Une Vie d'Amour, de Mireille Mathieu (CD Sony Music)
2014 sera l'année de Mireille Mathieu ! Car elle fêtera cette année 50 ans d'une carrière éblouissante.
Ce triple Best Of regroupe à la fois les plus grandes chansons de son répertoire (Mon Credo, Mille Colombes, Paris En Colère, Une Femme Amoureuse, Acropolis Adieu, Santa Maria de la Mer..)
mais aussi quelques nouveaux enregistrements inédits (dont le titre Une Vie d'Amour).
50 ans d'une carrière incomparable :
Juin 1964, "On chante dans mon quartier" concours en Avignon, sa ville natale, la couronne pour son interprétation de "La vie en rose" et lui fait faire ses premiers pas devant un public. Le succès est immédiat.
Après avoir séduit la France, Mireille conquiert ensuite le monde. Elle chante dans toutes les langues et sur toutes les scènes : Allemagne, Etats Unis, Canada, Mexique, Brésil, Japon, Chine, Scandinavie, Russie, Europe de l'Est, pays Baltes et l'Europe entière.
Mireille a également fait de nombreux duos prestigieux avec Tom Jones, Dean Martin, Paul Anka, Charles Aznavour, Placido Domingo, Petula Clark, Andy Williams, Burt Baccharach , Nana Mouskouri, Dalida, Barry Manilow, Patrick Duffy, Julio Iglesias, Dusty Springfield, Crystal Gayle, Josh Groban, Maurice Chevalier, Tino Rossi, Francis Lai, Michel Sardou, Chantal Goya, Michel Delpech, Sacha Distel, Claude François, Gilbert Bécaud, Julien Clerc, Henri Salvador, Alain Souchon, Joe Dassin et beaucoup d'autres.
Partout dans le monde résonne le message du cour d'une petite française devenue grande vedette internationale :
il est temps pour la France de célébrer dignement les 50 ans de carrière de sa meilleure ambassadrice dans le monde !
Histoire du citoyen, de Jean de Viguerie (Editions Via Romana)
Le citoyen, sujet de ce livre, est la créature de la Révolution française. Il est l'être nouveau. Les manuels de droit l'ignorent. Il est encore sous nos yeux. Il ne se reproduit pas lui-même. C'est l'éducation nationale qui le reproduit. Il est armé depuis sa naissance. Aux armes citoyens est sa devise. Il combat pour les Droits de l'homme, prend la Bastille, renverse le trône, fait inlassablement la guerre aux rois, aux empereurs et aux dictateurs. Il fournit en victimes les grandes tueries des guerres contemporaines. Il est républicain depuis l'instauration de la République en 1792, et ne peut pas ne pas l'être, s'identifiant à une république qui n'est pas un régime politique, mais un mythe, une idéologie, des valeurs. Si la République disparaît, il travaille sans relâche à son retour et la fait revenir. C'est le cas par exemple en 1875 et en 1945. Si la République a des ennemis intérieurs vrais ou supposés, il les accable de sa vindicte. Il les tue. Il tue les prêtres réfractaires en septembre 1792, et les Communards en 1871. Aujourd'hui sa vindicte est la même, mais sa mission a changé. Il ne fait plus la guerre aux nations étrangères. Il a été désarmé. Sa nouvelle mission consiste à promouvoir la diversité. Dans ce nouveau combat il mobilise avec lui la société toute entière. L'entreprise, la banque, les équipes sportives, les actions humanitaires, tout doit être citoyen. C'est encore un combat. Le citoyen ne doit jamais cesser de combattre. Il est dans la servitude et ne saurait l'accepter s'il ne votait pas, mais il vote et on le fait voter de plus en plus. Le scrutin l'aide à vivre en lui procurant l'illusion de la liberté.
Le Roman de Jeanne d'Arc, de Philippe de Villiers (Albin Michel)
« Jeanne d Arc fut et demeure le plus pur chef-d oeuvre que le génie allégorique ait jamais déposé en notre littérature. Là où se côtoient dans leur impossible et monstrueux dialogue, l infinie lâcheté et l absolue candeur d un ange qui parlait avec les anges. Mais peut-être y a-t-il un danger à la regarder depuis trop longtemps comme une sainte de vitrail, si haute, si parfaite et si lointaine ?
