L'édito initialement prévu cède la place à ces quelques lignes.
En effet, des problèmes techniques m'ont empêché de faire paraitre en temps et en heure ce 712è numéro .
Sans rentrer dans le détail, je dirai que l'instabilité du schéma d'entrée des données de cette lettre me contraint à me limiter aux seules rubriques hebdomadaires (en rouge).
Cette mise au point me donne par ailleurs l'occasion d'aborder la question de la pérennité de la Lettre. L'âge, et la maladie ont considérablement réduit mon rythme de travail et j'ai l'impression de n'avancer à rien. L'arrivée de Souko, mon fidèle compagnon, requiert de ma part une attention particulière et plusieurs sorties quotidiennes pour ce berger belge malinois de race qui ne demande qu'à travailler. Je rajoute à cela mes trois séances d'aqua gym avec la merveilleuse Carla , coach d'exception (trois heures par semaine), et l'heure de dressage de Souko, désormais assurée par Luisa Maria, Championne nationale de dressage canin du Portugal, qui a concocté pour moi une formation adaptée à ma (future) perte d'autonomie afin de faire de mon toutou un chien d'assistance, le moment venu.
Face à ces journées (trop) remplies, il me faudra tôt ou tard faire des choix, mais je vous tiendrai informé.
Bonne lecture!
 
LE CLIN D'OEIL DU MOMENT
Si, comme moi, vous aimez le Japon, vous connaissez peut-être la revue Tempura. Le numéro d'octobre à novembre est consacré à Tokyo avec sa mode, son artisanat, sa gastronomie, sa culture... Avec ses 14 millions d'habitants (39 millions si on englobe son agglomération), la capitale nippone rassemble à elle seul près du tiers de la population totale sur un peu plus de 2 % du territoire national.
Mégalopole la plus peuplée du monde, Tokyo offre l'image d'une ville ultra-moderne, bondée, chaotique, bruyante et bardée de néons. Pour ce troisième numéro consacré aux villes japonaises, la revue TEMPURA a décidé de nous faire partager la découverte des quartiers multiples qui forment la cité, à pied, à vélo, en voiture ou en métro, et par ceux qui y vivent. Vous en apprendrez plus sur les dieux que l'on respecte au Japon, sur l'architecture avec les maisons Shoin, avant d'ouvrir le dossier consacré à Tokyo.
Numéro d'automne, 16 Euros.
 
 
MURIEL ET LA DISPARITION DES ESPECES
Durant ces 50 dernières années, les populations d’animaux sauvages ont en moyenne diminué de 73 %, en raison des activités humaines mettant en péril notre propre survie.
Ce sont aujourd’hui près de 5500 vertébrés, soit environ 35000 populations (groupe d’animaux d’une même espèce partageant un habitat commun) dans le monde qui sont recensées à travers le rapport Planète Vivante. Cet indice est devenu un outil de référence afin d’évaluer la santé des écosystèmes naturels et leurs répercussions sur la santé humaine, la sécurité alimentaire et le changement climatique.
Ce même rapport note que la population d’éléphants de forêt d’Afrique issue d’un parc national du Gabon a chuté de 78 à 81 % entre 2004 et 2014, à cause du braconnage et du commerce de l’ivoire.
Les tortues nichant sur l’île de Milman, dans la Grande barrière de corail australienne, ont elles aussi décliné de 57 % entre 1990 et 2018, suite à la perte d’habitat, du changement climatique et de la pêche.
Quant aux dauphins roses d’Amazonie, leur population a diminué de 65 %.
Heureusement, ce rapport annonce aussi de bonnes nouvelles : une sous-population de gorilles de montagne en Afrique de l’Est, a connu une croissance de 3 % par an entre 2010 et 2016. Même retour remarquable pour le bison d’Europe,
La situation est grave car ces diminutions de populations d’animaux sauvages souligne la perte d’écosystème et le risque d’extinction des espèces.
 
