Il y a huit ans, lorsqu'un médecin du sport, alors passager sur mon vol, m'alerta sur la malade de Parkinson, je ne m'inquiétais pas outre mesure, mais décidais tout de même de me rendre chez un neurologue. Huit années plus tard, ma vie n'a pas changé de manière drastique : ne travaillant plus depuis quatre ans, le stress inhérent à mon métier de navigant a disparu, et je n'ai jamais été aussi actif que depuis que je suis retraité.
Mon chien (et compagnon de route) Souko m'oblige à sortir pour le promener, m'obligeant à parcourir chaque jour entre 7 et 8 km. « C'est parfait » me confesse mon nouveau neurologue portugais que je suis allé consulter récemment à Lisbonne. Et de rajouter : «la chirurgie fonctionne bien contre cette maladie, mas vu votre état, nous avons encore dix ans de réflexion devant nous ».
Dès le départ, je ne me suis pas lamenté sur mon sort, mais me suis résolu à accepter ce qui m'arrivait. La prise en charge de cette pathologie s'articule autour de différents traitements (médicaux, chirurgicaux, rééducation...).Or, je n'en suis à ce jour qu'au traitement médicamenteux. Et l'acceptation de la maladie faciliterait donc la vie des Parkinsoniens. On conseille aussi de dialoguer autour de soi (avec son médecin, sa famille, ses amis, et des associations) sans cacher ce qui nous arrive. Pour le reste, il est important de maintenir une activité physique régulière et de pratiquer des exercices de relaxation pour abaisser le niveau de stress au maximum.
Après un certain immobilisme dans la recherche concernant cette maladie (les médicaments permettant de freiner les symptômes, et non de stopper la mortalité des neurones affectés, existent depuis déjà 50 ans), plusieurs avancées ont récemment été observées dont la découverte de l'efficacité d'un médicament antidiabétique, le lixisénatide, permettant d'empêcher la mort des neurones. Un premier test a été effectué, et d'autres seront nécessaires pour confirmer l'efficacité de ce remède contre la maladie de Parkinson. Autre espoir : le traitement de la maladie par l'utilisation d'un nouvel IRM qui bombarde la zone malade d'ultrasons. Cette nouvelle thérapie, elle aussi, est porteuse d'espoir.
Le plus rassurant dans tout cela c'est le nombre impressionnant de neurones (100 milliards) contenu dans un cerveau. A raison de mille connexions simultanées par neurone (soit 1000 connexionsX 100 milliards de neurones = 100 000 000 000 000 de connexion neuronales possible),j'ai le temps de voir venir...
 
LE CLIN D'OEIL DU MOMENT
Rares sont ceux qui aiment les changements, ancrés qu'ils sont dans leurs habitudes si confortables. Pour la peinture, c'est la même chose. Au début du Second Empire s'élevèrent des voix pour combattre la toute-puissance du système français des Beaux-Arts qui maintenait encore à l'époque des traditions rigides et une esthétique inspirée de longue date d'un art classique hérité de l'Ancien Régime.
Au temps de la royauté, l'Académie et l'Ecole des Beaux-Arts règnent en maître. Et c'est à tour de rôle qu'il revient à ces deux institutions d'organiser le Salon, unique endroit d'expositions publics officiel réservé aux seuls artistes précédemment sélectionnés par un jury. Seule exception : devenir lauréat du Prix de Rome, prestigieuse récompense offerte à son détenteur, comme un séjour de plusieurs années à la villa Médicis de Rome et...une carrière assurée grâce aux commandes officielles de l'Etat.
De son côté, l'Ecole des Beaux-Arts transmet des principes esthétiques garants du beau, selon l'Institution. Ainsi la hiérarchie des genres considère t-elle la peinture d'histoire, qui englobe des oeuvres à sujets religieux, mythologiques ou historiques, comme le « grand genre » porteur d'un message moral. Ces seules ?uvres étaient autorisées à être peintes sur de grands tableaux.
Les représentations picturales de scènes de la vie quotidienne, mais aussi le portrait, le paysage et la nature morte étaient considérés comme art mineur et ne pouvaient être reproduits que sur des petits tableaux. Avant la réforme de 1863, l'époque classique ne jurait que par la virtuosité du trait et le dessin. La couleur, elle, n'occupant qu'une place secondaire.
Cette rigidité des règles commence à lasser et le système académique craquèle dès le milieu du 19ème siècle. Certains artistes considèrent que les sujets religieux sont en petit nombre, que les batailles diminuent quelque peu, bref, que le tableau d'histoire est voué à la disparition. Deuxième entrave : la réforme des institutions artistiques de 1863 retire à l'Académie sa mainmise sur l'enseignement des artistes, et des ateliers d'enseignement alternatif voient bientôt le jour. Le jury du Salon officiel est désormais élu par les artistes et Napoléon III organise le premier Salon des refusés où Manet exposera don « Déjeuner sur l'herbe.
Les causes de ces changements ? D'importants bouleversements sociaux durant les décennies 1850 et 1860 et une explosion démographique du nombre d'artistes auxquels il faudra bien trouver des débouchés. L'administration des Beaux-Arts s'adapte, et les expositions ressemblent désormais à une scène artistique contemporaine où les médaillés sont de plus en plus divers. Entre temps, le mécénat de cour ou d'Etat a disparu et la bourgeoisie montante, nouvelle cliente, se tourne plutôt vers la peinture de nu ou de portrait. Quant aux nouveaux artistes, ils revendiqueront la volonté de s'autodéterminer, sans jury ni académie. En 1874, ils créeront leur propre salon. L'impressionnisme est né. (source : les Cahiers de Science & Vie ? 3 avril 2024)
 
 
MURIEL ET LE PLUS GRAND AEROPORT DU MONDE
Il est étonnant d’entendre dans notre pays des propositions visant à limiter l’accès au transport aérien au nom du réchauffement climatique alors qu’à Dubaï (Emirats Arabes Unis), on prépare l’avenir : il s’agit d’un projet pharaonique dont les détails ont récemment été rendus publics, à savoir la construction d'un nouveau terminal de passagers à l'aéroport Al-Maktoum, appelé à devenir le «plus grand aéroport au monde», pour un montant de plus de 34,8 milliards de dollars.
A terme, l’aéroport d’Al-Maktoum sera cinq fois plus grand que l’« aéroport de Dubaï (qui ne peut accueillir que 120 millions de passagers par an) et pourra recevoir 260 millions de passagers par an. A ce rythme-là, cette plate-forme aéroportuaire deviendrait le plus grand aéroport du monde, avec cinq pistes de décollage/atterrissage et...400 portes d’embarquement !
Notons que la première tranche de travaux, qui devrait s’achever dans dix ans, permettra à l’aéroport Al-Macktoum d’accueillir 150 millions de passagers chaque année.
