Il n'est pas forcément nécessaire de faire partie d'une très grosse structure pour faire de grandes choses depuis l'apparition des start-up, ces jeunes pousses entrepreneuriales de quelques personnes seulement qui portent en elles la soif de réussite et l'envie de participer au monde économique et industriel de demain.
L'énergie est primordiale pour un pays : elle doit être abondante, pas chère et peu polluante pour permettre l'essor économique durable don trêve bien des nations.
Vous en aviez rêvé ? Naarea l'a fait. Cette jeune startup française, créée en 2020, est née d'une idée toute simple : intégrer un petit réacteur nucléaire dans un conteneur standard pour le déployer près de la consommation d'énergie, sur les sites industriels.
Les micro-réacteurs sur lesquels travaille l'équipe de Naarea ont pour objectif de générer de l'électricité et de la chaleur, à partir des combustibles nucléaires usagés issus des réacteurs conventionnels du parc nucléaire actuel. Il s'y produit une réaction de fission intrinsèquement autorégulée à haute température (environ 700 °C), grâce à un combustible liquide composé de sels fondus, sans avoir besoin de l'approvisionner en eau. Naarea s'inscrit par ailleurs dans une démarche de production en série de ses petits réacteurs, la startup visant la production de 150 modules par an en rythme de croisière.
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Le modèle économique de Naaeea consiste en effet à vendre de l'énergie sous deux formes, de l'électricité et de la chaleur. le micro-générateur nucléaire à sels fondus et à neutrons rapides développé par l'entreprise vise ainsi à produire de l'électricité (40 mégawatts électrique, MWe) et de la chaleur (80 mégawatts thermiques, Mwt).
La petite taille de ce réacteur sera un grand atout : il n'y aura pas besoin de génie civil, hormis une dalle en béton. Les coeurs de réacteurs seront imprimés en 3D, ce qui signifie ni soudure ni tuyau?! Pour pallier l'intermittence des renouvelables, la pilotabilité du réacteur sera très courte, alors qu'il faut de 20 à 30 minutes pour monter à 100?% des capacités d'un réacteur classique, ou pour le faire redescendre en puissance, en le refroidissant à l'eau, puisque ce petit réacteur assurera son refroidissement par convection naturelle.
La miniaturisation concerne aussi le second conteneur du dispositif, qui transforme la chaleur en électricité. « Ce n'est pas une turbine vapeur, mais une turbine au CO2 supercritique. Cela tombe bien, il y en a plein dans l'air ».Le fonctionnement en circuit fermé permettant de ne pas dégager de CO2. Concernant l'autonomie, la charge devrait tenir autour de 5 ans en moyenne. Les conteneurs, eux, ont été dessinés pour 100 ans, avec une période de fonctionnement de 50 ans. Tous les 10 ans, comme pour les avions, chaque réacteur sera renvoyé en usine pour être remis en état. S'agissant de la maintenance, Naarea explique que la partie nucléaire sera pilotée à distance. Les 5 premières années, il n'y aura pas de maintenance sur l'îlot nucléaire, tandis que sur la partie externe, une maintenance régulière est toutefois prévue sur la turbine, et sans interruption . Le système plug-and-play utilise en effet5 000 capteurs pour monitorer l'état et la maintenance du réacteur en temps réel.
Vous connaissez ma passion pour le Japon et c'est un grand plaisir pour moi de vous annoncer la parution récente du N°4 du magazine JAPON (octobre à décembre 2024) consacré à la Préfecture d'Hiroshima. Symbole éternel de paix, cette ville témoigne pour l'Humanité de la tragédie du 6 août 1945, lorsqu'une bombe nucléaire américaine rasa la cité.
Hiroshima, que je visitais il y a quelques années, en me promenant notamment dans le parc du Mémorial de la Paix, me procura des moments d'émotion.
La ville est aujourd'hui joyeuse, agréable à vivre et dynamique, et peut être l'une des cités les plus attachantes de l'archipel.
Ce dernier numéro parcoure également pour nous la mer intérieure de Seto. Nous découvrons ainsi Kure, grand port de la marine japonaise, puis Onomichi, avec sa rue des temples et sa curieuse « Allée des Chats ». Nous sommes aussi conviés à découvrir les gorges les plus magiques du Japon, celles de Sandan-kyô.
