Lundi 27 août 2012-------------------------La Lettre N°79-----------------------Bonjour à tous!----------Ce dernier weekend du mois d'août aura été bien triste, ici, en Bretagne: Chute des températures (bien que celles-ci n'aient jamais crevé des plafonds!) et averses toute la journée de samedi, rendant impossible une escapade à la plage, si ce n'est en K-way. Cet été pourri aura démontré un changement sensible du temps dans cette partie de la France, peu encourageant pour les touristes qui s'attendaient certainement à autre chose et qui hésiteront peut être l'année prochaine à choisir cette destination. Des amis américains qui avaient loué pour un an une maison à l'île aux Moines (Morbihan) jettent l'éponge et s'en retournent dans leur maison de Cucuron. D'autres ont avancé leur retour vers une rentrée qui ne présage rien de bon. Même la météo française reste évasive dans ses prévisions, de peur de se retrouver dans la même situation que sa consœur belge: En début d'année, celle-ci avait annoncé que l'été 2012 serait pourri et se retrouva attaquée par des professionnels du tourisme devant un tribunal. Le business avant tout, voyons, d'autant plus que le piètre échec de nos élites européennes à construire une Europe perdante devrait avoir de très graves conséquences sur notre niveau de vie futur dans ce qui fut autrefois un havre de paix et d'espérance après deux guerres mondiales. Alors qui croire? A l'heure où la technologie fait de grands pas en matière de prévisions, l'obscurantisme médiatique jette un voile sur ce qui reste une science certes inexacte mais tout de même bien utile. La faute aux entrepreneurs, agriculteurs, et commerçants, qui ont oublié qu'on ne pouvait pas garantir d'une année sur l'autre les résultats d'une saison touristique ou le succès d'une production agricole. L'homme a tout voulu prévoir, tout voulu régenter et dominer. Sauf qu'on ne domine pas la Nature et que celle-ci nous fait aujourd'hui payer cash nos erreurs: Réchauffement de la planète, déforestation générale, pollution des océans...Ce que nous vivons n'est, à mon avis qu'un avant-goût de ce qui nous attend: Pénurie de fruits, légumes et céréales, cataclysmes plus nombreux et bouleversements climatiques profonds et durables. La mondialisation des échanges a certes permis notre enrichissement ( et surtout celui des milliardaires de la Conférence de Bildenberg!) mais apporte avec elle la perte de nos repères ancestraux mais aussi l'introduction d'espèces végétales ou animales non désirées et non adaptées à nos latitudes, comme ces insectes destructeurs tout droit arrivés d'Asie, et qui détruisent des productions fruitières dans le sud de la France. Non, décidément, il nous faut changer de modèle économique, et vite! Le monde a connu le communisme et ses échecs, il connait aujourd'hui le capitalisme et ses excès qui nous asservissent chaque jour un peu plus. Ma proposition? Un modèle économique nouveau tourné autour de l'écologie et de la protection de notre planète, pour nous-mêmes et les générations futures, au travers d'actions simples et réalisables immédiatement: Apprendre aux enfants (et aux adultes) à ne pas jeter ses déchets sur la voie publique, limiter les emballages des produits (ceux-ci sont encore trop nombreux!), redévelopper et sécuriser les transports en commun en encourageant leur fréquentation, utiliser avec parcimonie l'énergie et l'eau... rien de nouveau me direz-vous, c'est vrai, mais ces actions citoyennes permettraient l'ancrage de nouveaux réflexes quotidiens un petit peu plus chaque jour. Une dernière chose! Réagir et demander des comptes aux élus, sur les investissements et les dépenses réalisés, sur les choix préconisés avec notre argent. Nous avons laissé ces dernières décennies trop de liberté à nos représentants, ce qui a parfois occasionné des déficits monstrueux qui devront être payés par nos enfants. C'est inadmissible! Les décideurs doivent répondre de leurs choix devant les peuples et assumer les conséquences de leurs actes ( y compris sur leurs biens personnels) tout comme n'importe quel citoyen. La semaine dernière, j'ai fait une halte à Boston (Etats-Unis), ville d'architecture par excellence. Ce fut l'occasion pour moi de photographier six exemples de constructions coloniales et d'en relater l'histoire. A vous de découvrir ce reportage. Bonne lecture et bonne semaine!---------------Yves Chapelain.