J ai voulu un instant déposer le vitrail pour lui rendre un peu de son humanité, de ses fragilités, de ses vraisemblances...»
Philippe de Villiers
A Table!, de Jean-Paul Chayrigues de Olmetta (Editions Via Romana)
Toutes les religions ont pour geste symbolique celui du boire et du manger, et c'est à la France qu'il revient d'être la patrie du bien boire et du bien manger. Féru d'histoire et amoureux de gastronomie, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta revisite ici avec humour quatre cents ans de bonne chère et d'art de la table, sans jamais lasser son lecteur. Mêlant anecdotes et histoire de la nourriture, il se livre ici à un tour d'horizon exceptionnel sur cuisine bourgeoise et cuisine des grands chefs, sans oublier ce qu'en disent les gourmets, gens de lettres aux papilles à fleur de plume…
La langue française, chef d'oeuvre en péril, de Paul-Adré Maur (Editions Via Romana)
Haut fonctionnaire, l'auteur de cet état des lieux de la langue française en France s'attache à débusquer les fossoyeurs du beau langage, et relève des exemples concrets de déforma-tion du sens des mots, de violations des règles de grammaire et d'orthographe jusque dans les courriers administratifs les plus officiels et les plus éminents, sans épargner le nivellement par le bas des médias et même de l'Éducation nationale. Son diagnostic constate le recul de l'usage de notre langue dans le monde, et appelle à se saisir des atouts actuels de la franco-phonie pour redonner le goût d'apprendre et de parler la langue de Voltaire et d'Hugo.
Neuf petits lits sur le trottoir, de Nicole Delépine (Editions Fauves)
Depuis le mois de juin, parents et aide-soignants ne cessent de se battre afin que l'unité d'ontologie pédiatrique de Garches puisse continuer à exister. Le combat se poursuit désormais avec ce livre, cri d'alerte, de rage et d'urgence de Nicole Delépine qui, au nom des enfants oubliés de l'hôpital public, livre ici sa version des faits. Ce livre est un livre de combat. Puissent citoyens et soignants s'unir pour qu'à nouveau liberté et respect des droits fondamentaux de l'Homme riment avec médecine libérée du poids des lobbies.
Poutine, de Frédéric Pons (Editions Calmann-Lévy)
Vladimir Poutine reste une énigme. Que veut-il ? Affirmer son pouvoir personnel et celui de son clan dans la lignée des autocrates qui se sont succédé au Kremlin depuis des siècles ? Restaurer la grandeur de son pays, en faisant la synthèse de l’histoire russe, des tsars aux soviétiques ? Comment le petit lieutenant-colonel du KGB qu’il fut à la fin de la guerre froide a-t-il pu s’imposer au sommet de l’une des premières puissances du monde ? Qui est cet homme qui semble porter un masque ? Un politicien cynique et brutal, assoiffé de pouvoir et d’argent, ou un patriote sincère ?
Au fil d’une enquête rigoureuse, nourrie de témoignages inédits recueillis en Russie, Frédéric Pons répond à ces questions. Sans rien occulter, il brosse un portrait saisissant du maître du Kremlin : son enfance dans un milieu modeste de Leningrad, ses rêves de jeune soviétique, les étapes décisives de sa formidable ascension, ses réseaux de pouvoir. Il démontre à quel point cet homme déterminé incarne les aspirations et les craintes de la Russie depuis la chute du communisme.
Dans le contexte actuel de crise, ce document brûlant, informé aux meilleures sources, est une lecture indispensable pour décrypter la personnalité, les objectifs et la stratégie de cet interlocuteur incontournable de l’Occident.
