Samedi 30 juin 2012
Fidèle à mon habitude, j'ai à nouveau quitté Tokyo hier après midi pour effectuer huit heures de shinkansen afin de me rendre dans le sud de l'île de Kyushu, à Kogashima, pour le weekend. La pluie m'attendait à la descente du train et je craignais le pire pour aujourd'hui, mais le temps s'est finalement maintenu nuageux avec quelques éclaircies. Kagoshima est la capitale de la Préfecture du même nom et est surnommée « la Naples de l'Orient » compte tenu de sa localisation sur la baie de Kagoshima, face à l'énorme volcan de l'île de Sakurajima. Ce voisin (un des volcans japonais les plus actifs) pour le moins encombrant (ci-dessous en photo depuis l'observatoire Shiroyama) est cependant inséparable de Kagoshima dont il est le symbole. Son arbre est le camphrier tandis que sa fleur est le laurier rose. (...)
Mercredi 27 juin 2012
Je n'ai pas pour habitude de trainer dans les cimetières mais celui où je vous emmène aujourd'hui est particulier, et ça tombe bien! Le cimetière d'Aoyama , qui est situé dans le quartier de Minato à Tokyo est une page de l'histoire du pays. En effet, celui-ci se trouve sur les terres d'une puissante famille japonaise de jadis, la famille Aoyama ( d'où le nom du lieu, qui signifie la montagne bleue en japonais), qui appartenait au clan Gujo dans la province de Mino, et il fut du surcroit le premier cimetière public du Japon, en 1872. Ses 260 000 m² de superficie accueillent plusieurs sections: La section japonaise, la section étrangère et la section Tateyama. Ces sections correspondent à des parties du cimetières qui comportent chacune les tombes de ressortissants différents (...)
Dimanche 24 juin 2012
Je ne pouvais pas décemment quitter Gifu sans parler de son artisanat. Celui-ci produit des lanternes, des ombrelles, des cerf-volants et des éventails en papier. J'avais pris soin de me renseigner au préalable auprès de l'office du tourisme sur les endroits fabriquant ce genre d'articles mais ma déconvenue fut grande lorsque ce dimanche, j'ai trouvé porte close partout où je me suis présenté. Qu'on se le dise, le dimanche, à Gifu est ville morte ...ou presque et je n'ai trouvé que deux petites boutiques de ventes de souvenirs dans le vieux quartier de Kawaramachiya. Et encore, la petite boutique tenue par une vieille japonaise ne m'a pas autorisé à prendre des clichés. Les photos que vous allez donc voir dans ce reportage sont des photos de photos, ce qui est un comble! (...)