Situé en périphérie de Dubaï, cet aéroport a la capacité de s’agrandir, contrairement à l’aéroport international de Dubaï, trop proche de la cité-état.
 
 
UN PEU PLUS D'HUMOUR
« Cambriolage chez les bobos» (Les Films à l’Arrache)
Lundi 20 mai 2024 :Ce soir, lors de notre promenade en forêt, je me suis arrêté devant un grand sac en plastique noir et ai émis des grognements.Mon maitre imaginait déjà trouver un corps démembré à l’intérieur et nous avons filé sans demander notre reste
Mardi 21 mai 2024 : Nous nous sommes promenés le long du terrain de golf aujourd’hui.
Mercredi 22 mai 2024 : Rude journée pour moi aujourd’hui : afin de passer une échographie du cœur calmement, le véto m’a donné des sédatifs. Mon maitre est resté durant tout ce temps à mes côtés. C’est réconfortant !
Jeudi 23 mai 2024 :Après une nuit de sommeil, me revoilà en pleine forme.
Vendredi 24 mai 2024 : Depuis l’autre jour où nous sommes passés près d’un grand sac poubelle noir sur lequel j’ai aboyé, mon maitre emprunte d’autres chemins pour nos balades en forêt.
Samedi 25 mai 2024 : Duarte, en panne de véhicule, nous a invité à rejoindre son cours collectif du samedi matin. Toujours aussi foufou, je crois bien être un peu jaloux des autres chiens
 
 
VOICI DE QUOI SE POSER DES QUESTIONS SUR
Les JO du chaos avec Xavier Raufer (source:TVL)
Plongeons au cœur des enjeux sécuritaires qui préoccupent la France et les Français à l'approche des Jeux Olympiques de Paris. Avec Xavier Raufer, criminologue, directeur d’études au pôle sécurité défense du CNAM, également professeur aux États-Unis, en Chine, nous analysons la situation actuelle, marquée par une série d'événements violents et une menace terroriste persistante, le tout dans une forme de déni du gouvernement et de qui vous savez. Au programme : un état des lieux sans concession de l'insécurité dans le pays, les défis posés par le trafic de drogue, les enjeux sécuritaires liés aux zones sensibles comme Sevran en Seine-Saint-Denis, Marseille dans les Bouches-du-Rhône, Nîmes dans le Gard et bien d'autres communes, et les craintes concernant la tenue des Jeux Olympiques de Paris face aux cyberattaques et aux menaces terroristes.
 
 
QUOI DE NEUF EN CRYPTO?
Comment transformer 3000$ en 46 millions en un mois ?
Le marché des memecoins est une sorte de casino virtuel appliqué au secteur des cryptomonnaies. Car sa forte volatilité permet aux plus chanceux – ou aux plus avertis – de réaliser des bénéfices record en très peu de temps. Mais, dans le même temps, cela passe par le fait de lessiver une bonne partie des joueurs afin de rassembler cette fortune en un seul point. Un exercice récemment mené avec succès par un trader visiblement bien avisé. En effet, il a réussi l’exploit de transformer son placement initial de 3 000 $ en plus de 46 millions de dollars. Un rendement de plus de 15 700 % à ne pas reproduire sans parachute.
Cette année 2024 est inscrite sous le signe des memecoins. Car la prolifération de ces jetons connaît un essor sans précédent, avec pas loin d’un million créé depuis la fin du mois de juin dernier. Et finalement une question essentielle : quand va s’arrêter cette frénésie des gens ?
Un secteur porté par la simple promesse de faire des millionnaires sur du vide, si possible en un temps record. Et comme tout programme de ce genre, il arrive de temps en temps que ce scénario soit effectivement reproduit, avec le même genre de probabilités qu’un gain au loto.
CSI (Conseil Scientifique Indépendant) N°148 du jeudi 23 mai 2024 : l’invité est Laurent Mucchielli, Sociologue, Directeur de recherche au CNRS, pour parler du retour sur les confinements. Leçons suédoises et françaises.
A l’heure où nous nos apprêtons à célébrer le 80è anniversaire du débarquement des alliés en Normandie, le magazine Guerres & Histoire (N° 78) abordent dix questions qui fâchent :
- Le Mur de l’Atlantique est-il un monument de la collaboration ? OUI
Plus de 80 % des ouvriers sont Français, salariés de grands groupes ou artisans. Quant aux ingénieurs, ils font profiter l’occupant de leurs procédés les plus performants comme le béton précontraint. Dès 1940, des patrons français, pressés de faire fortune ou sympathisants, se font connaître auprès de Franz Xaver Dorsch, administrateur de l’Organisation Todt, chargée de ce gigantesque chantier. L’opportunisme grandit et des centaines d’entreprises, attirées par le profit, poussent comme des champignons e le nombre de sociétés du bâtiment augmente alors de 20 %. Au final le secteur français de la construction aura oeuvré à 50 % en 1943, puis à 80 % en 1944 pour les Allemands, accumulant un chiffre d’affaires de 50 milliards de francs. Pourtant, à la Libération seulement une centaine d’entreprises seront condamnées.
- L’opération « Fortitude » a-t-elle assuré la réussite du débarquement ? NON
Planifiée par Londres en 1943, l’opération « Fortitude » comprenait deux volets : Fortitude North dont le rôle était de faire croire à un débarquement en Norvège, 1500 hommes qui simuleront la présence de 22 divisions, avec le général George S.Patton à leur tête.De faux camps de toile type hollywoodien sont aussi fabriqués et 256 fausses barges de débarquement sont dévoilées aux patrouilles de reconnaissance de la Luftwaffe. Mais malgré tous ces efforts, les Allemands passent à côté de Fortitude North et repèrent en revanche une flotte d’invasion stationnée au sud-ouest de l’Angleterre.
- A quoi a vraiment servi la Résistance ?
Les résistants ne sont pas tous des connaisseurs de l’Armée allemande et leur évaluation de l’ordre de bataille ennemi en pâtit, même s’ils apportent de précieux renseignements sur le Mur de l’Atlantique. Pour le commandement allié, l’action de la Résistance, est trop aléatoire et le SOE britannique livre des armes que très chichement. Résultat : sous équipés, les résistants disposent de trop peu d’armes pour neutraliser efficacement le réseau ferré français avant le jour J. Le 6 juin, 40000 d’entre eux ne peuvent agir de manière optimale pour les mêmes raisons, souffrant aussi d’ordres contradictoires. Ils obtiendront tout de même 486 coupures et 180 déraillements. En fait, seuls 15 % des sabotages provoqueront de sérieux dégâts en Ile-de-France, et un tiers des sabotages des transmissions prévus sont finalement menés. Militairement, la Résistance française n’aura donc pas servi à grand chose, si ce n’est de faciliter Overlord avec ses modestes moyens. Ce mouvement s’illustrera surtout à expier l’ignominie de la Collaboration et à offrir des manifestations d’héroïsme sur lesquelles reconstruire la fierté nationale. C’est déjà çà.
