Jusqu’ici, le nom de Jean-Yves Ollivier ne se chuchotait que dans les hautes sphères du pouvoir d’un certain nombre d’États, de la Chine à l’Afrique du Sud en passant par la Russie, le Qatar ou le Congo-Brazzaville. En France, « JYO » n’était connu que de rares spécialistes. S’ils le savaient appartenir au cercle fermé des hommes d’affaires internationaux de haut vol, ces initiés s’interrogeaient sur le secret de fabrication de cet homme de l’ombre qui, outre ses activités dans le commerce, s’adonnait à une véritable diplomatie parallèle. Autant dire que Jean-Yves Ollivier était soupçonné d’appartenir aux « services », voire d’être un trafiquant d’armes ou, du moins, d’influence. En vérité, ni vu ni connu, JYO a coécrit nombre de pages passionnantes de l’histoire de la fin du XXe siècle. Proche de Jacques Chirac et ami de Michel Roussin, il a joué un rôle notable dans la libération des quatre otages français retenus au Liban par le Hezbollah en 1988. Missi dominici de Jacques Foccart en Afrique anglophone et lusophone, il a initié en Afrique australe une négociation de paix couronnée de succès : elle a conduit à la libération de Nelson Mandela et à la fin de l’apartheid. Avec verve et humour, Jean-Yves Ollivier raconte sa vie de « négociant en politique » – son autodéfinition. Il retrace sa fulgurante ascension comme trader en grain, puis en pétrole. Il évoque sans fard les conditions dans lesquelles il a choisi de commercer avec la Chine de Mao, puis avec l’Afrique du Sud sous embargo, tout en se liant d’amitié avec le président congolais Denis Sassou Nguesso et en courant après des rebelles malfamés tels que Jonas Savimbi ou Afonso Dhlakama. Fascinant par sa liberté de ton et d’action, ce témoignage révèle nombre de petits secrets qui font la grande histoire.
Porter son Identité, au Musée McCord de Montréal (Québec)
Les questions d'identité sont au coeur de nombreux débats dans notre société en constante évolution. Des langues et des traditions sont menacées d'extinction. Un savoir-faire, des croyances et des histoires uniques risquent alors d'être complètement éradiqués. Les Premiers Peuples connaissent bien les défis et les tensions qui peuvent éroder le sentiment d'identité et d'appartenance. Mais ils ont fait preuve d'une résilience remarquable, sachant préserver leurs identités ancestrales et en forger de nouvelles.
Qu'ils puisent dans les riches textures du passé ou qu'ils transforment avec audace la mode contemporaine, les Premières Nations, les Inuits et les Métis utilisent le vêtement pour exprimer la force et le sens de leurs vies. Explorer l'habillement des Premiers Peuples est une expérience fascinante et émouvante, où il faut suivre les fils étroitement tissés de la communauté et de la spiritualité, de la résistance et de l'accommodement, de l'histoire et de l'innovation.
Les Guerres d'Afrique, des Origines à nos Jours, de Bernard Lugan (Editions du Rocher)
Le long déroulé de l'histoire du continent africain est rythmé par une succession de guerres. Les plus anciennes sont figurées sur les parois peintes du Sahara et de l'Afrique australe. Les plus récentes font l'actualité, de la Libye au Kivu et de la Somalie au Mali.
Dans l'Afrique d'«avant les Blancs», la guerre entraîna la mutation de nombre de sociétés et fut créatrice d'empires, dont ceux d'el Hadj Omar, de Samory, de Rabah, de Shaka Zulu... Avec la conquête coloniale, à l'exception de l'échec italien en Éthiopie, les guerres tournèrent toutes à l'avantage des colonisateurs, même si, ici ou là, des batailles retardatrices dont le livre rend compte, furent occasionnellement remportées par les Africains.
La parenthèse impériale fut ensuite refermée sans affrontements majeurs, les guérillas nationalistes n'y étant jamais en mesure de l'emporter sur le terrain.
C'est une révolte ? Non, Sire, c'est une révolution !, de Charles Gave ( François Bourin éditeur)
Nous sommes entrés, depuis un certain temps déjà, dans la troisième grande révolution technologique que l'humanité ait connue. Après être passés de la cueillette et du nomadisme à l'agriculture puis à l'ère industrielle, nous entrons dans l'économie de la connaissance. Cette révolution aura des conséquences incommensurables sur la société et l'organisation du monde : disparition du modèle social français ; affrontement direct entre le modèle individualiste anglo-saxon et le modèle communautariste religieux islamique ; faillite de l'euro, la dernière tentative de superstructure monétaire totalement archaïque ; fin de la plus-value industrielle au profit de la plus-value intellectuelle, etc. Mais les " princes " qui nous gouvernent refusent d'affronter cette réalité. Par méconnaissance ou par malhonnêteté, ils " vendent " encore au bon peuple une société déjà morte. Ils n'ont qu'un seul objectif : que le peuple continue de payer pour cette illusion. Et qu'une seule peur : que le " tiers-état " moderne se révolte comme en 89. Pourtant, qu'ils le veuillent ou non, la révolution a commencé ! Charles Gave pose son regard d'économiste et de financier international sur notre époque : ses analyses sont violentes, précises, argumentées et pleines d'humour ; ses solutions radicales et d'une redoutable logique.
