Suite de ma promenade dans la capitale portègne : il est encore possible de nos jours de distinguer des marques de bombardement (ci-dessous en photo), celui du 16 juin 1955. Ce jour-là, une division de l'Aviation navale argentine mitrailla et bombarda la place de Mai et la Casa Rosada lors d'une tentative de coup d'Etat contre le général Juan Domingo Peron. Plusieurs charges de munitions seront ainsi déversées, poussant les passants à se réfugier (...)
Je poursuis aujourd'hui ma découverte de cette Buenos-Aires insolite avec la fresque de Berni qui est visible aux Galerias Pacifico : Il suffit pour la voir de lever les yeux en direction de la coupole de ces fameuses galeries commerciales donnant sur l'Avenue Florida, un axe bien connu des touristes. Cependant, peu de personnes savent qu'un morceau de cette « chapelle Sixtine commerciale » porte la signature du maitre Antonio Berni, lequel fut sans doute l'un des peintres argentins les plus importants qui représenta une vision moderniste de la peinture au XXème siècle. Il sera en effet demandé, en 1946, à cinq artistes, de décorer les 450 mètres carrés de béton de la coupole centrale de l'édifice des Galeries (...)
L'été austral m'offre les meilleures conditions de visite pour ce second numéro du Buenos Aires insolite, qui me conduit cette fois à la Maison au Palmier (ci-dessous) : située au 144 de Riobamba et à l'origine d'une histoire mystérieuse due d'ailleurs au palmier qui dissimule sa façade. Un récit similaire écrit par Julio Cortazar, Casa Tomada, raconte l’histoire d'un frère et d'une sœur qui condamnent peu à peu toutes les pièces de leur maison car des bruits inquiétants laissent penser que l'endroit est hantée. La Maison au Palmier se dresse tout près du Congrès de la Nation argentine et constitue une résidence de style français (...)