- Fallait-il bombarder la France avant le jour J ? NON
Au printemps 1944, les Alliés décident d’isoler la Normandie du reste de l’hexagone, en orchestrant d’intensifs bombardements afin dé détruire les infrastructures ferrées. Or, à cette époque les bombardiers lourds ne possèdent pas de système de visée assez précis (marge d’erreur de 620 mètres) et larguent leurs bombes à plus d’un kilomètre de leurs cibles, occasionnant plus de 160000 morts et blessés sur les 300000 civils vivant près des installations visées. En avril- mai, 71000 tonnes de bombes s’abattent ainsi sur Rouen, Vernon, Mantes, Orléans, Tours, Saumur, Angers, Nantes et sur les régions Nord.
- Les paras, beaucoup de bruit pour pas grand chose ?
Les paras, en siphonnant les fantassins de l’infanterie les plus débrouillards et les plus affûtés, nuisent à leur efficacité
malgré leur couteuse formation. Leur intervention nécessitera 1200 avions de transport de troupes et 500 planeurs pour larguer 24000 paras anglo-américains en Normandie. De plus, l’arme aéroportée est si fragile qu’elle se brise à chaque saut, soit 30 % de pertes en moyenne. Durant la nuit du 5 au 6 juin, la casse est terrible (échec des pathfinders, brouillard, vent et conditions de vol détestables) : moins de 13 % des paras se posent à l’endroit prévu, 8 % d’entre eux tombent à 13 km de leur objectif, d’autres se noient dans la Manche. Et 60 % d’entre eux manqueront à l’appel.
- Le massacre d’Omaha Beach était-il évitable ?NON
Le soir du jour J, les GI sont persuadés d’avoir été victimes d’une faillite de renseignements. En réalité, ces GI, au nombre de 34000 affrontaient 1500 fantassins et artilleurs, renforcés plus tard de 600 hommes supplémentaires. En revanche, le mur de l’Atlantique est solide : la plage est dominée par 14 points d’appui de trois à six casemates bétonnées et entourées de mines et barbelés. Quant aux cinq échappatoires possibles, ils sont barrés par des fossés antichars et des murs de béton hauts de deux mètres. Pour autant, ces défenses ne sont pas infranchissables face à une densité de feu moindre, et des défenses inachevées. De plus, seuls 800 soldats gardent cette plage de 7 km de long. Le terrain est défavorable aux GI avec peu de protections. Quant à la météo, elle est mauvaise avec une forte houle et des creux supérieurs à un mètre, rendant les soldats malades avant même de débarquer. Les GI souffrirent aussi d’un manque de matériels pour se défaire des obstacles et attaquer les bunkers, mais aussi d’imprévoyance. Omaha était décidément une souricière.
- Les crimes de guerre sont-ils également partagés ? OUI
Le jour J, les soldats reçoivent la consigne d’agir sans états d’âme et de ne pas s’encombrer de prisonniers. L’instinct de vengeance prendra parfois le dessus, pour venger les camarades abattus en plein ciel. Un soldat américain collectionne les oreilles de « Fitz » prélevées sur les dépouilles allemandes. D’autres s’entraineront à l’utilisation de la baïonnette sur des cadavres allemands. A Omaha, abattre un homme qui se rend ne donne lieu à aucune réprimande. Cependant, ces crimes ne sont pas systématiques car les paras ramèneront plus d’un millier de prisonniers à la Miltary Police. Côté allemand, trois divisions s’illustreront par leurs crimes de guerre, tuant des civils en masse.
- Les Britanniques ont-ils démérité par rapport aux soldats américains ? NON
A rebours des idées reçues, le jour J n’est pas majoritairement américain.En 1944, l’Empire britannique est épuisé et les Anglo-canadiens ne peuvent aligner que 20 divisions (contre 25 divisions américaines). En 1943, Churchill se sent rabaissé face à Roosevelt. Londres exige pourtant la parité des postes à responsabilités. Viendra en 1962 le tournage du film « Le jour le plus long », acte de propagande yankee qui conduira carrément à l’effacement dans les années 1980 de la réalité avec la production de documents historiques mentionnant la participation des troupes britanniques comme minoritaire. La mémoire s’américanise.
- Pourquoi les Français ont-ils été quasi absents ?
Aux yeux des Anglo-américains, les Français ne sont pas capables de mener à bien un tel débarquement. Hors de question d’inclure un Etat Major français aux côtés des Alliés. En revanche, ces mêmes alliés auront besoin des troupes françaises en Méditerranée et ne se gêneront pas pour tenter d’utiliser ces forces françaises afin de mener à bien leurs objectifs. NiRoosevelt, ni Churchill n’accepteront d’associer au Débarquement le Comité français de libération nationale. De plus, Roosevelt considère De Gaulle comme un trublion ambitieux dont il faut se débarrasser.
- Hitler est-il le seul coupable des tergiversations du 6 juin ? NON
Le jour J, Rommel est absent, tandis que d’autres officiers sont partis s’encanailler dans les nuits parisiennes. Désarçonnés, ils ne s’attendaient manifestement pas à ce débarquement. Certains surréagissent alors que d’autres sombrent dans l’apathie. Au sommet, le maréchal Gerd von Rundstedt ne décroche pas son téléphone en personne de toute cette journée du 6 juin. Les Etats Majors attendent les ordres mais les différents échelons de commandement sont ankylosés. La responsabilité d’Hitler est cependant engagée car il a eu le tort de construire une chaine de commandement bicéphale, et d’autre part, confie à un état-major la charge de lancer une contre-offensive dans lui en donner les moyens militaires.
 
 
DU COTE DE CHEZ NOUS
Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix:Leur conjuration n’a pas marché (https://odysee.com/@campagnoltvl:2/ukr22:c)
 
 
MON JARDIN EN JUIN
Juin est, en principe, le plus beau mois de l’année pour le jardin. Les jours sont plus longs, les roses s’épanouissent et la pelouse est bien verte. Le soleil dope la croissance des mauvaises herbes et du potager. C’est également le temps des premières récoltes de fruits et légumes.
Ce mois-ci, voici le calendrier des travaux à réaliser :
La pelouse :
Penser à arroser la pelouse en fin de journée (pour éviter l’évaporation de l’eau) en cas de forte chaleur sans pluie, surtout si c’est une nouvelle pelouse. Il faudra également continuer de tondre chaque semaine la pelouse lorsque l’herbe est bien sèche. Utilisez vos tontes pour alimenter le compost.
Tailler les bambous, les arbustes printaniers (forthysias, corêtes, cognassiers du Japon)
Retirer les roses fanées pour stimuler les nouveaux bourgeons. Déterrer les bulbes de tulipes, et les mettre à sécher.
