proposée à La Pobla de Cervoles. Cette aventure en trois étapes promet une immersion au cœur du processus de fabrication de l’huile d’olive, de la récolte des olives à la dégustation finale.
La première étape de cette expérience est une visite guidée fascinante du moulin à huile et des terrasses d'oliviers. Accompagnés par des experts passionnés, les visiteurs découvriront les étapes minutieuses de la fabrication de l'huile, depuis la cueillette des olives jusqu'à la mouture et à la filtration dans le moulin, pour finalement être embouteillée dans des flacons en verre.
La deuxième partie de cette expérience consiste en une dégustation sensorielle qui éveillera les papilles. Neuf variétés d'huiles d'olive vierge extra, certaines assaisonnées et d'autres naturelles, seront mises à disposition pour une dégustation guidée.
Enfin, pour ceux qui souhaitent prolonger cette immersion dans la nature, une visite libre parmi les oliviers est proposée. Un itinéraire balisé à travers le domaine offrira des vues panoramiques, la découverte de grottes, de citernes, de falaises et de belvédères.
Cette expérience unique de 2 heures est disponible du lundi au dimanche à 10 h 30 et 11 h 45.
Porté par la marque "Le bon goût d'Aitona", la municipalité d'Aitona s'engage dans la transformation de cette richesse horticole en une marque territoriale et un atout touristique.
Le fruitourisme ambitionne de proposer des activités, à destination aussi bien des particuliers que des touristes d’affaires, qui éveillent les papilles tout en mettant en valeur le patrimoine, le paysage et la culture d'Aitona.
Les visiteurs auront ainsi l'opportunité de savourer non seulement la douceur des fruits locaux, notamment les pêches et les nectarines, mais aussi de s'immerger dans l'histoire et la beauté naturelle de la région. Le fruitourisme à Aitona représente bien plus qu'une simple expérience de voyage ; c'est une invitation à s'immerger dans la tradition fruitière locale, à explorer les vergers luxuriants et à apprécier la symbiose parfaite entre la nature et la culture. https://fruiturisme.info/fr/catalogue-dexperiences
Extension de l'itinéraire Les Ocres à vélo dans le Vaucluse (84)
C’est sans nul doute à vélo que le visiteur pourra le mieux s’immerger et prendre la mesure du plus grand gisement ocrier au monde, classé Natura 2000 et situé à l’Est du Parc Naturel Régional du Luberon.
Depuis la fin des années 90, l’itinéraire cyclable des « Ocres à vélo » permettait d’en parcourir les paysages
colorés le long d’un parcours de 51 km via Apt, Roussillon et Gargas. Au printemps 2023, c’est un itinéraire presque doublé qui est inauguré, permettant d’explorer l’est du massif des ocres sur les hauteurs de Caseneuve et de Viens, à travers une dizaine de communes au total (Rustrel, St Martin du Castillon, Gignac...).
Ce nouveau parcours de 68 kilomètres emprunte majoritairement des voies partagées, quoique peu fréquentées, avec cependant un tronçon en voie verte entre Apt et la gare de Saignon, le long de la Méditerranée à Vélo (Eurovélo 8), à laquelle l’itinéraire est donc connecté.
La boucle porte le numéro 13 et un balisage dans les deux sens a été mis en place, facilitant le parcours de cet itinéraire familial/moyen, avec toutefois un dénivelé plus important pour atteindre les villages et la partie est de la boucle sur le plateau de Caseneuve. Cinq liaisons permettent de personnaliser sa balade à vélo, offrant ainsi la possibilité de créer des boucles sur mesure allant de 15 à 68 km selon son niveau et ses envies.
Un itinéraire haut en couleurs qui permet de découvrir les paysages des ocres et du Luberon autrement !
Départ et retour conseillés à l’Office de Tourisme d’Apt.
25 % des voyageurs solitaires ne rentrent pas au bercail
Saviez-vous que 25% des voyageurs solitaires ne retournent jamais dans leur pays d’origine? Cela semble invraisemblable, mais c'est un fait qui remodèle le paysage mondial. L'équipe de l'International Drivers Association a exploré ce phénomène en profondeur, analysant les motivations derrière un choix de vie aussi radical et ses implications à l'échelle mondiale.
Un quart des voyageurs solitaires ne retournent pas chez eux, préférant s'installer à l'étranger de manière indéfinie. Ce chiffre provient d'une étude de OurWorlfinData.org et est soutenu par des enquêtes auprès de 16 000 répondants à travers le monde, signalant une tendance incontestable.
Les raisons principales varient, mais les tendances indiquent un désir croissant d'explorer de nouvelles cultures, climats et opportunités de carrière. Cette aventure de toute une vie est de plus en plus séduisante, en particulier pour les individus plus jeunes et plus adaptables.
Julianna Marshall, experte en voyages à l'International Drivers Association, l'explique ainsi: "La liberté du voyage en solo ouvre des possibilités sans limites et offre un voyage profondément personnel de découverte de soi. Par l'immersion dans une nouvelle culture, les individus trouvent souvent des liens plus significatifs et des opportunités uniques."
Les raisons d'un tel changement de vie se regroupent généralement en cinq catégories principales:
- Culture et Exploration: L'immersion dans une autre société peut offrir une nouvelle perspective et présenter un échange culturel passionnant. De nombreux voyageurs solitaires aspirent à ce lien culturel et à cette croissance personnelle globale.