Le 16 septembre dernier, une dépêche Euronews fuitait dans Yahoo Actualités : La Commission européenne proposerait prochainement d’étendre les actuelles interdictions de fumer aux espaces extérieurs, y compris pour des produits innovants ne contenant pas de nicotine.
Cette dernière version du projet viserait à réduire l’exposition au tabagisme passif dans les lieux publics, lieux de travail et transports publics. Le but ultime consistant à débarrasser les espaces publics de tous les aérosols et pas seulement de la fumée de cigarette.
Réjouissons-nous toutefois qu’aucune contrainte juridique ne pèserait i(pour l’instant) sur les Etats membres qui seraient réticents à l’idée d’appliquer les mesures de cette « idée fumeuse ».
Les nouvelles recommandations de la Commission visent à s'attaquer à une gamme plus large de produits émergents, y compris "les produits du tabac chauffés et les cigarettes électroniques, qu'ils contiennent de la nicotine ou non". De même, la Commission souhaite inclure "les substituts du tabac et tout autre produit émettant de la fumée et/ou des aérosols", selon le document qui a fait l'objet d'une fuite.
Ces produits, souvent présentés comme des alternatives plus sûres au tabagisme traditionnel, continuent d'exposer les passants à des substances chimiques nocives par le biais d'aérosols secondaires, indique le document. "Les preuves de l'utilisation des produits émergents comme aide au sevrage tabagique ne sont pas concluantes", indique le document.
Cette sévérité envers le tabagisme ne serait-elle pas destinée à faire oublier aux peuples européens le manque total de principe de précaution concernant les possibles effets secondaires des « vaccins anti-Covid ? Décidément, on ne manque pas d’air à Bruxelles !
 
 
UN PEU PLUS D'HUMOUR
Il y a 50 ans, exactement le 16 septembre 1974, naissait l’émission pour la jeunesse « L’Île aux Enfants » sur la troisième chaine couleur de la Télévision française. Vous en souvenez-vous ?
Le 6 août 1945, à 8 h 15, un éclair lumineux embrase le ciel d’Hiroshima. Une gigantesque colonne de fumée s’élève au-dessus de la ville. La première bombe nucléaire de l’Histoire vient d’être larguée sur la plus grande métropole de l’ouest du Japon. Ce documentaire inédit montre cette tragédie de l'intérieur en s'appuyant sur des photos prises ce jour-là.
 
 
LA SEMAINE DE SOUKO
Dimanche 15 septembre 2024 : Plus de trace de blondie ou de Jasper depuis quelques jours. Heureusement, nous avons eu cet après-midi la visite de Maya et de Jacqueline sa maitresse
Mardi 17 septembre 2024 : Mon maître peste contre les chiens sauvages qui divaguent ici et là. Que fait la police ?
Mercredi 18 septembre 2024 :Oh surprise, mon maître et moi rencontrons Captain Tim, Jasper et Blonde à proximité du terrain de golf.
Jeudi 19 septembre 2024 : En balade nocturne, j’aperçois soudain Blondie affairée avec la chasse aux lapins. Nous rencontrons bientôt Elaine récemment rentrée d’Ecosse.
Vendredi 20 septembre 2024 : Pas de balade nocturne en ce jour, mon maître étant souffrant. Nous sommes donc juste sortis faire nos besoins (enfin moi surtout) avan de rentrer.
Samedi 21 septembre : C’es à la fraiche que nous avons marché en forêt aujourd’hui. Nous sommes rentrés à temps alors que la pluie commençait à tomber
 
 
VOICI DE QUOI SE POSER DES QUESTIONS SUR...
L'Ukraine et ses drones incendiaires
Il nous est demandé de trier nos poubelles avec une conscience toute professionnelle, il nous est demandé de ne plus nous promener dans les forêts l’été quand il fait chaud de peur que nous y mettions le feu de manière accidentelle, mais, en Europe, plus précisément en Ukraine, tout le monde se réjouit des nouveaux drones lance-flammes des Ukrainiens. Il faut dire que les méchants russes se cachent sous les arbres. Du coup, il n’y a rien de mieux pour les déloger que d’incendier les forêts massivement avec du napalm moderne.
L’écologie est donc aussi une victime collatérale de la guerre en Ukraine.