Biner les massifs.
Arroser les plantes en cas de fortes chaleurs ou absence de pluie.
Surveiller les premières attaques de pucerons, oïdium, taches noires, rouille, dépérissement...et traiter en conséquence.
Eliminer régulièrement les mauvaises herbes, apporter de l’engrais aux plantes (rosiers...)
Au potager :
Semer haricots, légumes racines (carottes,radis, betteraves, panais, navets), cerfeuil, épinards, choux-fleurs et brocolis, salades (laitues à couper, mezclun, cresson), aromatiques (persil, thym, estragon, ciboulette, basilic, menthe), et pommes de terre.
Tailler les tomates
Arroser les cultures de préférence le soir, sans mouiller le feuillage
Au verger :
Protéger les fruits rouges naissants des oiseaux à l’aide d’un filet
Poursuivre la cueillette des fraises, cerises, framboises et groseilles
Arroser abondamment les jeunes arbres
Recharger les pièges à phéromones
Surveiller les arbres afin de prévenir l’éventuelle survenue de maladies.
Au jardin intérieur :
Arroser copieusement en cas de fortes chaleurs
Tremper les orchidées 5 à 10 mn par semaine, leur apporter de l’engrais pour orchidées tous les quinze jours, les rempoter si ce n’est déjà fait.
Inspecter les plantes (prévention des maladies).
(juin)
 
 
LE MUSEE DU MOIS
Le Centre historique minier de Lewarde (59)
Situé au cœur du bassin minier du Nord et du Pas-de-Calais, à Lewarde (59), le centre historique minier a ouvert ses portes en 1984 pour commémorer 250 ans d'activité minière.
À partir de 1911, la compagnie des mines d’Aniche fait réaliser un premier puits, qui entre en exploitation en 1931, bientôt rejoint par un second. La Fosse Delloye est née. Un millier de personnes y travaillent en 1947. 440 000 tonnes de charbon en sont extraites en 1963. En 1971, l’exploitation cesse ; les Houillères du Nord et du Pas-de-Calais identifient Lewarde comme le lieu d’implantation d’un centre historique, souvenir de 250 ans d’activité minière.
Le site ouvre au public en 1984, il y a 40 ans. En 1996, un établissement public de coopération culturelle est créé par l’État, la Région Nord-Pas-de-Calais, la communauté d’agglomération du Douaisis et la Communauté de Communes du Cœur d’Ostrevent. En 2009, le Centre Historique Minier est classé au titre des Monuments historiques ; en 2012, il intègre la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Les collections du Centre Historique Minier comprennent 15 000 objets ayant trait à l'histoire du bassin houiller du Nord et du Pas-de-Calais. Le centre dispose également d'un centre de documentation riche en ressources, comprenant 7000 livres, 500 000 photographies et 500 films, et d'un centre de culture scientifique de l’énergie (CCSE).
En 2023, il a accueilli 180 000 visiteurs, ce qui en fait l'un des grands sites touristiques des Hauts-de-France.
Au cours des 40 années depuis son ouverture au public, le Centre a organisé une cinquantaine d'expositions temporaires, une dizaine d'expositions permanentes, une centaine d'événements culturels, une quarantaine de publications et six colloques internationaux, en plus de proposer une quinzaine d'expositions itinérantes.
Le Centre historique minier offre une immersion dans les lieux de travail, où des éléments tels que des vêtements suspendus dans la salle de bains, des lampes alignées dans la lampisterie, le bruit des chevaux dans l'écurie et d'imposantes bobines de machines d'extraction donnent vie aux sites emblématiques de l'ancienne fosse, permettant ainsi de découvrir la vie des mineurs et de leurs familles.
Actuellement, le Centre présente également plusieurs expositions temporaires : « La conquête de l'Ouest » relate la découverte du charbon dans le Pas-de-Calais, et « Mineurs d’Ukraine » est dédiée aux mineurs du Donbass.
Centre historique minier de Lewarde, Fosse Delloye, Rue d’Erchin à Lewarde (59)
21è édition des « Rendes-vous aux jardins » 2024, du 30 mai au 2 juin 2024, dans le Grand Estivales
Cet événement, dont le thème est cette année « Les cinq sens au jardin » proposera aux Français de la région Grand Est, un certain nombre de manifestations : Visite "Bouger et danser dans les jardins de Bouxwiller", visite multisensorielle au parc du château d'Épinal, animations, visites et ateliers au jardin botanique de Sedan, visite des jardins éphémères de Troyes, découverte du Square Cardot à Charleville-Mézières, initiation à l’escalade au Parc des Roches à Bourmont, visite guidée du jardin de simples du parc de Champagne à Reims, présentation du jardin d'altitude du Haut Chitelet et de ses collections à Xonrupt-Longemer, et bien d’autres activités encore, à consulter sur https://openagenda.com/rdvj-2024-grand-est/events/
Nuit Blanche 2024 : un Paris en lien avec le monde de l'au-delà des océans, le 1er juin 2024
Cette année la fête aura lieu de la capitale aux Antilles en passant par la Polynésie… La 23e édition de la Nuit Blanche mettra à l’honneur les territoires d’Outre-mer tout en célébrant l’olympisme à la veille des Jeux 2024.
C’est au tour des territoires d’Outre-Mer d’être mis en lumière par des artistes contemporains venus du monde entier et cette 23èédition a pour vocation de faire le récit de cette France plurielle qui s’étend sur quatre continents.
Rien que dans la capitale, ce sont plus d’une centaine de manifestations qui seront proposées au public (contre plus de 150 dans la Métropole du Grand Paris)
12è saison photographique de l'Abbaye royale de l'Epau, de juin à novembre 2024, à Yvré-l'Evêque (72)
Ce parcours photographique qui fete cette année ses douze années d’existence emmène le visiteur au gré du vivant « Dans les herbes hautes » avec notamment 6 photographes invite(e)s a investir les lieux de cette abbaye du 13eme siècle.
Face aux graines magnifiques et minuscules que nous fait découvrir Thierry Ardouin, l’immensite de l’océan Atlantique ou nous emporte Nicolas Camoisson, en passant par l’ombre salutaire des arbres photographiés par Hien Lam Duc au Kurdistan, ou en accompagnant Myrto Papadopoulos dans le quotidien des femmes Pomak au cœur des montagnes de Thrace, Gerard Uferas et ses plongées au cœur du sport ou encore Bernard Reignier avec une série abstraite autour de l’arbre, les photographes nous proposent de nous interroger sur nous-même et notre rapport au monde.