Palais Royal, à Madrid (Espagne)
Le visiteur découvrant ce Palais aura l'occasion de connaître la résidence officielle de sa Majesté le Roi, même si elle n'a maintenant que des fonctions protocolaires et non plus résidentielles.
L'intérieur de ce palais est une preuve évidente du passage du temps sur les changements décoratifs, depuis Charles III jusqu'à la période actuelle. Les décorations intérieures sont généralement en stuc, bois d'acajou pour les portes et les fenêtres, et marbres espagnols.
Parmi les différentes salles et les espaces que l'on peut parcourir dans le Palais, on remarque plus particulièrement la « salle du trône », le « champ du maure » et « l'armurerie royale ».
La « salle du trône » abrite dans sa voute une grande fresque peinte par Tiepolo, qui est une allégorie de la monarchie espagnole, en hommage aux royaumes du XVIIIe siècle.
Les jardins du Palais sont connus comme « Champ du maure » (Campo del moro) et conservent la même apparence depuis 1890, bien qu'ils aient été créés à l'époque de Philippe II.
L'Armurerie royale est sans aucun doute une des collections les plus représentatives de ce palais. Elle est constituée des armes et des armures ayant appartenu aux différents rois depuis le XVIIIe siècle.
L'art est le seul critère demandé aux artistes qui se produisent sur cette scène. La passion pour le flamenco se complète sur scène par un autre type de créations artistiques musicales et théâtrales.
Visite de Buenos Aires à pied, à Buenos Aires (Argentine)
Activité gratuite. S'adresser à l'office du tourisme
2012...2017...Un Roi pour la France, de Henri de Montalban (Editions Lacour)
2012... 2017... le Président de la République est souvent considéré comme un véritable Monarque. Et en 2012, la France a célébré le 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc qui fit sacrer le Roi de France Charles VII à Reims. La même année, le Portail Royal de la cathédrale Saint André de Bordeaux a été restauré ainsi que son contrefort de Gramont. Pourtant, en 2012, la Restauration Monarchique a échoué. Qu'en sera-t-il le 4 juin 2017, dimanche de la Pentecôte et fête de sainte Clotilde, à qui la France doit son baptême ? En fait, cent ans plus tard la situation de la France n'est ni pire, ni meilleure qu'en 2012. C'est alors qu'un terrible tremblement de terre, à l'autre bout du monde, va changer le cours de l'Histoire de France...
Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent, de Jean Pierre Lentin (Editions Albin Michel)
Téléphones portables, radio-réveils, fours... les
appareils émettant des ondes électromagnétiques sont désormais omniprésents dans notre vie quotidienne. Le " syndrome de la guerre du Golfe " résulte-t-il de la " soupe de micro-ondes " dans laquelle baignèrent les combattants ? Et pourquoi l'ambassade des États-Unis à Moscou a-t-elle les taux de cancer les plus élevés du monde après avoir été irradiée des années durant ? Si l'effet des ondes sur le vivant est établi, les normes admissibles sont âprement discutées. En même temps, des recherches montrent comment l'électromagnétisme peut soigner, pallier la douleur, estomper la dépression,
réduire les tumeurs... Ce livre impartial dévoile avec
objectivité un domaine miné par les controverses. La
science du bio-électromagnétisme est en train de naître sous nos yeux.
"Sous les Ailes de l'Hippocampe" de François Suchel (Editions Guérin)
Après neuf millions de kilomètres et onze mille heures de vol, François Suchel, pilote de ligne, a tout vu des beautés du monde.
Il a tout vu, mais à 12000 mètres de haut. Paris-Canton (Chine) aller retour, c’est son job, sa ligne favorite. Aux commandes de son long courrier frappé de l’emblématique hippocampe, logo d’Air France, confiné dans le cocon pressurisé de son cockpit ou douillettement installé dans son hôtel aux escales, ignorant les mœurs et les coutumes des pays survolés, préservé de l’âpreté des terres et du climat qui ne peuvent s’apprécier qu’à hauteur d’homme, qu’a-t-il appris pendant toutes ces années de la vie de ceux d’en bas ?
« On peut vouloir partir parce qu’on a jamais voyagé. Moi, j’ai décidé de voyager parce que je suis trop souvent parti. J’ai parcouru le monde sans le voir », avoue François Suchel, en prélude à son récit. Le découvrir enfin, c’est le vivre au ras du sol. Et à vtt. Savoir ce qu’il en coûte de parcourir 10000 kilomètres avec pour seul moteur, la mécanique du corps. 9 pays traversés, 8 mois de pédalage, éloigné de sa famille qui vit difficilement son escapade. Et c’est la vie : des rencontres, des angoisses, des peines et des joies, des découvertes. De la Chine à la France, Suchel éprouve et s’éprouve. Loin de « cette vie occidentale qui tue les rêves », Sous les ailes de l’hippocampe dessine « une géographie de l’intime, un chemin vers la liberté d’être soi-même », écrit-il.