Pensez à votre bilan carbone, pendant ce temps là en Ukraine, depuis deux ans, en plus d’un désastre humain et matériel, c’est évidemment un effroyable gâchis environnemental dans le silence le plus assourdissant de notre chère Greta, notre déesse écolo à couettes
 
 
ACTIVONS NOS NEURONES
A l’heure de la nomination d’un nouveau gouvernement, aura t-on enfin l’idée (ou l’audace?) de crée un ministère de la mer et de l’exploitation des richesses marines ? J’en doute face à l’esprit étriqué de la classe politique française, toutes tendances confondues. Et pourtant, l’avenir économique de notre pays dépend bien de l’exploitation de ces ressources cachées au fond des océans. Les fauteurs de troubles étrangers qui sont à l’origine des émeutes actuelles en Nouvelle-Calédonie ne trompent personne. Des nations étrangères convoitent évidemment les ressources minières que renferme le plus vaste espace maritime à la tête duquel se trouve la France et qu’aucun gouvernement n’a été fichu d’exploiter à ce jour. Or, là où la république laïcarde « pêche » par son manque d’intérêt et sa frilosité, le royaume de France, lui, se révéla plus ambitieux et offensif : les cartes marines tracées par nos ancêtres au XVIème siècle en sont la preuve. Celles-ci furent dessinées à partir de relevés d’informations des nombreuses missions d’exploration financées par les rois, ne serait-ce qu’au XVIème siècle.
Actuellement, plus de 85000 cartes marines ont été numérisées et sont consultables gratuitement sur Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF (https://gallica.bnf.fr/accueil/fr/content/accueil-fr?mode=desktop). La « Cosmographie universelle » de Guillaume Le Testu est un parfait exemple de l’école de cartographie de Dieppe au XVIème siècle. L’ouvrage qui renferme une cinquantaine de planches regorge de détails insolites, fruit de l’observation mais aussi de l’imagination des explorateurs. Autre ouvrage, »L’Atlas Miller » de Lopo Homem, cartographe portugais. Ses six cartes montrent le monde tel qu’il était connu par les géographes européens avant l’expédition de Magellan en 1519. Une planche représente le voyage de Vasco de Gama en 1497, avec Lisbonne comme point de départ et l’Asie du Sud et du Sud—Est, via la cap de bonne-Espérance au sud du continent africain, comme point d’arrivée. Une autre planche du même atlas, « Magnus Sinus », désigne la partie la plus à l’est du monde. L’oeuvre révèle des détails foisonnants, dont un griffon et un personnage à la carrure imposante, une représentation courante des peuples lointains, souvent asiatiques,et présents sur d’autres cartes de ce siècle.
Concernant l’oeuvre de Colomb, un parchemin anonyme divisé en deux parties représente l’Europe et l’Afrique. Enfin, « Hémisphères et ventricules », carte cordiforme (en forme de cœur) fait partie d’un ensemble réalisé par Oronce Fine. L’auteur s’attache à montrer la circularité de la Terre, avec, toutefois une particularité, l’insertion d’une terre australe (alors inconnue) pour équilibrer les masses de la sphère(en photo ci-contre).
 
 
DU COTE DE CHEZ NOUS
Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix : Repli vers la campagne : les gens rénovent et ne vendent plus (https://odysee.com/@campagnoltvl:2/repli-vers-la-campagne-les-gens:1) et Sur l’échiquier mondial, les pions se prennent souvent pour les bâtards du Roi (https://odysee.com/@campagnoltvl:2/roro2:5)
 
 
EXPOSITIONS
« Le Dibbouk. Fantôme du monde disparu», du 26 septembre 2024 au 26 janvier 2025, à Paris (75)
Dans la culture populaire juive, un dibbouk désigne une âme errante qui prend possession d’un vivant, selon une croyance qui s’est développée en Europe orientale à partir du XVIIIèmesiècle. Le dibbouk fait partie des créatures surnaturelles qui ont dépassé le domaine de la superstition, pour devenir un thème inspirant les artistes d'hier et d'aujourd'hui. Le MAHJ lui consacre une foisonnante exposition, mêlant théâtre, cinéma, musique, littérature, et culture populaire
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Au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, Hôtel de Saint-Aignan, 71 rue du Temple, à Paris (3è)
 
 
FESTIVALS, FÊTES,EVENEMENTS & SALONS
1ère édition des Journées nationales des bibliothèques « Biblis en folie » les 28 & 29 septembre 2024
Lors de ces journées, Le public est invité à (re)découvrir sa bibliothèque de proximité et à participer aux nombreux événements festifs et gratuits qui lui sont proposés pour l’occasion : visites, lectures, rencontres, expositions, projections, portes ouvertes. Cette première édition valorise en priorité les programmations existantes en les fédérant sur une plateforme dédiée biblisenfolie.fr.