Ce parcours photographique se veut avant tout un dialogue entre un public, un site patrimonial et naturel et le monde dans lequel ils s’inscrivent. C’est dans l’essence même du parcours photographique : les expositions invitent a se perdre dans le parc de 13 hectares, révélant sans cesse de nouvelles perspectives sur le bâtiment et les jardins. Créer un parcours photographique a ciel ouvert dans le parc de l’abbaye fait partie de l’ADN de la Saison photographique, avec pour volonte de faire entrer en resonance a la fois le 8ème Art et le lieu, pluri-centenaires.
La programmation et la scénographieb, toutes deux sans cesse renouvelées, souhaitent offrir aux regards des visiteurs l’extraordinaire créativité des photographes d’aujourd’hui, d’ici ou d’ailleurs, pour témoigner, informer mais aussi s’émerveiller et s’amuser des réalités de ce monde. La programmation et la scénographie, cherchant toujours un équilibre entre les questionnements qui animent nos sociétés et la quiétude de ce lieu hors du temps, entre le passe et le present a l’instar de l’Abbaye.
A l’Abbaye royale de l’Epau, Route de Changé, à Yvré-l’Evêque (72)
40è anniversaire de l'Ecomusée d'Alsace, les 1er et 2 juin 2024, à Ungersheim (68)
L’Ecomusee d’Alsace a ouvert ses portes le 1er juin 1984. C’est donc hautement symbolique que 40 ans plus tard, jour pour jour, le musee profite de cette date pour celebrer cet anniversaire sous la forme d’une immense fete de village.
Vivez une veritable immersion, flanez dans les ruelles en fête, rencontrez bénévoles et passionnés qui font vivre tous les jours les arts et les traditions populaires. Au programme : goûter, cadeaux, danses folkloriques, visites guidées et démonstrations artisanales
Les benevoles, organises en corporations, proposeront de nombreuses animations et demonstrations ! Conteurs, vanniers, naturalistes, distillateurs, arboriculteurs... seront au rendez-vous pour illustrer les savoir-faire d’antan et creer une panoplie de souvenirs emerveilles.
Les visiteurs pourront decouvrir les coulisses du musee : le grenier aux souvenirs, le pliage des coiffes alsaciennes, l’atelier de costumerie mais egalement participer a des visites guidees par Guy Macchi, l’un des benevoles batisseurs du musee.
Un veritable anniversaire est toujours accompagne d’un gateau ! C’est Leila Martin qui aura la mission de cuisiner sa version de gateau d’anniversaire le dimanche 2 juin ! Un temps fort et gourmand a ne pas rater !
 
 
80E ANNIVERSAIRE DU DEBARQUEMENT
Le « D-Day Festival Normandy 2024 », du 1er au 16 juin 2024, en Normandie (France)
Heritage de l’histoire contemporaine, le Debarquement allie du 6 juin 1944 a genere une tres forte frequentation touristique internationale au point de devenir une filiere vitale a l’economie touristique normande.
Le D-Day Festival Normandy 2024 en chiffres, c’est 94 sites et lieux de visites mémorielles (dont 44 musées, 21 mémoriaux et 29 cimetières), 5,5 millions de visites par an pour la thématique Débarquement et Bataille de Normandie, et première thématique de visite en Normandie pour le tourisme de mémoire.
 
 
EXPOSITIONS
« Pierre de Bellay, le Tourbillon de la Couleur », du 31 mai au 30 septembre 2024, à Quimper (29)
Né en 1890 à Quimper, Pierre de Belay compte parmi les artistes les plus talentueux de sa génération. Proche de Max Jacob, témoin de l’effervescence qui agite le monde de l’art à Montmartre puis Montparnasse, de Belay traverse les grands mouvements de la modernité en privilégiant une approche réaliste qui impose un style reconnaissable entre tous. Assimilant avec largesse les acquis de l’expressionnisme, du fauvisme et même du cubisme, il multiple les sujets qui revisitent les grands thèmes de la peinture bretonne autant qu’il s’attache à investir le monde interlope des cafés de Montparnasse ou encore l’actualité judiciaire qui secoue la société française de l’Entre-Deux-Guerres. Son art, loin de rester figé, se réinvente au gré de ses rencontres ou de ses centres d’intérêt. Ainsi, la pratique régulière de la gravure l’amène à la fin des années 1930 à inventer un style pictural sans équivalent : le treillisme.
Cette exposition consacrée à l’œuvre de Pierre de Belay– la dernière remonte à 1988 - présente 200 œuvres - pour la plupart peu connues ou même inédites. Toutes sont issues des collections du musée qui conserve aujourd’hui, grâce aux dons généreux de la veuve de l’artiste, le fondsle plus complet (près de 1 000 œuvres) et le plus éclairant sur cet artiste quimpérois à la renommée nationale.
L’Exposition occupe quatre espaces : salle 1, exposition temporaire et hall au rez-de-chaussée et salle 24 à l’étage.
Au Musée des Beaux-Arts, 40 Place Saint-Corentin, à Quimper (29)
« Le sport avant les jeux », du 27 mai au 22 septembre 2024, à Paris (75)
Les Parisiens et Parisiennes n’ont pas attendu la restauration des Jeux Olympiques par le baron Pierre de Coubertin pour decouvrir les joies du sport. Dans la premiere moitie du XXème siecle, l’exercice physique devient un loisir. On joue encore sur les Champs-Elysees a la longue paume, l’ancetre du tennis, mais cette epoque est surtout marquee par l’apparition des piscines (des baraques en bois implantees dans la Seine), l’ouverture de salles d’escrime, de baton ou de boxe. L’equitation se pratique aux Tuileries ou dans le bois de Boulogne, on regate sur la Seine...
Quel rapport entre les performances présentées par Honoré Daumier ou Gavarni et celles des athlètes qui se disputent aujourd’hui les médailles? Le visiteur jugera si la première devise des Jeux Olympiques«citius, altius, fortius» (plus vite, plus haut, plus fort) s’applique aux Parisiennes et Parisiens quand ils s’adonnent à leurs loisirs.
A la Maison de Balzac, 47 rue Raynouard, à Paris (16ème)
« Cappiello caricaturiste », jusqu'au 22 septembre 2024, à L'Isle-Adam (95)
Le musée présente une exposition consacrée aux caricatures de Leonetto Cappiello (1875-1942). Pour la première fois, Cappiello est mis à l’honneur dans un projet d’envergure à travers un prisme moins attendu que son œuvre d’affichiste. Son œuvre de caricaturiste est ici mise en perspective avec son activité d’affichiste mais aussi de sculpteur. Il s’agit par ailleurs de questionner les enjeux de la caricature mondaine à la lumière des réalités socioculturelles de l’époque.
À travers dessins, esquisses préparatoires, affiches et sculptures – dont plusieurs seront présentées pour la première fois – se dessine un portrait du Tout-Paris artistique, littéraire et mondain de la Belle Époque. Cette exposition rassemble une centaine d’œuvres et de documents provenant de l’Atelier Cappiello, du Musée d’Orsay et du Musée des Arts décoratifs.
