Vendredi 3 octobre 2008
J'ai finalement très bien dormi enfilé dans mon sac de couchage , lui même sous les draps du petit lit. J'avais tellement peur d'avoir froid chez Don Manuel que j'ai pris les devants. Et j'ai bien fait. Car ce matin, en me réveillant vers les 8 heures, la flambée de bûches d'hier soir était éteinte depuis belle lurette. Et Jacquouille se les gelait en se levant.
Une seule idée en tête : Me préparer, remballer le tout et reprendre la route le plus tôt possible pour atteindre Puerto Madryn .
Le temps, bien que venteux, est superbe. Un grand ciel bleu et un soleil éclatant.
La route 25 m'attend , toujours aussi peu fréquentée (on croise un véhicule toutes les demi-heures) et m'offrant de nouveaux paysages de montagnes.
Meseta de Canquel.
Ce qui est formidable, c'est que d'une région à l'autre, les paysages varient. Je traverse bientôt un coin qui me rappelle les « Rocheuses ».
Pas le temps de s'ennuyer car sur ma gauche, la rivière Chubut me rattrape en serpentant le long de la route 25. C'est alors une végétation nettement plus verdoyante qui apparaît.
Puis les montagnes, qui n'ont jamais totalement disparu , reviennent plus différentes encore que sur la première partie de mon voyage.
Et puis, une montagne en forme de chapeau , le Sombrero.
J'approche bientôt de Gaiman , une petite ville de 6000 habitants, un des emblèmes de la Patagonie Galloise.
J'y admire la petite église de « Nuestra Senora de Lujan » ( N.D de Lujan) puis repars aussitôt vers Puerto Madryn.
Je laisserai Trelew sur ma droite. Cité industrielle de 100000 habitants, elle n'offre pas beaucoup d'intérêt touristique.
Et puis, Puerto Madryn. Située sur l'océan atlantique, cette ville propose entre autres la visite de plusieurs musées. Mais la véritable attraction est la Péninsule Valdés à cent kilomètres de là.
A demain donc ! ! !