Samedi 15 septembre 2007
J'arrive enfin à Sydney, tôt, vers six heures du matin. Après un vol de neuf heures en First (classe Première de British Airways, le top!), ses sièges isolés transformables en lits, plein de petites attentions agréables et...du personnel en nombre suffisant pour prendre soin de vous.
Une partie du personnel de bord : de la gauche vers la droite, mon ami Xavier, Bélinda la chef de cabine en charge de la Première Classe, David le steward de galley qui nous a beaucoup gâté, et notre Commandant de bord qui nous a merveilleusement piloté jusqu’à Sydney.
L’aéroport de Sydney n’est pas très grand. Il y a deux terminaux : Un pour les vols internationaux et un autre pour les vols intérieurs. J’ai eu la chance de tomber sur Andrew , un agent de l’enregistrement des vols Qantas. Il m’a enregistré sur le vol QF 924 de 9h25 ( avec une arrivée à Cairns à 12h30). L’avion était un B 767 (avec 222 passagers en classe économique, et seulement 4 PNC pour le service. Nous attendrons 45 minutes avant d’être débarrassé du plateau).Je me présente comme navigant Air France puisque nous travaillons en partenariat avec Qantas dans cette partie du monde. Accueil chaleureux au sol et à bord par les jeunes hôtesses de la cabine éco. Par contre , la CSD (chef de cabine Principal) est désagréable. Je découvre dès l’embarquement la distribution des écouteurs en libre-service, la vidéo offrant un show très people à l’américaine. Sans intérêt .Le plat chaud est très bon , mais les esquimaux au chocolat n’ont pas le goût de chocolat, les petites bouteilles de vin sont payantes, le beurre n’est pas salé mais « whipped » ( on dirait de la crème à raser Gilette) et on sert le thé et café dans de grands gobelets comme chez Mc Do. Bienvenue chez Qantas, la compagnie américaine dans toute sa splendeur . En prime, le pilote nous écrase sur la piste à l’atterrissage. Never again !
A notre arrivée à Cairns, on vous rappelle que même les chariots sont payants ( 3 AU$ ). Il fait beau et le débarquement ainsi que la livraison des bagages se font rapidement.
Le chauffeur du taxi qui me conduit chez Britz, le loueur de camping-cars, est allemand et sympathique. Je prends rapidement livraison de mon véhicule car il me tarde de me trouver dans mes meubles.
Cairns m’apparaît comme une ville américaine, sans charme particulier. C’est la principale localité du nord du Queensland qui attire surtout les touristes qui souhaitent découvrir la grande barrière de corail. Par chance, ce samedi soir, on clôture un festival de trois semaines : Le Cairns Festival 2007 , avec rendez-vous gastronomiques, musique et concerts, manifestations sportives ,et défilés de mode. Pour clore ce festival , Cairns organise une grande parade suivi d’un feu d’artifices. Bien que fatigué par mon voyage, j’ai pris quelques clichés de cette parade avant de rejoindre mon campement.
Je ne resterai pas longtemps dans cette ville très réglementée , toujours à l’américaine. Par exemple , l’accès à l’Esplanade ( la promenade de la ville en front de mer) se fait sous conditions.
A demain donc pour la suite.