Au Musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq, 31 Grande Rue, à L’Isle-Adam (95)
« Eugeen Van Mieghem (1875-1930) entre Millet et Lautrec », jusqu'au 7 juillet 2024, à Pontoise (95)
Avec le soutien de la fondation, du musée Eugeen Van Mieghem d’Anvers et de la société de transports Van Mieghem Logistics, la rétrospective consacrée à Eugeen Van Mieghem (1875-1930), révèle l’artiste anversois au public français et le replace au cœur du bouillonnement artistique belge de l’aube du XXe siècle. En près de 80 œuvres dessinées et peintes, la plupart jamais vues en France, le talent singulier, réaliste et social d’Eugeen Van Mieghem se dévoile.
Au Musée d’Art et d’Histoire Pissaro Pontoise, 17 rue du Château, à Pontoise (95)
« Saint-Exupéry, Fragments d'histoire », du 29 mai au 29 septembre 2024, au Bourget (93)
À l'occasion de la commémoration des 80 ans de la Libération et de la disparition en mer Méditerranée du commandant Antoine de Saint-Exupéry le 31 juillet 1944, le musée de l'Air et de l'Espace dédie une exposition-dossier consacrée au pilote et écrivain célèbre. Le propos s'appuie sur une typologie diversifiée d'objets issus des différentes collections du musée, que viendront enrichir des prêts ciblés, notamment par la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse.
Cette exposition invite à découvrir la diversité du parcours de pilote d'Antoine de Saint-Exupéry, l'impact de ses expériences aéronautiques dans son œuvre littéraire, les intersections de l'histoire de l'aviateur-écrivain avec celle de la Seconde Guerre mondiale, et les sciences mobilisées au XXIe siècle pour l'étude, la conservation et la transmission aux générations futures des traces matérielles de son histoire.
Au Musée de l’Air et de l’Espace, Aéroport de Paris-Le Bourget, Le Bourget (93)
 
 
SAVOIRS
L'histoire de la baignade dans la Seine
Dès 2025, la baignade dans la Seine sera à nouveau possible à Paris sur trois sites, grâce à un long et méticuleux travail de dépollution du fleuve. Une sorte de retour vers le passé, car les bains dans la Seine sont une vieille tradition parisienne.
Le 28 novembre 1988, Jacques Chirac, alors maire de Paris, lance : «?J'irai me baigner dans la Seine devant témoins pour prouver que la Seine est devenue un fleuve propre. »Il évoque l’année 1994. Le défi ne sera pas tenu à cette échéance. Il faudra attendre 36 ans et les Jeux olympiques et paraolympiques pour voir les premiers baigneurs évoluer dans une Seine rendue apte à la baignade. De fait, les épreuves du triathlon, du para triathlon et la natation marathon se dérouleront au cœur de la capitale au niveau du pont Alexandre III, reliant les 7e et 8e arrondissements.
Mieux, en 2025, plonger dans le fleuve sera accessible au grand public à trois endroits précis : le bras Marie (Paris Centre, Parc des Rives de Seine) ; le bras Grenelle, entre le port de Grenelle et les rives de l'île aux Cygnes (15e) ; Bercy, au niveau de la Passerelle Simone de Beauvoir, en contrebas du Parc de Bercy (12e).
Selon les archives, la mode des bains dans la Seine apparaît au milieu du XVIIème siècle le long du quai Sully. Particularité, on se baigne dans le plus simple appareil. Les femmes restent cependant de leur côté, plus ou moins protégées par de grandes toiles tendues. Mais dès la fin du siècle, les bains dénudés sont interdits. Toute une organisation se met alors en place pour répondre à la mode des baignades. Des bateaux, piscines flottantes avant l’heure, proposant des bains froids (bientôt suivis de bateaux à eau chaude) apparaissent sur la Seine. Les hommes et les femmes sont séparés. Ces structures flottantes disparaitront au profit des bains-douches terrestres.
Il n’y a d’ailleurs pas que les humains qui pratiquent les baignades. Nos amis les chiens se jettent aussi à l’eau. Jusqu’au début du XXème siècle, il n’était pas rare de trouver sur les quais des laveurs et tondeurs de chiens professionnels qui les baignaient pour leur faire un brin de toilette. Un métier aujourd'hui disparu…
Mais revenons aux humains. Très vite, les bains dans la Seine sont organisés. Ainsi, c’est en 1801 que la célèbre piscine Deligny - du nom de l’un des premiers maitres-nageurs qui donnaient des cours le long des quais du 7e arrondissement – est érigée sur une douzaine de barges et alimentée par l’eau de la Seine. À la fin du XIXème siècle, on compte une vingtaine de piscines flottantes similaires au bassin Deligny.
Puis la capitale s’équipe progressivement de piscines « terrestres » et le nombre de bassins fluviaux diminue. La piscine Deligny coule en 1993. La Ville de Paris décide alors de créer la piscine flottante Joséphine Baker qui est mise en service en 2006 sur la Seine, dans le 13e arrondissement.
Mais avant cela, des courageux continuent de se baigner directement dans la Seine. Les championnats de France de plongeons y sont même organisés le 22 juin 1913.
En 1923, le couperet tombe : la baignade est désormais interdite dans le fleuve sous peine d’amende, en raison des dangers causés par la navigation fluviale et la pollution.
L’ère du « tout voitures » connait ses prémices à compter des années 1930. Progressivement, les rives parisiennes de la Seine vont se transformer. En 1942, l’élargissement de la chaussée du quai Saint-Michel (5e arrondissement) est achevé. Le tunnel du quai Malaquais (6e) est quant à lui mis en circulation en 1946 et la voie express rive droite est livrée en 1967. Mais déjà, une résistance aux « autoroutes urbaines » voit le jour. Ainsi, le projet des années 1970 de créer une voie express rive gauche au pied de Notre-Dame suscite de nombreuses polémiques et est définitivement abandonné en 1974.
Il faut attendre le début des années 2000 pour voir s’ébaucher un début de reconquête des rives de Seine. En 2001, la voie sur berge rive droite est fermée à la circulation automobile de mi-juillet à mi-août. À la même époque, l’opération Paris Plages est lancée en 2002 sur les espaces récupérés. Bientôt, avec le plan « Paris Respire », la totalité des voies sur berge de la rive gauche, ainsi qu’une partie de celles de la rive droite, est réservée aux « circulations douces » le dimanche.
Par étapes et non sans difficulté - notamment des recours juridiques -, le projet de piétonisation pérenne des bords de la Seine rive droite, annoncé en Conseil de Paris en 2015, est définitivement adopté en 2018. », sept kilomètres de berges sont rendus aux piétons et aux mobilités douces, de la Bastille à la tour Eiffel.
« L’interdiction de la circulation automobile édictée par la mairie de Paris est justifiée par la nécessité de préserver un site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO », relève le tribunal administratif dans sa décision. Les Rives de la Seine sont inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1991.
