"Liopart, dans l'atelier d'un artiste" du 27 novembre au 30 décembre 2024, à Sorèze (81)
La Cité de Sorèze rend hommage à Jacques Llopart, figure emblématique de l’art tarnais, à travers une exposition, qui propose une immersion dans l’univers créatif de l’artiste, disparu en 2021, et dévoile une facette intime de son processus artistique.
Jacques Llopart, né en 1945 à Castres, a marqué l’histoire de l’art local et au-delà. Architecte d’intérieur de formation, il a contribué à l’aménagement de nombreux sites prestigieux, dont le Musée Jean Jaurès à Castres. Llopart adorait son métier autant que son art. Dessinateur, peintre et graveur, il est particulièrement connu pour ses peintures en trompe-l’œil, inspirées de l’Antiquité et de la Renaissance. Son travail a traversé les époques, unissant les styles classiques à une vision résolument moderne.
L’exposition à la Cité de Sorèze, qui se veut un hommage personnel et familial, offre une rare occasion de découvrir l’atelier de l’artiste. Un lieu où la magie de la création prenait forme, où chaque objet et chaque œuvre portait la trace de son talent.
Museum Connections 2025, les 14 et 15 janvier 2025, à Paris (75)
Après une année record en 2024 avec 5414 visiteurs et 383 exposants, Museum
Connections revient pour une 29e édition. Salon professionnel international,
résolument tourné vers les enjeux économiques et durables des musées,
lieux culturels et touristiques, Museum Connections décode les tendances et
innovations pour imaginer les nouvelles expériences de visite.
9è édition des Nuits de la lecture, du 23 au 26 janvier 2025
Les 9e Nuits de la lecture, organisées pour la quatrième année consécutive par le Centre national du livre sur proposition du ministère de la Culture, se tiendront du 23 au 26 janvier 2025 au cours de quatre soirées.
Le public sera invité à se réunir à l’occasion de milliers d’événements physiques et numériques autour du thème des patrimoines.
Ce thème renvoie d’abord à la littérature de l’intime : au patrimoine que nous ont légué nos aïeux, à ce qui nous a été transmis, ou non, à travers les générations et que l’auteur choisit d’évoquer dans son œuvre ; un corps, des biens (y compris des livres), une culture, parfois des traumatismes, le patrimoine alors entendu comme l’histoire propre de notre famille, réelle ou construite, sans cesse actualisée.
"Christofle, une brillante histoire", jusqu'au 20 avril 2025, à Paris (75)
L'exposition met à l’honneur les créations et le savoir-faire de la prestigieuse maison d’orfèvrerie Christofle, manufacture française riche de près de 200 ans d’histoire. Des années 1830 à nos jours, cette lignée d’orfèvres, initiée par Charles Christofle et Henri Bouilhet, a métamorphosé les formes et les décors de l’argent pour les diffuser dans la vie quotidienne. Associé aux plus grands designers et créateurs de mode, Christofle est un laboratoire artistique qui révolutionne l’orfèvrerie traditionnelle en renouvelant ses usages et en la parant de couleurs et de décors inédits.
Près de 1000 pièces d’orfèvrerie, bijoux, tableaux, dessins et affiches, retracent le destin de cette Maison patrimoniale. Dans une scénographie immersive mettant en lumière les coulisses du métier d’orfèvre et les fastueuses tables de légende, le parcours restitue notamment l’atmosphère des manufactures, les secrets des procédés d’argenture et de dorure, mais aussi de la fabrication d’une fourchette.
Musée des arts décoratifs, 100 rue de Rivoli, à Paris (1er)
"Versailles, Science and Splendour" du 12 décembre 2024 au 21 avril 2025, à Londres (Royaume-Uni)
Du 12 décembre 2024 au 21 avril 2025, le Science Museum de Londres présente Versailles : Science and Splendour, avec la collaboration scientifique du château de Versailles. Cette exposition lèvera le voile sur la place majeure des sciences à la cour de Versailles aux XVIIe et XVIIIe siècles : haut lieu d’expérimentations, de recherches et de démonstrations spectaculaires. Plus d’une centaine d’œuvres seront présentées, dont environ quarante issues des collections versaillaises (peintures, objets d’art, arts graphiques...), et certaines jamais exposées au Royaume-Uni.