Biblis en folie vise à mettre en lumière la modernité de ce service public culturel essentiel, au cœur des mutations numériques et à renforcer le lien entre les bibliothèques et leur public, à travers la découverte de la diversité des activités et des services proposés. C’est aussi l’opportunité de promouvoir l’engagement de celles et ceux qui animent ces lieux au quotidien.
Avec 15 500 sites répartis sur le territoire, les bibliothèques sont les équipements culturels de proximité les plus densifiés en France, à moins de 10 minutes de chaque habitant.
Ouvertes en libre accès, elles offrent bien plus que de la lecture : consultation de la presse, accès aux équipements informatiques et de jeux vidéo, participation à des conférences et débats, prêts d’instruments de musique, animations jeunesse etc.
Elles jouent un rôle de premier plan dans la compréhension des enjeux contemporains et la défense des valeurs démocratiques. Elles sont des lieux de rencontres intergénérationnels, de partage et d’échanges.
Les Rencontres internationales : Versailles et la culture équestre d'hier à aujourd'hui, du 25 au 27 septembre 2024 à Versailles (78)
Ces Rencontres internationales sur le thème «Versailles et la culture équestre, d’hier à aujourd’hui » proposeront au public des conférences, des démonstrations d’écoles équestres étrangères et des ateliers illustrant les savoir-faire des métiers du cheval, ouverts à tous. De plus, la grande exposition Cheval en Majesté, au cœur d’une civilisation se poursuit au château de Versailles jusqu’au 3 novembre.
Lors de ces rencontres :
- Des démonstrations d’art équestre sur le parterre d’Eau, devant le château, seront proposées par l'Académie équestre de Versailles, l’École royale andalouse d’art équestre de Jerez de la Frontera et l’École portugaise d’art équestre de Parques de Sintra.
- Des conférences se tiendront à l’auditorium du château de Versailles et seront tenues par des historiens, des historiens de l’art et d’autres experts venus d’Autriche, d’Espagne, de France, d’Italie et du Royaume-Uni. Le 25 septembre, elles seront en résonance avec la grande exposition présentée actuellement au château de Versailles : Cheval en Majesté, au cœur d’une civilisation. Le 26 septembre, les sujets porteront sur
l’histoire et l’influence de l’art équestre à Versailles. Enfin, la journée du 27 septembre sera consacrée à la patrimonialisation et à la transmission de la culture équestre. L’après-midi, dans le manège de la Grande
Écurie, des tables rondes réuniront des intervenants d’exception dont Bartabas, Guillaume de Seynes, directeur général d’Hermès, Gaspard Koenig, Thierry Lhermitte, Sophie Nauleau et Juliette Nothomb.
- Les différents usages que l’homme a fait du cheval ont été à l’origine de plusieurs professions spécifiques, toutes détentrices de savoir-faire unique, seront mis à l’honneur.
Certains de ces métiers seront présentés à tous et gratuitement par des professionnels à la Grande Écurie le 27 septembre dès 9h : sellerie, charronnerie et bouclerie.
Au Château de Versailles (78)
 
 
PATRIMOINE
Les Mines d'or de l'Île de Sado (Japon) inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO
Le Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO a officiellement ajouté les Mines d'Or de l'île de Sado à sa prestigieuse liste, faisant ainsi passer à 26 le nombre de sites culturels et naturels du Japon reconnus à l'échelle internationale.
Situées dans la préfecture de Niigata, les Mines d'Or de l’Île de Sado sont un ensemble de mines historiques, incluant la mine d'or placérien de Nishimikawa et la mine d'or et d'argent d'Aikawa-Tsurushi. Alors que d'autres pays adoptaient des technologies mécanisées pour l'extraction de l'or, les mines de Sado ont préservé et perfectionné un savoir-faire artisanal unique, faisant de l'île l'un des plus grands producteurs d'or au monde au XVIIème siècle.
Ces mines sont emblématiques non seulement pour leur production d'or pur à 99,54 %, mais aussi pour leur approche socio-technique révolutionnaire à l'époque d'Edo, qui n'a aucun équivalent dans le monde. Les tunnels de drainage et de ventilation, distincts des tunnels principaux, témoignent de l'ingéniosité des techniques développées sur l'île. L'intégralité du processus, de l'extraction à la production de monnaie, se déroulait sur place, conférant à Sado une importance tant nationale qu'internationale.