Puis viendra le tour de la rive gauche. Au total, 10 hectares sont reconquis.
Reste à s’attaquer à la dépollution de la Seine. La Ville de Paris n’est pas seule à se mobiliser. Une multitude d’acteurs publics s’engagent dans ce chantier titanesque : préfecture de région, conseils départementaux en amont et en aval de Paris, Agence de l’eau Seine Normandie, l’alliance des ports Le Havre, Rouen, Paris, appelée « Haropa ». Au total, 1,4 milliard d’euros sont budgétés pour rendre la Seine propre.
L’objectif, au-delà de la pratique de la baignade, est surtout de redonner vie et de protéger tout l'écosystème du fleuve. Cela passe notamment par un traitement bactériologique des eaux usées à la sortie des stations d’épuration et par la suppression des rejets d’eaux usées des immeubles dans les cours d’eau qui finissent ensuite dans la Seine.
À titre d’exemple, afin d'assainir le cours du fleuve, plusieurs ouvrages sont en cours de réalisation. C'est le cas du bassin de stockage des eaux pluviales d’Austerlitz, d'une capacité d'environ 50 000 m3, qui doit être mis en service en 2024.
Les premiers résultats de cette mobilisation arrivent. Début juin 2023, les analyses de l'eau de la Seine effectuées sur la base de la réglementation européenne en vigueur ont donné des « résultats excellents ». Déjà à l'été 2022, sur le site des épreuves olympiques de nage en Seine, 91 % des mesures quotidiennes étaient bonnes pour la période du 20 juillet au 11 août.
Plus de 35 ans après les propos de Jacques Chirac, le pari est donc en passe d’être gagné. Mais, au-delà de la simple baignade, l’objectif est devenu plus ambitieux à l’heure du réchauffement climatique: transformer la Seine en un véritable corridor écologique.(source : Mairie de Paris)
 
 
TOURISME
Madagascar : une faune et une flore exceptionnelles
La Grande Île, dont la côte ouest ne se trouve qu'à 400 km du continent africain, constitue un territoire à part. Non seulement par la diversité de ses paysages, mais aussi parce que 80% de ses animaux et de ses végétaux ne se trouvent que sur cette île. On peut penser en premier lieu aux lémuriens et aux baobabs, mais ils sont loin d'être les seuls.
Impossible de parler de Madagascar sans évoquer les lémuriens. Symboles de l'île et cousins lointains du singe, on en dénombre pas moins de 113 espèces sur le territoire. Les plus connus sont l’indri que l'on retrouve surtout dans les forêts pluviales de l’est, le maki catta, qui vit essentiellement dans les fourrés épineux du sud et du sud-ouest de l'île, et le sifaka soyeux, qui vit dans les montagnes et se déplace essentiellement en bondissant d'arbre en arbre. L'aye-aye est une autre espèce de lémurien endémique. Il est possible de le voir en se rendant dans la Réserve naturelle de Betampona.
Le caméléon panthère est une autre espèce originaire de Madagascar. On peut l'observer dans les forêts tropicales humides et les zones boisées du nord et de l’est de l'île Rouge, notamment dans le Parc national d'Andasibe-Mantadia. Sa capacité à changer de couleur pour se fondre dans les paysages et fuir ses prédateurs est absolument incroyable.
Autre animal endémique, le tenrec zébré est une sorte de petit porc-épic qui se décline en deux espèces : l'une vit dans les plaines et les terres basses, quand l'autre préfère les terres hautes de Madagascar et les montagnes.
Une autre option consiste à rejoindre la région de Maroantsetra pour observer une grenouille qui se distingue par sa couleur rouge : la surprenante grenouille tomate ! L'île compte d'ailleurs plusieurs espèces de grenouilles endémiques.
la mangouste à queue annelée dans les forêts humides et sèches, sans oublier le fossa, souvent comparé à un petit puma. Cet animal solitaire et nocturne se déplace aussi bien à terre que dans les arbres. Il affectionne tout particulièrement les forêts sèches du nord et de l'ouest de l'île.
Sur les 290 espèces d'oiseaux recensées dans le monde, près de la moitié peuvent être observées sur la Grande Ile. Chacune des régions de l'île a ses propres espèces endémiques.
Dans le nord-est, comme dans la Parc national Masoala, la star locale se nomme Eurycère de Prévost et se distingue par son magnifique bec bleu.
Les voyageurs qui s'aventurent dans la végétation dense et près des cours d'eau et des rivières du nord-ouest, peuvent observer le Râle d'Olivier, repérable à son pelage brun et ses pattes rouges-rosâtre.
N'oublions pas de nous rendre à l'est et au Parc national de Mantadia, l’un des meilleurs sites d’observation d’oiseaux à Madagascar. On y rencontre le Coua à front rouge, le Madagascar wood-rail ou encore la sittelle à dos de corail Vanga. Et puis, il y a le grand sud, territoire de prédilection pour observer plusieurs espèces endémiques dont le Bulbul d'Appert.
Côté flore, il faut savoir que 6 des 8 espèces de baobabs repérés sur la planète poussent sur l'île Rouge. Toujours dans la catégorie des arbres, 169 espèces de palmiers sont endémiques, sur un total de 174 espèces. Impossible de passer à côté du Ravinala (l'arbre du voyageur) sur la Grande Ile. Sa formation est étonnante avec son éventail de feuilles.
Côté fleurs, le jasmin de Madagascar se découvre lors de randonnées dans les sous-bois. Odorant, sublime, il symbolise le bonheur conjugal et c'est pour cela qu'on le retrouve dans de nombreuses cérémonies de mariage.
Madagascar est en outre un sanctuaire des orchidées, avec 1 000 à 1 500 espèces différentes qui s'épanouissent dans les grandes forêts humides. Citons les espèces très rares que sont l’orchidée comète, l’orchidée noire, l’orchidée Angraecum longicalcar et l’Eulophiella roempleriana. 102 espèces d'orchidées s’épanouissent dans le Parc national de Marojejy.
Un conseil lors d’un voyage à Madagascar, s’aventurer sur les terres semi-arides du sud-ouest. On y admire une biodiversité étonnante, avec des espèces telles que l’arbre entonnoir, le sogny, l’acajou blanc, le famata ou euphorbe saucisson ou encore le jabihy, l’arbre éléphant.
 
 
ACTUALITES
Corsica Ferries bichonne les animaux domestiques
La compagnie aux bateaux jaunes se revendique “pet friendly” en permettant aux passagers de voyager avec leurs chiens et chats : ils peuvent rester à bord avec leur maître dans tous les espaces publics du navire, ou dans les cabines spécialement aménagées pour les accueillir. De quoi profiter de ses vacances en toute quiétude avec ses fidèles compagnons.