Ecran total, du 1er février au 4 mai 2025, à Pont-Aven (29)
L’exposition de l’artiste franco-suisse Corinne Vionnet intitulée « Écran Total » présente
une centaine d’oeuvres issues de plusieurs séries, notamment Photo Opportunities, Me
Here Now, Scenic Views, Total Palm Tree... Cette exposition monographique représente
une étape importante dans la reconnaissance de son oeuvre.
Son travail est une réflexion sur le partage et la répétition des images, à l’heure du
numérique, des réseaux sociaux et du tourisme de masse. Elle interroge le risque de
l’épuisement du regard. Sa démarche artistique s’appuie sur le collage après un travail
considérable de repérages et de recherches d’archives. Elle est l’une des premières
artistes à avoir exploré et réutilisé les images partagées sur internet.
Pour cette exposition, Corinne Vionnet a créé deux oeuvres exclusives à partir de paysages bretons : la pointe de Pen hir (les fameux tas de pois) et la ville close de Concarneau.
Trésors du Petit Palais de Genève, du 24 janvier au 1er juin 2025, à Lausanne (Suisse)
Au printemps 2025, la Fondation de l’Hermitage accueille les chefs-d’œuvre du Petit Palais de Genève, une collection
impressionniste et postimpressionniste particulièrement originale. Réuni à partir des années 1950 par Oscar Ghez,
cet ensemble témoigne d’un esprit de collectionneur remarquablement libre. L’industriel s’intéressa avec une
grande curiosité à la peinture de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle, sans limiter ses choix aux grands
maîtres (Renoir, Manet…) mais également de toiles somptueuses d’artistes moins connus alors (Caillebotte, Valadon,
Angrand…).
Depuis la fermeture au public du Petit Palais de Genève en 1998, les œuvres ne sont plus visibles que par des prêts
à des expositions temporaires ou des tournées de la collection hors de Suisse. Articulée autour des grands courants
artistiques qui structurent l’ensemble, la présentation à la Fondation de l’Hermitage constituera donc un événement
: une occasion unique de (re)découvrir ses chefs-d’œuvre et de percevoir la richesse et l’audace de cette collection
suisse de premier plan.
La Ville d’Aix-en-Provence propose à partir du mois de juin 2025 un grand évènement dédié au peintre Paul Cezanne, né et mort
dans cette ville qui a été, avec ses paysages alentours et sa montagne devenue mythique grâce à sa peinture, le théâtre de toute
une vie. Ainsi, la ville d’Aix-en-Provence, en vue de cette année exceptionnelle a décidé de restaurer progressivement et d’ouvrir
définitivement au public la bastide du Jas de Bouffan, acquise par le père de l’artiste en 1859.
Cette bastide située en bordure Ouest du centre ville a été pour Cezanne plus qu’une demeure familiale dont il devra pourtant se
départir à contre-cœur en 1899. C’est là qu’il a peint ses premières œuvres à l’âge de 20 ans et dont il reste encore aujourd’hui
des fragments récemment découverts dans le « Grand Salon » ; c’est là aussi que son père lui installe un atelier au deuxième
étage, éclairé par une grande verrière fendant la toiture d’où sortiront ses plus grands chefs-d’œuvre.
De ces 40 ans passés dans la demeure familiale entourée de 15 hectares de vignes et de vergers, vont naître natures mortes,
joueurs de cartes, baigneurs et baigneuses, portraits et autoportraits que le musée Granet va proposer dans une grande
exposition du 28 juin au 12 octobre 2025. Plus de 100 œuvres, huiles sur toile, dessins et aquarelles feront ainsi le lien avec sa
bastide familiale restaurée ainsi que son parc, dont il reste aujourd’hui près de 5 hectares quasi intacts. Ces œuvres inestimables
viennent du monde entier, à la fois des grands musées français notamment du musée d’Orsay mais aussi de Bâle, Chicago,
Harvard, Londres, Los Angeles, New York, Ottawa, Tokyo, Zurich...