La désinformation publicitaire, de Jean-Yves Le Gallou (Editions Via Romana)
Chaque Français subit chaque jour 61 minutes d'exposition publicitaire ; 2 % de la richesse produite sont consacrés au formatage de l'opinion par la publicité ; les neurosciences sont placées au service de la manipulation mentale. Enfin, comme il existe des bobards médiatiques, il y a des bobards publicitaires. Tout cela dans un double but : le conditionnement à l'acte d'achat compulsif, le conditionnement au politiquement correct. C'est dans un goulag mental que nous sommes enfermés. Comment décrypter la publicité ? Comment échapper à la désinformation publicitaire ? Comment parvenir à la contourner ? Un essai qui ne pose pas seulement un problème mais qui ouvre les voies d'une résistance. SOMMAIRE Publicité et propagande, éléments essentiels de conditionnement du système ; Feu sur la désinformation publicitaire ! ; La publicité élément clé de l'idéologie dominante ; Les techniques de manipulation publicitaire : comment échapper à l'ahurissement ? ; Peut-on réconcilier publicité et identité ? Dix moyens pratiques de s'affranchir de la tyrannie publicitaire.
Les derniers jours : La fin de l'empire romain d'Occident, de Michel de Jaeghere (Editions des Belles Lettres)
Sans doute l'effondrement de la civilisation romaine n'eut-il ni l'uniformité, ni la fulgurance dont se plut à le parer l'imagerie romantique. La disparition de l empire d Occident n en fut pas moins le résultat d une submersion violente du territoire romain par des populations qui désiraient jouir de ses richesses sans adopter ses disciplines. Elle se traduisit, pour ses contemporains, par un désastre comme l histoire en offre peu d exemples.
Au fil d un récit plein de drames, de fureurs, de retournements, d où émergent les grandes figures de Théodose, de Stilicon, d Alaric, de Galla Placidia, d Attila, d Aetius, Michel De Jaeghere fait revivre le siècle décisif qui sépare l irruption des Goths, en 376, de la déposition, cent ans plus tard, de Romulus Augustule. Brossant le portrait de la société et des institutions de l antiquité tardive, comme celui des peuples barbares qui se pressaient alors aux porte de l empire, il analyse sur la longue durée le processus qui vit la montée en puissance des populations germaniques à l intérieur du monde romain, en ne négligeant ni l histoire militaire, ni les circonstances politiques, économiques et sociales qui réduisirent les autorités romaines à l impuissance.
Il inscrit, surtout, l ensemble de son livre dans une double réflexion sur la grandeur et les limites de la civilisation antique et sur les causes de la mort des empires.
Le grand livre des proverbes russes, de Daria Rozova (Presses du Châtelet)
Extrait de la préface Constantin Pavlovitch, prince Mourousy
Qui veut comprendre la Russie et son peuple ne peut ignorer leurs proverbes : les Russes ne conçoivent pas la vie sans eux. Ils les utilisent instinctivement, parfois même sans s'en rendre compte, tant ils font partie intégrante du langage. La langue russe, célébrée pour ses aphorismes, sa concision, les met sur un piédestal. Alexandre Pouchkine n'écrivait-il pas : «Quelle splendeur, quelle finesse, quelle sagesse recèlent les proverbes russes ! Ils valent plus que l'or !»
Aphorismes et proverbes - un genre folklorique à part entière - se sont façonnés au fil des siècles. Ce sont eux qui évoquent le mieux leurs propres vertus : «Le proverbe est propice à toute affaire», «Malheur à celui qui méprise le proverbe», «Le proverbe est ancien, mais il a gardé toute sa force.»
Bon nombre font allusion à des faits historiques. Ainsi, celui qui accompagne l'annonce d'un événement désagréable autant qu'inattendu : «Alors, babouchka (grand-mère), le jour de saint Georges est bien arrivé !» remonte à l'abolition, décrétée en 1649 le jour de la fête de la Saint-Georges, du droit des paysans à passer de la dépendance à un seigneur vers un autre.
Le proverbe russe trouve sa source dans la vie quotidienne du peuple avec tous ses particularismes. Il y exprime son expérience séculaire, illustrant toute sa vie, du berceau au cercueil. «Quelle imagination possèdent les paysans : ils inventent bien ! s'était exclamé Léon Tolstoï en lisant un recueil de proverbes. Tout est très simple, il y a peu de mots, mais chargés de sens.»
La sagesse, le don subtil d'observation, l'esprit avisé du peuple s'illustrent dans les proverbes liés à l'apprentissage, la science, l'esprit, et même la bêtise : «La vie sans sagesse est le paradis des sots».