« Les compagnons à quatre pattes sont les bienvenus à bord des navires jaunes ; notre philosophie a toujours consisté à leur éviter une traversée en chenils et à ne pas les séparer de leur maitre, car ils font partie de la famille » explique Sébastien Romani, directeur commercial chez Corsica Ferries « pour le respect des autres passagers, il est essentiel que les propriétaires appliquent les règles/procédures d’hygiène et de comportement prévues pour les animaux de compagnie à bord ».
Pour offrir une expérience confortable et agréable aux animaux de compagnie et leur éviter le stress, les chats (en caisse de transport) et les chiens (en laisse et avec muselière) sont accueillis dans les espaces publics à bord, dans les restaurants, ainsi que dans des cabines spéciales : avec un sol en linoleum aux propriétés antibactériennes.
Tous les navires possèdent une « Zone Hygiène Animaux » où ils peuvent faire leurs besoins : les propriétaires des chiens doivent toujours les accompagner et nettoyer derrière eux. Ces espaces réservés sont conformes aux normes d’hygiène.
A bord, grâce à un partenariat avec la société Farmina Pet Foods, spécialiste italien dans la vente de nourriture pour animaux, votre compagnon recevra un accueil gourmand, des conseils nutritionnels personnalisés et gratuits et des réductions sur leurs produits.
Pour garantir le bien-être et la sécurité de tous les voyageurs, il est strictement interdit de laisser les animaux à bord du véhicule au garage durant la traversée (danger de mort), les chiens doivent être âgés de plus de 15 semaines, avoir reçu une vaccination antirabique à jour et un passeport européen fourni et rempli par un vétérinaire (pour les traversées vers l’Italie et les îles Baléares).
Tarifs :
---> pour les petits animaux de compagnie à partir de 9,90€
---> pour les chiens à partir de 17€
Les passagers doivent signaler la présence de l’animal dès l’étape de la réservation des billets. Il est aussi possible d’ajouter la traversée de l’animal à un billet déjà réservé.
Visites particulières au Jardin du Lansau, du 1er au 16 juin 2024, à Marchiennes (59)
Frédéric Delesalle partage et enseigne, lors de ses visites “particulières” au Lansau, ses expériences pratiques environnementales et conseille les visiteurs sur le thème du “Soin du jardin” et de son jardinier. Il détaille également ses concepts de haies suspendues en saules et du dispositif végétal qui crée l’intimité du jardin, tout en permettant au vivant de s’épanouir.
Le paysagiste Frédéric Delesalle vous guidera pendant ces visites durant lesquelles seront abordés de nombreux sujets : l’écologie et l’habitat naturaliste du jardin, l’intimité dans un voisinage urbanisé, le cadrage des vues, la transparence ou le monde recréé dans un périmètre opaque, les chambres végétales ou comment s’extraire du jardin, etc.
Aujourd’hui, plus d’un millier d’arbres forment l’écrin de différents jardins, chambres végétales, vergers, pépinières,
jardin clos et plantes de collection qui côtoient des espaces naturels sensibles, dans un contexte agricole et une écologie attentive. Loin de l’entretien, de la gestion ou de la maîtrise, nos jardins (et nos vies) demandent que nous retrouvions une sensibilité au vivant.
Ces conférences de plein air, d’une durée de 2h30 à 3h00, auront lieu désormais deux fois par an, au printemps et à l’automne.
Spectacle musical « Les tubes de Monet » le 1er juin 2024, à Saint-Omer (62)
À l’occasion des 150 ans de l’impressionnisme, les Lunaisiens vous dévoilent leur nouvelle production : "Les Tubes de Monet", spectacle musical entre création musicale et mélodie française, accessible dès 8 ans, en coproduction avec le Musée d’Orsay et la Fondation Royaumont.
A l'occasion des 150 ans de l'Impressionnisme
En Normandie :
- à Giverny (27) jusqu’au 30 juin : « L’impressionnisme et la mer » au Musée des Impressionnismes.
- à Caen (14), jusqu’au 8 septembre : »Le spectacle de la marchandise, art et commerce,1860-1914 » au Musée des Beaux-Arts.
- à Rouen (76), au Musée des Beaux-Arts, « James Abbott McNeill Whistler, L’effet papillon » (jusqu’au 20 septembre), « David Hockney Normandism » (jusqu’au 22 septembre) et Cathédrale de lumière Star & Stone A kind of love Some say (jusqu’au 28 septembre).
- Au Havre (76), jusqu’au 22 septembre : «Photographier en Normandie » au Musée d’Art moderne André-Malraux.
- A Honfleur (14), jusqu’au 26 août, « En compagnie d’Eugène Boudin » au Musée Eugène-Boudin.
- A Louviers (27), du 21 juin au 27 octobre, « Venise, une question de point de vue » au Musée de Louviers.
- A Cabourg (14), jusqu’au 11 novembre, « Les Héritiers de l’Impressionnisme » à la Villa du temps retrouvé.
Et ailleurs :
- A Tourcoing (59) jusqu’au 24 juin, « Peindre la nature », au Musée des Beaux-Arts.
- A Paris (75), jusqu’au 14 juillet, « Inventer l’impressionnisme », au Musée d’Orsay.
- A Auvers-sur-Oise (95), du 7 octobre au 29 décembre 2023, « Van Gogh, les derniers voyages », au Château d’Auvers sur Oise.
- A Arles (13), du 1er juin au 25 août, « Van Gogh et les étoiles », à la Fondation Van Gogh.
- A Clermont-Ferrand (63), jusqu’au 30 juin, « Neige », au Musée d’Art Roger-Quillot.
- A Marseille (13), jusqu’au 4 septembre, ‘Peindre Marseille », au Musée des Beaux-Arts.
- A Nice (06), jusqu’au 29 septembre, « Berthe Morisot à Nice, escales impressionnistes », au Musée des Beaux-Arts Jules Chéret.
- A Strasbourg (67), jusqu’au 15 décembre, « Sensations et impressions », au Musée d’Art moderne et contemporain.
 
REPORTAGE DE LA SEMAINE
Exposition "Jouets olympiques: en avant les champions"(Musée du jouet, Poissy, Yvelines, France) Sports collectifs et individuels, sports adaptés, sports nautiques, équestres, mécaniques, sports de ballon, de glisse, gymnastique, athlétisme...sont évoqués dans l'exposition « Jouets olympiques. En avant les champions » que le Musée du Jouet de Poissy a choisi de nous présenter jusqu'au 22 septembre prochain. Une belle manière pour ce musée de coller à l'actualité des Jeux olympiques et paralympiques qui vont avoir lieu dans notre pays.
Plus de 150 jouets et jeux sont exposés aux yeux du public, lequel est convié à découvrir l'exposition de façon interactive sous la forme d'un parcours jeu sportif. En avant les champions !
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