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El Calafate, Rio Grande, Bahia Azul, Puerto Natales et Punta Arenas
(Patagonie, Argentine)
Heure locale

Lundi 22 septembre 2008

 

C'est aujourd'hui que commence véritablement ce voyage. Je dois en effet quitter Ushuaia pour me diriger vers El Calafate , afin d'y découvrir le Parc National de los Glaciares. Au préalable, on m'a conseillé de passer par Puerto Natales afin d'y admirer d'autres beautés naturelles. Il me faut donc pénétrer au Chili. Dans un premier temps, je quitte Ushuaia vers 9 heures et hop, un barrage de police ! Ca commence bien. Je n'avais pourtant pas prévenu les Autorités Argentines de mon arrivée mais il se trouve qu'à cette heure, la municipalité d'Ushuaia « traque » les véhicules de location «  non habilités » . Il semblerait qu'il existe par ici une certaine corruption des agences de location qui ne déclareraient pas tous les véhicules auprès des autorités locales, sans doute pour ne pas payer les taxes. Bref, Hélène, tu aurais dû venir, avec moi c'est toujours plein de rebondissements !

 

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Le temps est superbe quand je reprends la route après le contrôle de police. Puis, il se couvre peu à peu pour reprendre ses couleurs d'hiver. Je traverse des paysages montagneux magnifiques puis , d'un coup, le brouillard tombe. Cela n'empêche pas les Argentins de doubler un peu n'importe comment sur la route. Ici, il faut beaucoup se méfier de la réaction des conducteurs souvent imprévisibles. Les routes changent de physionomie . Tantôt en lacet dans les montagnes, tantôt toutes droites sur des kilomètres.

J'approche bientôt de Rio Grande. Je suis d'abord entré dans la Province de Fagnano , qui possède un lac grand comme une mer intérieure.

Puis, après la pluie (re) vient le beau temps, laissant apparaître d'autres paysages, plats, et à perte de vue.


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Rio Grande, ville située à 220 kilomètres au nord d'Ushuaia, abrite 35000 habitants. C'est la capitale économique de la Terre de Feu mais la ville ne présente aucun intérêt touristique. A part les raffineries de pétrole (Total) , Rio Grande est l'endroit rêvé pour la pêche à la truite. Peu avant d'arriver en ville , vous franchirez le fleuve Rio Grande.

 

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Ne vous attendez pas à trouver un parcours fléché pour vous rendre au centre ville . A vous de vous débrouiller, car ici, rien ne semble fait pour le touriste. De plus , attention où vous garez votre véhicule. Les parkings mentionnant « Estacionamiento metido » sont payants. Un employé itinérant perçoit alors un droit de stationnement. Car ici, point de parcmètres !

Je me mets alors en quête d'une banque pour me procurer de l'argent liquide. « Il y en a quatre un peu plus loin » me répond t-on. Une seul suffira, pourvu que je puisse changer mes traveler chèques. Dans la première, HSBC, il y a une queue de dix personnes. Je me rends alors à Banco Francès BBVA et là, je suis servi de suite.

Cent trente kilomètres me séparent encore du premier poste de douanes, qui est argentin.

 

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Deux comptoirs m'attendent après avoir garé mon véhicule : La police qui me demande où je vais, et les Douanes. Les formalités sont rapides en cette saison et me permettent d'accéder à un territoire qui n'est plus l'Argentine mais qui n'est pas encore le Chili . Des moutons y paissent tranquillement et on se croirait dans la Bêêê du Mont Saint Michel , mais sans le Mont !

 

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Me voici quelques kilomètres plus loin au poste frontière chilien : Passage au comptoir de la Police, puis des Douanes, puis il me faut remplir une déclaration avec nom, prénom, type de véhicule etc... Une fouille sommaire de la voiture me permettra ensuite de reprendre la route (enfin, une piste atrocement caillouteuse sur une centaine de kilomètres !)

C'est là que j'apercevrai mes premiers lamas, s'enfuyant avec grâce à l'approche de mon véhicule.

 

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Après deux bonnes heures de route, j'atteins enfin Bahia Azul , un petit hameau situé le long du détroit de Magellan, lieu d'embarquement pour le passage du bac devant me conduire sur l'autre rive. Grand moment que le franchissement de ce détroit. Magellan était persuadé qu'il existait un passage , quelque part sur cette côte. Et il ne s'est pas trompé. Ce détroit relie les deux océans Atlantique et Pacifique. Plusieurs bacs embarquent ,sans réservation préalable, les voitures et les camions candidats au voyage.

 

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A mon arrivée sur l'autre rive, il me reste encore à parcourir 164 kilomètres avant d'atteindre Punta Arenas , une ville chilienne industrielle et touristique de quelques 80 000 habitants , mais çà , c'est une autre histoire.

Sur la route, alors que le soleil se couchait, je n'ai pas résisté au plaisir de prendre quelques photos de ces merveilleux paysages, à l'autre bout du monde.

 

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Sur la piste caillouteuse, après le passage du poste douanier chilien, maintenir une conduite souple car il y a par endroits des graviers et le véhicule peut chasser. Rouler au pas au croisement d'un autre véhicule. Vous éviterez ainsi d'endommager le pare-brise avec les graviers.

A Bahia Azul , le prix du billet pour le passage du bac est de 23 US$ par véhicule (ou 12000 pesos chiliens ou 77 pesos argentins). CB non acceptées. On ne peut pas acheter le billet aller et retour en même temps. On achète le billet (petit papier rose) à bord du bac. Durée de la traversée : 20 minutes.

Au Chili, les limitations de vitesse sont de 50 km/ heure en agglomération et de 100 km/ heure sur routes nationales. Mais cela n'a pas l'air de préoccuper bon nombre d'automobilistes'La signalisation est claire , mis à part la signalisation peinte sur la chaussée , parfois peu ( ou pas !) visible ! Conseils aux automobilistes sur la protection des renards et nandous qui peuvent traverser la chaussée (panneaux).

 

 

A demain ! !



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