Aujourd'hui, les visiteurs peuvent découvrir l'intérieur des mines, resté presque intact depuis l'époque où elles étaient encore en activité. Des mannequins et diverses expositions permettent d'imaginer les conditions de travail des mineurs à l'époque. Mais Sado ne se limite pas à ses mines. L'île offre une multitude d'activités et de découvertes uniques. Vous pourrez par exemple vivre l'expérience singulière d'une balade en bateau Tarai-Bune, explorer le village historique de Shukunegi, ou encore en apprendre davantage sur le Toki, l'ibis japonais en voie de disparition.
Sites UNESCO et régions de France
Le patrimoine mondial de l’UNESCO joue un rôle clé dans la préservation de lieux culturels et naturels d’une valeur exceptionnelle pour l’humanité. Ces sites, en tant que témoins de l’histoire, offrent une opportunité unique pour l’enrichissement culturel et l’apprentissage des langues. En effet, en les explorant, il est possible de plonger dans les racines d’un pays, de mieux comprendre son histoire, sa culture, son évolution, etc.
La France abrite un nombre impressionnant de sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. D’ailleurs, cela lui permet de se classer à la 4ème place du classement des nations qui en comptent le plus. Une récente étude s’intéresse à la répartition de ces lieux au niveau national : dans quelle région française trouve-t-on le plus de sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO ?
En première position, on retrouve l’Occitanie, avec 10 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, dont 4 partagés avec d’autres régions et États. Au travers de ces nombreux sites se dévoile l’histoire de cette belle région, vieille de plusieurs millénaires. Parmi eux, on retrouve notamment des vestiges de l’Antiquité comme le Pont du Gard ou la Maison Carrée de Nîmes, un temple romain extrêmement bien conservé. La région abrite également plusieurs chefs-d’œuvre de la période médiévale tels que la ville fortifiée de Carcassonne ou la cité épiscopale d’Albi. Cette dernière, dominée par la majestueuse cathédrale Sainte-Cécile, est un exemple parfaitement conservé d’un paysage urbain et d’une architecture typique de l’Europe médiévale et de la Renaissance.
L’Occitanie est aussi un lieu de nature. On y trouve notamment Les Pyrénées et le Mont Perdu, un site partagé avec l’Espagne. Ce massif est particulièrement célèbre pour ses cirques glaciaires, comme celui de Gavarnie, et ses canyons impressionnants. Le Mont Perdu, qui culmine à 3 355 mètres, est situé en Espagne, non-loin de la frontière franco-espagnole. Malgré cette localisation, sa beauté rayonne également du côté français, en région Occitanie.
La région Grand Est occupe la deuxième place. Elle abrite 9 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, dont 5 qu’elle partage avec d’autres régions et États. Le plus connu est probablement la Cathédrale Notre-Dame de Reims : ce haut lieu de l’histoire française a accueilli le sacre de plus de 30 rois de France entre le IXème siècle et le XIXème siècle. On retrouve également la ville de Strasbourg, avec la Grande-Île et la Neustadt, les places Stanislas, de la Carrière et d’Alliance à Nancy ou encore la Place forte de Longwy, une des nombreuses fortifications imaginées par Sébastien Le Prestre de Vauban, architecte militaire de Louis XIV.
Un autre des trésors de la région Grand Est, c’est son terroir, son histoire viticole et son champagne, apprécié dans le monde entier. Les coteaux, maisons et caves de Champagne où sont produits le très célèbre vin effervescent depuis plusieurs siècles, sont également reconnus par l’UNESCO. Enfin, côté patrimoine naturel, on peut citer les vieilles forêts de hêtres du massif du Grand Ventron, dans les Vosges.
En troisième position se trouve la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA). Elle compte actuellement 8 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO (4 partagés avec d’autres régions et États), dont la ville de Nice. Destination touristique emblématique depuis le XVIIIème siècle, elle garde un témoignage fort de son passé prestigieux de villégiature d’hiver pour de nombreuses familles britanniques, italiennes ou russes.
