Le Japon est riche en lieux de culte et la région d'Osaka ne déroge pas à cette tradition. Je me rends aujourd’hui 'hui au musée des Beaux-arts d'Osaka où se tient une exposition exceptionnelle présentant 150 objets précieux, images des dieux et bouddhas de trois pèlerinages des régions de Yoshino/Omine, Kumano Sanzan et Koyasan. Une fois de plus, la prise de photos est interdite et de toute façon impossible car chaque salle d'exposition est étroitement surveillée. Je ne dispose d'aucune documentation pour décrire cette manifestation. Seules les légendes des œuvres (en japonais et en anglais) me permettent de comprendre ce que je vois. Répartie sur deux niveaux, cette exposition permet d'admirer de nombreuses statues : des noms défilent sous mes yeux comme Zao Gongen, Zenki et Goki ou Enno-Gyoja. De temps à autre, sont affichées des représentations de tel ou tel lieu (comme le Mont Omine, le temple Seson de la préfecture de Nara, ou celui de Kongobu dans la préfecture de Wakayama) (...)
Je n'oublierai jamais ce 11 mars. Pas celui d'aujourd'hui, mais celui d'il y a trois ans. Ce jour-là, la Terre se mit à trembler avec une telle violence que les conséquences furent terribles pour les populations littorales. A 14h46 heure locale, un séisme de magnitude 9 sur l'échelle de Richter (c'est à dire classé comme dévastateur à des milliers de kilomètres à la ronde) survint au large des côtes nord-est de l'île de Honshu. Son épicentre est alors situé à 130 kilomètres à l'est de Sendaï, chef-lieu de la Préfecture de Miyagi, dans la région du Tohoku. Il engendra plus tard un tsunami dont les vagues atteignirent, dit-on, plus de ...trente mètres de haut par endroits. Ces vagues parcoururent jusqu'à 10 kilomètres à l'intérieur des terres , en ravageant près de 600 kilomètres de côtes, détruisant au passage en partie ou totalement plusieurs villes et des zones portuaires. Si on arrête le feu, on ne peut arrêter l'eau, et vous vous souvenez encore certainement du déferlement de l'océan le long de ces côtes alors si douces à vivre (...)
De passage à Osaka, je visite le musée Kagiya d'Hirasaki, qui expose actuellement des poupées Hina. Sous la période Edo, la ville d'Hirakata était une étape sur la route Kyo Kaido, route alternative à la fameuse route Tokaido, mais aussi un port sur la rivière Yodogawa. La ville fit l'acquisition d'un ancien relais d'étape en 1995, et l'utilisa pour y installer le musée Kagiya, lequel expose habituellement des objets et des documents faisant référence au rôle d'Hirakata en tant que ville-étape. J'y trouverai une collection de vaisselle (bols et assiettes), mais aussi des documents faisant référence à la route Kyokaido, des peintures représentant les bateaux Sanjukkoku et Kurawanka, et un laisser-passer Goinkan, datant de 1868. Mais aujourd'hui ce sont les poupées Hina qui me conduisent à ce musée:cinq œuvres sont exposées dans le Grand Hall et il ne faut assurément pas manquer cela (...)