Okinawa, après les épreuves traversées au siècle dernier, est plus que jamais attachée à la paix. Le Hall de la Paix et le musée préfectorale de la paix sont là pour en témoigner. Le Hall de la Paix est visible de loin grâce à sa tour (ci-dessous) d'un blanc immaculé. Cette pyramide à sept côtés surmonte un bâtiment qui accueille la statue de prière pour la paix. Elle a une hauteur de 45 mètres. Le bâtiment offre quant à lui une superficie de 1571 m2. On y entre par une grande porte (ci-dessous, deuxième photo) et on traverse une galerie d'art garnie de plusieurs peintures, avant de pénétrer dans une immense salle où trône la fameuse statue de la paix (troisième photo). L'endroit ouvrit ses portes en octobre 1978 (...)
L'île d'Okinawa commémore le souvenir de la bataille qui fit rage ici même en 1945. On les appelait les escadrons Himeyuri. Ces groupes étaient constitués d'élèves des 21 écoles que l'île comptait avant la seconde guerre mondiale. Afin de faire participer tout le monde au conflit et à la défense d'Okinawa, les élèves furent enrôlés dans des « escadrons » dès l'âge de quatorze ans : Les filles, âgées de 15 à 19 ans, servirent comme infirmières, tandis que les garçons de 14 à 19 ans, étaient affectés à deux groupes. Les plus âgés rejoignaient le Iron Blood for Emperor Corps et les plus jeunes , le Signal Corps. Les garçons les plus âgées étaient chargés de l'approvisionnement des troupes et de la réparation des ponts qui avaient souffert des bombardements américains (...)
Un voyage à Okinawa est en quelque sorte un pèlerinage. Il s'est passé tant de choses ici depuis les temps anciens, à l'époque où cette île faisait partie du Royaume des Ryukyu. Puis, il y eut le bombardement japonais de Pearl Harbor, et l'engagement du Japon aux côtés des pays de l'Axe, que les Américains voulurent faire payer très cher au peuple nippon. Okinawa ne fut pas épargné par la seconde guerre mondiale puisqu'ici se déroula la bataille d'Okinawa. Une bataille féroce pour les deux camps mais tout particulièrement pour les Okinawaiens qui perdirent leurs terres et leurs habitations (...)