Parmi les autres sites UNESCO de la région, on retrouve le théâtre antique et l’arc de triomphe d’Orange mais aussi la ville d’Arles, qui mêle monuments romains avec monuments romans. Le résultat est assez époustouflant ! D’ailleurs, aux XIème et XIIème siècles, la cité provençale était considérée comme l’une des plus belles villes du monde méditerranéen. Pour terminer, on peut également citer le site UNESCO du Centre historique d’Avignon, avec le Palais des papes, l’ensemble épiscopal et le célèbre Pont d’Avignon. La ville a accueilli plusieurs papes durant le XIVème siècle, avant que ceux-ci ne repartent s’installer en Italie.
A la quatrième place, on retrouve la région Auvergne-Rhône-Alpes, avec 7 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, dont 4 partagés avec d’autres régions et États. Parmi eux, la Grotte ornée du Pont-d’Arc, dite Grotte Chauvet-Pont-d’Arc, en Ardèche, qui est connue pour ses peintures préhistoriques, parmi les plus anciennes au monde. Mais ce n’est pas le seul site préhistorique présent dans la région ! En effet, on retrouve également plusieurs sites palafittiques préhistoriques autour des Alpes, à proximité de lacs, cours d’eau, ou terres marécageuses. Ceux-ci offrent un aperçu sur les modes de vie des communautés néolithiques.
La région abrite aussi le magnifique site historique de Lyon, témoignage de l’évolution urbaine et architecturale de la ville depuis sa création par les Romains il y a plus de 2000 ans, sous le nom de Lugdunum. Vous pourrez y admirer son amphithéâtre romain, la basilique Notre-Dame de Fourvière, et visiter ses quartiers bien préservés tels que le Vieux Lyon, la Presqu’Île et la Croix-Rousse.
Enfin, côté nature, la région dispose du site de la Chaîne des Puys, un ensemble volcanique se déroulant sur 32 kilomètres et composé d’environ 80 volcans éteints depuis plusieurs millénaires. Ce lieu offre un aperçu exceptionnel des processus géologiques et tectoniques qui ont façonné notre planète.
La Nouvelle-Aquitaine vient clôturer ce top 5. À égalité avec la région Auvergne-Rhône-Alpes, elle compte 7 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO (dont 2 partagés avec d’autres régions). L’un des plus connus est certainement la ville de Bordeaux. Célèbre pour son architecture classique, ses quais majestueux, ses places, jardins et son centre historique, la ville est un exemple exceptionnel d’urbanisme du XVIIIème siècle. En Nouvelle-Aquitaine, vous pourrez également découvrir les sites préhistoriques et grottes ornées de la vallée de la Vézère, en Dordogne, dont l’emblématique grotte de Lascaux et ses peintures rupestres, datant d’il y a plus de 17 000 ans.
La région, bordée par l’océan, compte également de magnifiques sites maritimes tels que le Phare de Cordouan, situé à l’embouchure de la Gironde. Ce chef-d'œuvre architectural, construit au XVIème siècle, est l’un des plus anciens phares en activité en France. Pour terminer, on peut également citer le site de la juridiction de Saint-Émilion, magnifique territoire viticole d’environ 7 500 hectares, qui produit certains des vins les plus prestigieux au monde. Façonné par plusieurs siècles de tradition viticoles et vinicoles, cette juridiction est aujourd’hui un lieu de pèlerinage pour les amateurs de vin du monde entier.
Ainsi, la France, avec ses 53 sites inscrits à l’UNESCO, se distingue comme l’un des grands pays gardiens de cet héritage culturel mondial. Son patrimoine est riche et varié et s’étend sur l’ensemble du territoire, au sein des 13 régions françaises. On y retrouve des sites emblématiques comme le Mont-Saint-Michel et Versailles, des trésors naturels comme les volcans d’Auvergne, mais aussi des vestiges préhistoriques, antiques et médiévaux comme la grotte de Lascaux, le théâtre antique d’Orange et la ville fortifiée de Carcassonne. Ces nombreux sites ne sont pas seulement des symboles du passé, mais aussi des lieux vivants où l’histoire et la culture continuent de s’exprimer et d’évoluer.
Tel-Aviv (Israël), une des meilleures villes du monde pour la gastronomie
Avec près de 1 800 cafés, bars et clubs et plus de 4 000 restaurants et spots culinaires, Tel-Aviv ne se contente pas d’être le centre économique et culturel du pays, à la riche vie nocturne, elle est également le cœur battant de la cuisine israélienne contemporaine, le lieu où se rencontrent les traditions culinaires du monde entier pour créer une scène gastronomique dynamique et avant-gardiste.
