Vendredi 23 septembre 2011
On me l'a décrit comme l'un des trois plus beaux jardins du Japon. Situé le long de la rivière Asahi, le jardin Korakuen fut créé en 1687 par Nagatada Tsuda, un vassal du daimyo Tsunamasa Ikeda, alors seigneur féodal d'Okayama. Il fallut treize longues années pour aboutir au résultat qui s'offre aujourd'hui à nos yeux puisque les travaux prirent fin en 1700. Mais quel résultat! Le jardin est resté tel quel sans connaître d'autres modifications, mineures, apportées par les daimyos suivants. Fait exceptionnel pour un jardin de daimyo en province : On peut connaître l'histoire du parc Korakuen grâce à un grand nombre de plans de l'époque Edo, ainsi qu'à l'aide des archives de la famille Ikeda (...)
Vendredi 23 septembre 2011
Mon autre visite à Okayama sera le château. Un petit mais magnifique château vu de l'extérieur. Plus commun voire sans intérêt vu de l'intérieur. Situé le long de la rivière Asahi, face au jardin Korakuen, le Château d'Okayama surnommé aussi le Château du corbeau (U-jô) à cause de la couleur noire de ses murs, fut construit en 1573 dans le style architectural de l'époque Azuchi-Momoyama, à la fin du XVI ème siècle.
Sa construction se déroula sous l'égide de Hideyoshi Toyotomi, et ne sera achevée qu'en 1597 par le lord féodal Hideie Ukita ( le fils de Naoie Ukia). C'est avant tout Naoie Ukita qui souhaita la construction du château du corbeau ( surnommé ainsi à l'époque où son donjon était recouvert de tuiles d'or) (...)
Vendredi 23 septembre 2011
Arrivé hier en début de soirée à Okayama, je m'installe tranquillement dans ma chambre d'hôtel. Celle-ci est petite mais confortable et silencieuse. Ma préoccupation majeure est ensuite de trouver un endroit pour diner. Or, je me trouve isolé de tout, tout près du jardin Korakuen et du château. A dix minutes de marche de mon logis, je trouverai malgré tout un petit restaurant japonais de viande qui propose à sa clientèle de délicieuses brochettes de poulet ou de porc (yakitori). De plus, les tenanciers de cet endroit providentiel (un jeune couple) sont charmants. Je leur remets aussitôt la carte du site Le GlobeFlyer. Curieux, ils le recherchent bien vite sur leur smartphone, et mon site de faire le tour de la salle du restaurant. Un autre couple de clients nippons est installé non loin de moi et engage la conversation. L'ambiance est détendu, le diner peut commencer. (...)