 
UN PEU PLUS D'HUMOUR
La chronique de Laurent Gerra sur RTL le 10 octobre 2024
Dimanche 6 octobre 2024 : La chienne d’un voisin, libre d’aller où elle veut, me tourne autour et ne semble n’avoir qu’une ambition dans sa vie, celle de jouer.
Lundi 7 octobre 2024 : Mon maitre, jacqueline, votre malinois préféré et Maya nous sommes rendus cet après-midi chez Luisa Maria et Denis, les dresseurs qui vont désormais assurer mon éducation.
Mardi 8 octobre 2024 : Conséquence directe de mon évaluation par Luisa Maria : devenu trop gros, il me faut perdre rapidement deux kilos. Décidément, c’est la crise pour tout le monde...
Mercredi 9 octobre 2024 : Le temps pluvieux a affecté nos heures de promenade, ce qui fait qu’à peine étions-nous sortis, que nous sommes tombés sur Blondie, Jasper et leur maitre Tim, eux aussi en balade décalée.
Jeudi 10 octobre 2024 : C’est dur de me passer des morceaux d’aliments qui tombaient jusqu’à présent et accidentellement sous la table.
Vendredi 11 octobre 2024 : C’est un comble ! Ce vendredi, il fait un temps de chien, à ne pas mettre un malinois dehors...
Samedi 12 octobre 2024 : Avec les mauvais jours, on a les pattes sales et mon maître m’essuie celles-ci avec un chiffon à notre retour de promenade.
 
 
VOICI DE QUOI SE POSER DES QUESTIONS SUR...
L’interdiction des cultures urbaines : Le Forum Economique Mondial souhaite interdire aux citoyens du monde de cultiver leurs propres fruits et légumes. A suivre...
En France aussi, il existe plusieurs trains. Celui dont je vais vous parler aujourd’hui porte le nom de « Gentiane Express » et parcourt la région du Haut-Cantal en traversant le plateau du Cézallier. Le convoi touristique s’ébranle en gare de Riom-ès-Montagnes, pour atteindre trois heures plus tard, la gare de Lugarde. Loin des 320 km/heure, recordde vitesse du shinkansen japonais Hayabusa (épervier) entre Tokyo et Hakodate (Japon), le Gentiane Express roule toute de même à vive allure, offrant ainsi aux passagers un défilé de paysages plus saisissants les use que les autres. On écoute alors avec attention le guide-bénévole qui dévoile aux touristes l’histoire ferroviaire de la région.
C’est en effet en 1908 que fut inaugurée cette ligne entre Bort-les-Orgues et Neussargues, laquelle s’insérait dans un chantier plus global, celui de la liaison Béziers-Paris, dont le principal enjeu économique était d’exporter le vin du Languedoc jusqu’à la capitale.
Anciens hôtels, passages à niveaux, tunnels, cette ligne de chemin de fer alors essentielle pour le développement du département cache bien des secrets. Le train touristique franchit bientôt le viaduc de Varajol, haut de 57 mètres et sur lequel le convoi marquera un arrêt sur le trajet retour pour mieux contempler le panorama.
Une fois traversée la zone boisée, s’ouvre le plateau du Cézallier, reconnaissable à ses nombreux massifs de joncs jaunes et à ses vaches à longues cornes. Puis, les sommets apparaissent au loin (massifs du Sancy et du Cantal) avant que le Gentiane Expresse n’arrive à Lugarde, pour observer une pause de trente minutes avant de repartir dans l’autre sens.
Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix :Paris reviendra un jour au niveau de NewDelhi et le plus tôt sera le mieux (https://odysee.com/@campagnoltvl:2/paris-reviendra-un-jour-au-niveau-de-new:7) et Quand le Diable se montre partout, c’est qu’il est foutu (https://crowdbunker.com/v/tNswUCxfmu)
 
REPORTAGE DE LA SEMAINE
Exposition "Le Trompe-l'Oeil, de 1520 à nos jours" (Musée Marmottan Monet, Paris, France) A l'occasion de la célébration du 90ème anniversaire de son ouverture le 21 juin 1934, le Musée Marmottan Monet consacre une exposition à l'art du trompe-l'oeil.
« Le trompe-l'oeil de 1520 à nos jours »offre aux visiteurs d'admirer plus de 80 ?uvres, dont certaines n'ont été que rarement présentées au public et d'autres, complètement inédites. On retrace ici l'évolution du genre pictural cité plus haut, du XVIème siècle à nos jours, de son âge d'or à sa persistance au fil des époques, de l'enthousiasme du public prenant un malin plaisir à tomber dans le piège de l'illusion jusqu' sa récente réappropriation par une nouvelle vague d'artistes. Une exposition présentée jusqu'au 2 mars 2025, qui s'achève avec humour puisqu'elle traite, en fin de parcours, de l'art de « tromper l'ennemi ».
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