La scène culinaire de Tel-Aviv est résolument moderne, mais elle puise dans une riche tradition de fusion des cultures. Le marché Carmel, par exemple, est l’épicentre de la gastronomie locale. Ici, on peut goûter à des spécialités venues des quatre coins du monde, préparées avec des ingrédients frais et locaux. Le « sabich », un sandwich irakien composé d'aubergines frites, de pommes de terre, d’œufs durs et de tahini, est un incontournable. Ce plat de rue simple mais incroyablement savoureux reflète l’histoire des juifs irakiens arrivés en Israël dans les années 1950.
Inspirée du patrimoine culinaire des immigrants issus de nombreux pays et des traditionnelles recettes ethniques de grand-mère qui ont été adaptées et améliorées par leurs petits-enfants, la cuisine des restaurants de Tel Aviv fait voyager à travers toutes les contrées du monde : jakhnoun, malawah et hawayej issus de la cuisine yéménite, couscous, agneau et tajine marocains, Gondi et citrons confits comme en Perse... et la liste est encore longue. Pour ceux qui préfèrent la gastronomie européenne, il sera facile de déguster une cuisine française sophistiquée ainsi que des plats juifs traditionnels d’Europe de l'Est.
Tel-Aviv est ainsi célèbre pour sa créativité culinaire, et l’on y trouve une multitude de restaurants proposant des plats innovants inspirés des cuisines du Moyen-Orient et revisités avec une touche contemporaine. Le « shakshuka », par exemple, un plat de tomates, de poivrons et d’œufs cuits au four, peut se déguster dans sa version traditionnelle ou revisitée avec des saveurs asiatiques ou méditerranéennes.
Tel-Aviv est aussi un paradis pour les végétariens et les végétaliens. La ville abrite de nombreux restaurants qui mettent en avant des plats à base de légumes et de plantes, utilisant des ingrédients frais du marché pour créer des assiettes aussi belles que délicieuses. Le houmous, plat emblématique de la région, y est revisité de mille façons, avec des garnitures allant de la grenade aux champignons sautés.
Pour ceux qui aiment l’audace, les chefs de Tel-Aviv ne reculent devant aucune expérimentation. Certains restaurants fusionnent des saveurs venues d'Asie, du Moyen-Orient et d'Europe pour créer des expériences culinaires uniques. On peut ainsi déguster des plats qui marient les épices de l'Inde aux techniques de cuisson japonaise, tout en utilisant des produits locaux israéliens.
Enfin, Tel-Aviv est aussi le lieu idéal pour découvrir la cuisine de rue, qui est ici élevée au rang d’art et est une véritable institution. Les stands de falafel, de shawarma et de bourekas farcis de fromage, de viande ou de légumes, sont omniprésents, offrant des options gourmandes et abordables à chaque coin de rue. Les saveurs explosent en bouche, mêlant le croustillant, le moelleux et le parfum des épices orientales.
La scène des brasseries artisanales à Tel-Aviv est en plein essor, offrant une multitude de bières locales à déguster (avec modération). Les établissements proposent des bières brassées sur place, utilisant des ingrédients locaux et des techniques innovantes.
En plus de ses milliers de restaurants, Tel Aviv offre également une scène culinaire alternative riche. « Eatwith », par exemple, permet aux touristes de se mélanger aux gastronomes locaux. Le principe est simple : il suffit de réserver et tous se retrouvent dans l’appartement d’un particulier qui les accueillera pour leur servir un repas composé de plusieurs plats. Une autre initiative, « Betzavta », réunit visiteurs et habitants lors de repas informels et faits maison chez un hôte. Des formules « Dîner avec » sont proposées par un certain nombre de chefs locaux, pour un déjeuner ou un dîner préparé sur-mesure rien que pour vous. Avec l’option « courses au marché », il est même possible d’être présent à chaque étape, dont l’achat des ingrédients qui serviront à préparer le repas.
Tel-Aviv accueille enfin de nombreux festivals culinaires tout au long de l’année, célébrant la diversité et la créativité de sa scène gastronomique. Le « Tel Aviv Food Festival » » est un événement annuel qui rassemble les meilleurs chefs, producteurs locaux et foodies de la région.
