Arrivé hier soir mardi à l'aéroport de Tokyo Haneda, je suis descendu dans un hôtel de Toyoko Inn afin d'entamer une nuit courte mais réparatrice. Mon sac à dos pèse lourd car j'ai apporté avec moi le matériel photo nécessaire pour prendre des clichés d'animaux comme ces ours d'Hokkaïdo que j'espère apercevoir dans le nord-est de l'île. Ca sera la seule nuit tranquille au niveau de l'hébergement. Muni de mon passeport JR Pass, que j'ai fait valider à la gare de Tokyo, je dispose désormais de 21 jours pour déambuler librement sur le réseau JR. Mon premier billet va me conduire en direction de Shin-Aomori, puis d'Hakodate, avant de terminer mon périple à Oshamambe, un petit village de 600 âmes, en pleine cambrousse (...)
De nouveau à Tokyo, dans ma ville favorite, je pars aujourd'hui à la découverte du jardin de Hama-rikyu, située le long de la rivière Sumida, face à la baie de Tokyo. Je descends à la station Shiodome et dois franchir un carrefour assez compliqué (avec pas moins de cinq passages pour piétons) avant d'atteindre l'entrée Otome du jardin. Ce jardin, désormais classé bien culturel important du Japon depuis 1952, est un lieu historique. L'endroit fut autrefois utilisé comme fauconnerie du temps des shoguns et jusqu'au milieu du XVII è siècle. Jardin familial, il servit d'annexe au château d'Edo, avec son étang d'eau de mer et deux terrains réservés à la chasse aux canards (kamoba) de l'époque Edo (...)
Il y a quelques jours, je découvre une page internet vantant une exposition sur la France. Celle-ci se tient encore pour quelques semaines à Tokyo, au musée des Arts Matsuoka. Comme je passais dans le quartier, j'ai décidé de visiter cette exposition consacrée aux plaisirs de la vie parisienne. En réalité, il s'agit de l'exposition d'oeuvres de peintres, en grande majorité française. A l'origine de ce musée, un homme : Seijiro Matsuoka (en photo ci-dessous), l'ainé de trois frères d'une même famille. Né à Tsukiji (Tokyo) le 8 janvier 1894, d'un père négociant en riz, il rejoint après ses études la Yazawa Shouten Trading Company à Ginza en 1912. Avant de monter sa propre entreprise, Matsuoka Shouten, cinq années plus tard. Son entreprise investira dans de nombreux secteurs économiques (immobilier, entreposage frigorifique...). Mr Matsuoka décèdera le 20 mars 1988, à 95 ans, laissant sur terre de nombreuses collections d'oeuvres artistiques (...)