- Climat agréable: Un climat idéal et une préférence pour un certain environnement sont des raisons courantes pour s'installer dans un nouveau pays. Les expériences varient de la chaleur et de la beauté tropicale de l'Asie du Sud-Est aux collines fraîches de la campagne européenne.
- Opportunités économiques: Certains pays peuvent offrir de meilleures opportunités d'emploi, un coût de la vie plus bas ou des options de retraite attrayantes.
- Liberté personnelle et indépendance: Libérés des contraintes des attentes sociétales et de la monotonie de la vie quotidienne, les voyageurs ont l'opportunité d'explorer leur individualité.
- Meilleure qualité de vie: Les pays avec des soins de santé de meilleure qualité, un environnement plus propre et un meilleur ordre public attirent souvent les voyageurs à s'y installer.
La preuve par les chiffres
Il existe des études de cas convaincantes d'individus qui ont choisi la voie du voyage solo à long terme et de l'émigration éventuelle:
Un exemple américain concerne une nomade numérique de 32 ans nommée Alice. L'année dernière, elle a quitté son emploi à New York et a acheté un billet aller simple pour le Portugal. Inspirée par le mélange d'histoire, de coût de la vie abordable et de l'accueil des habitants, elle a décidé de rester. Elle travaille maintenant à distance depuis Lisbonne, adoptant ce mode de vie et parcourant l'Europe pendant ses vacances.
Dans un autre cas, un Australien de 28 ans nommé Tom a été séduit par l'énergie et les opportunités à Singapour. Il est arrivé en tant que voyageur solo et a ensuite été embauché par une entreprise technologique. Aujourd'hui, il considère Singapour comme son chez-soi.
Les défis à surmonter
S'adapter à un nouveau pays comporte ses propres obstacles : barrières linguistiques, obtention d'un statut de résident légal, bouleversement émotionnel lié au fait de laisser sa famille et ses amis derrière soi…la liste est longue :
- Difficultés émotionnelles: Laisser derrière soi sa famille, ses communautés familières et le confort de son pays d'origine peut conduire à des moments de solitude.
- Défis culturels: S'adapter à de nouvelles traditions, coutumes, lois et changements de mode de vie nécessite beaucoup de patience et d'ouverture d'esprit.
- Barrières linguistiques: Ne pas connaître la langue locale peut initialement conduire à des problèmes de communication et à l'isolement.
- Régler les formalités légales: L'obtention de visas à long terme, de permis et de documents officiels peut s'avérer fastidieuse.
La préparation est essentielle
La planification et la préparation peuvent transformer votre expérience de voyage en solo d'une perspective intimidante en une aventure passionnante. Marshall conseille: "Même si la décision de rester est spontanée, un permis de conduire international est un atout précieux. Il est reconnu dans plus de 150 pays et peut faciliter la recherche d'un emploi ou la location d'un appartement."
Voyager seul peut être un tremplin pour vivre à l'étranger. Que ce soit pour un changement de rythme, une nouvelle orientation de carrière, ou simplement pour assouvir une envie de voyager, la décision d'abandonner son domicile n'est pas prise à la légère, et pourtant, 25% des voyageurs solitaires font ce choix, embrassant l'incertitude excitante de la vie dans leur nouvelle demeure choisie. La question demeure: pourriez-vous être le prochain?
Rester ou ne pas rester ?
De toute évidence, la décision d'abandonner son pays d'origine est à la fois complexe et personnelle. Elle demande une introspection, une planification solide et une préparation. Marshall conseille aux voyageurs à long terme potentiels d'entreprendre des recherches approfondies, d'élaborer des plans financiers robustes, d'apprendre les bases de la langue et de se préparer mentalement à un nouveau mode de vie.
Le point essentiel à retenir, comme l'explique Marshall, est que "Il faut aligner son désir de parcourir le monde avec les réalités pratiques. Les voyages en solo pour des périodes indéfinies ne conviennent pas à tout le monde; ils sont destinés aux cœurs aventureux qui acceptent les changements constants."
Alors, êtes-vous prêt à faire partie de ces 25%? Une vie d'exploration continue vous attend si vous en avez le courage, mais n'oubliez pas de peser le pour et le contre, le glamour et le labeur, avant de franchir le pas. Après tout, le voyage n'est-il pas aussi important que la destination?
Exposition "L'invention de la Renaissance, l'humaniste, le prince et l'artiste" (Musée de la BnF, Pa... Entre le XIVème et le XVIème siècle, l'Europe fut le théâtre d'un bouillonnement intellectuel, artistique et scientifique , plus connu sous le nom de Renaissance. Un mouvement dont le coeur fut l'humanisme apparu en Italie au XIVème siècle et caractérisé par le retour aux textes antiques et la restauration des valeurs de civilisation dont ils étaient porteurs. Ce mouvement humaniste produisit alors un modèle culturel nouveau, phénomène qui influencera profondément les formes de pensée et de l'art. Princes et puissants saisiront alors cette opportunité pour fonder sur ce mouvement humaniste une image renouvelée d'eux-mêmes.
L'exposition « L'invention de la Renaissance, L'humaniste, le prince et l'artiste » aborde cette épopée culturelle à ce moment déterminant dans l'avènement de notre modernité, où littérature et art occupent une place centrale.
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