Brochure «Saveurs et Gastronomie » à Trouville-sur-Mer (14)
Découvrez l'histoire fascinante de la gastronomie trouvillaise et les meilleures adresses où savourer des délices locaux avec notre nouvelle édition "Saveurs et gastronomie" !
Pour vous mettre l’eau à la bouche, la brochure vous invite à découvrir... - Le passage de Dumas, célèbre auteur du Grand dictionnaire de cuisine - L’auberge de la mère Oserais - La légendaire Halle aux Poissons - La pêche aux moules et aux crevettes - Les délicieux sablés de Trouville Et bien plus encore ! Plongez dans le passé culinaire de Trouville-sur-Mer et explorez les bonnes tables de la région, ainsi que des idées de recettes gourmandes.
La semaine européenne de la mobilité, qui a eu lieu du 16 au 22 septembre, dernier est l’occasion de rappeler que le stationnement est un élément central pour les politiques de mobilité urbaine. Il joue un rôle clé dans la régulation de la circulation automobile, l'aménagement du partage de l’espace public, ainsi que l'encouragement d’utilisation de transport alternatifs. Aujourd’hui, de nombreuses villes mènent une politique drastique pour limiter la voiture dans leur centre-ville, ce qui passe par une suppression des places en voirie et accentue encore plus la tension sur le stationnement. Ainsi, une place de parking dans une grande ville atteint parfois le prix d'une location d'un studio dans une ville de taille moyenne. Yespark, leader du stationnement courte et longue durée, lance le premier observatoire du stationnement, un baromètre en live pour suivre les évolutions tarifaires des emplacements de stationnement dans toute la France.
Sans surprise, les parkings dans la capitale et ses alentours sont parmi les plus chers (142 €/mois en moyenne pour une place de voiture en septembre 2024 pour Paris). Lorsque le stationnement est si cher dans certaines villes, souscrire un parking privé reste la solution à privilégier. En effet, avec des amendes pouvant atteindre jusqu'à 100 € par jour dans certains cas, louer une place de parking est aussi recommandé que rentable.
En sens inverse, les dix départements français les moins chers sont :
L'Allier (03) : 27 €/mois, l'Ille-et-Vilaine (35) : 27 €/mois, le Gers (92) : 29 €/mois, la Côte-d'Or (21) : 39 €/mois, le Maine-et-Loire : 40 €/mois, la Loire : 41 €/mois, la Haute-Vienne (87) : 42 €/mois, le Lot-et-Garonne : 43 €/mois, le Pas-de-Calais (62) : 43 €/mois et la Gironde (33) : 43 €/mois
Bande dessinée « La Tigresse bretonne » de Roger Seiter et Frédéric Blier (Grand Angle)
1343. Le roi de France n’aurait jamais dû faire décapiter le mari de Jeanne de Belleville, un seigneur puissant et chef de guerre renommé. Car la veuve, femme, sœur et fille de chevalier, consacre dès lors sa fortune à faire la guerre aux Valois et au trône de France pour se venger. D’abord en créant un second front, les Français étant déjà occupés par la guerre de Cent Ans, puis en obligeant le roi de France à armer une flotte pour la mettre hors d’état de nuire. Durant des mois, Jeanne se montre d’une cruauté implacable, massacrant et mutilant les équipages des navires capturés. Ses ennemis, comme partisans, lui donneront ainsi le surnom de Tigresse bretonne.
 
REPORTAGE DE LA SEMAINE
Exposition "Combattre loin de chez soi, l'Empire colonial français dans la Grande guerre" (Musée de ... La pire des choses est l'oubli des malheurs de ce monde et des persécutions de l'homme par l'homme, quelque soit son origine ou sa couleur de peau. Les guerres dépassent bien souvent le citoyen ordinaire tant les implications déclenchant les conflits peuvent être nombreuses et complexes.
La transmission de ce type d'évènements aux jeunes générations n'est pas chose aisée et l'exposition actuellement présentée par le Musée de la Grande Guerre permet modestement de livrer à un large public des clés de compréhension de l'histoire et des mémoires des anciennes colonies et territoires français.
« Combattre loin de chez soi, l'Empire colonial français dans la Grande Guerre », visible au Musée de la Grande Guerre de Meaux (77) jusqu'au 30 décembre 2024, apportera sans doute des réponses à bien des questions concernant la participation de cet Empire au premier conflit mondial, dont la plaie n'est toujours pas refermée
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