Le visiteur pourra ainsi passer de la visite de sa demeure familiale et des jardins restaurés où seront visibles certains points de
vue de l’artiste, aux salles d’exposition du musée Granet où, au fil des sections apparaîtront les œuvres de Cezanne peintes au Jas
de Bouffan. Celles-ci figureront les « habitants » de la bastide, les terres du domaine, l’allée de marronniers, le bassin, ou encore
la bastide et la ferme attenante, immortalisées dans une toile exceptionnelle provenant de la National Gallery de Prague, donnant
au projet toute sa cohérence scientifique et artistique. De surcroît, la ferme qui jouxte la bastide abritera la gestion du Catalogue
Raisonné de l’artiste au sein du Centre de Recherche Cezannien, seul au monde à pouvoir authentifier une œuvre du Maître d’Aix.
En 1899, le peintre est obligé de vendre le domaine du Jas de Bouffan. Cezanne s’installe alors dans le quartier de l’hôtel de ville
- rue Boulegon précisément -, et achète un terrain sur la colline des Lauves, au dessus de la cathédrale d’Aix, pour s’y construire
un atelier qui deviendra son dernier espace de création à partir de 1902. C’est là entre autres qu’il terminera ses Grandes
Baigneuses visibles aujourd’hui à la Barnes Foundation de Philadelphie, qu’il avait commencées au Jas de Bouffan.
La ville d’Aix-en-Provence y a fait l’acquisition en 2016 d’un terrain jouxtant l’atelier, afin d’en fluidifier l’accès. C’est donc dans un
espace désormais entièrement dédié à l’artiste, à l’atelier laissé intact et aux objets restaurés, que se poursuivra l’année Cezanne
2025.
Cette année exceptionnelle prendra également tout son sens grâce à la création d’un nouveau parcours pour le public menant
aux carrières de Bibémus. Ce lieu hautement cezannien situé à l’Est de la ville en direction de la mythique montagne Sainte-
Victoire, complétera ces propositions et permettra ainsi au public de mieux comprendre in situ les sources d’inspiration de
l’artiste. En effet, c’est à partir des années 1890 que l’on voit s’affirmer dans son œuvre la géométrisation du paysage qui fera
de Cezanne le « père de l’art Moderne », « Notre père à tous » comme le disait Picasso, dont la sépulture se trouve à quelques
kilomètres de là.
Tout au long de cette célébration, une programmation ambitieuse des musées d’art et d’histoire de la ville d’Aix viendront resituer
Cezanne dans son époque et apporter un autre éclairage sur une postérité qui n’est pas allée de soi aussi bien dans sa ville natale
qu’en France.
Pour les plus petits, un parcours pédagogique sera proposé dès février 2025, avant, pendant, et après l’exposition au musée
Granet, dans les espaces de La Manufacture afin que le jeune public appréhende de façon ludique et didactique ce qui fait la
singularité de l’artiste.
Trop forts! du 19 février au 31 décembre 2025, à Lyon (69)
Dans le désert, sous un froid glacial, ou encore en haute montagne, certaines
espèces animales sont capables de vivre dans des milieux extrêmes.
L’exposition, imaginée pour les enfants de 8 à 12 ans, emmène tous les
grands curieux sur les traces de ces animaux aux capacités étonnantes. Vivre
sans jamais boire, respirer à 10 000 m d’altitude ou pouvoir être entièrement
pris dans la glace : si ces aptitudes semblent défier notre compréhension,
elles inspirent les scientifiques et pourraient permettre de grandes
innovations
A corps, du 21 février 2025 au 4 janvier 2026, à Sars-Poteries (59)
La nouvelle exposition du MusVerre explore les facettes du corps humain revisité par les artistes verriers et plasticiens :
en mouvement ou au repos, du détail à l’ensemble, du trivial au sublime. La visite propose de se pencher sur les subtiles
mécaniques du vaisseau charnel. C’est une occasion d’en admirer les rouages, d’en reconnaître les limites aussi bien que
les mérites, et, peut-être, d’apprivoiser davantage cet organisme à la fois complexe et merveilleux.
Par une diversité de points de vue, l’exposition nous invite à un examen minutieux, presque radioscopique, de l’organisme
humain ; son parcours propose un cheminement allant du corps trivial vers le sublime